Isolationnisme et la géoéconomie des états-Unis d'Amérique sous Donald Trump. Enjeux et perspectives.par Raphael Mbumba Muamba Université de Lubumbashi(UNILU) /RDC - Licence en Relations Internationales 2018 |
§.3. Le commerce extérieur des Etats-Unis3.1.L'état des lieux du commerce extérieurLes États-Unis sont la première puissance commerciale de la planète. Leurs principaux partenaires commerciaux sont dans l'ordre le Canada, la Chine, l'Union Européenne (Allemagne, Royaume-Uni, France), le Mexique et le Japon. Les exportations américaines ont progressé de 2,9 % en 2014. La hausse des importations s'est limitée à 3,4 %101(*). 3.2. Les échanges bilatéraux France-États-UnisLa France se situe au huitième rang des partenaires commerciaux des États-Unis pour le total des marchandises échangées et au troisième rang à l'échelle européenne. Les Etats-Unis conservent leur place de 6ème client et de 5ème fournisseur de la France, représentant 6,4% du total de nos échanges. Hors UE, ils sont, pour la France, le 1er client et le 2ème fournisseur après la Chine. Les marges de progression sont importantes : ü La part de marché de la France de 2 %, est inférieure à celle de l'Allemagne ou du Royaume-Uni, pays européens économiquement proches ; ü Le solde bilatéral affiche un déficit qui se réduit, atteignant 4,1 Mds EUR en 2014 (6,3 Mds EUR en 2012)102(*). Les résultats de l'année 2014 indiquent que les exportations françaises aux États-Unis ont progressé de 1,7 % (après + 13,4 % en 2012), sous l'effet conjugué de la dépréciation de l'euro par rapport au dollar et d'une demande dynamique, en particulier concernant les ventes de matériels de transports, de boissons, de produits agroalimentaires, pharmaceutiques, et électroniques103(*). Les importations françaises depuis les États-Unis ont diminué de 3,5 % par rapport à 2013 (après une croissance en 2012 de 12,6%). Cette évolution à la baisse s'explique par le recul des importations françaises dans les secteurs de l'aéronautique et de l'énergie. Les produits pétroliers représentent toutefois encore 15% des importations françaises en provenance des États-Unis. Plus de 90% du déficit commercial bilatéral sont dû aux besoins en produits pétroliers de la France. En revanche, le secteur agroalimentaire affiche le principal excédent sectoriel104(*). Actuellement, 24 000 entreprises françaises exportent chaque année vers les États-Unis et font ainsi de ce pays leur première destination export, hors Union européenne. 3.3. Les investissementsTableau n°1.
Source: http://export.businessfrance.fr/etats-unis/001B1503961A+guide-des-affaires-etats-unis 2015.html consulté le 29/12/2018 à 20h00. Commentaires : Les données numériques renseignent que le plus grand investisseur européen aux Etats-Unis est le Royaume Unis avec 18.54%. Ceci est aussi vrai car, les deux pays partagent des liens historiques dus à la colonisation. Les deux ont la même langue, la même religion et presque le même peuple voire culture. Le Luxembourg est le plus petit investisseur en direction des Etats-Unis avec 7,21%, cela dû au fait que le pays est très limité en moyen et la plupart d'investisseurs n'arrive pas à supporter la main d'oeuvre américaine qui demeure plus chère. L'aspect géographique et économico-financier n'ont pas suffi pour faire la totalité des Etats-Unis, d'où les lignes suivantes sont consacrées au cadre politique. * 101 http://export.businessfrance.fr/etats-unis/001B1503961A+guide-des-affaires-etats-unis 2015 cité à la page 49. * 102Idem. * 103 http://export.businessfrance.fr/etats-unis/001B1503961A+guide-des-affaires-etats-unis 2015.html consulté le 29/12/2018 à 20h00. * 104 Idem. * 105Direction Générale du Trésor des USA http://export.businessfrance.fr/etats-unis/bureaux-etats-unis-a-votre-service-a-l-export.html consulté le 29/12/2018 à 20h20. |
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