2. Le décodage du message.
Cette phase se rapporte à la communication du message
par le récepteur. C'est le rapport entre le sens attribué par la
source et le sens attribué par le public. En effet, un message non
compris ne permet pas à un individu de changer son comportement dans le
sens voulu par l'émetteur.
On ne perdra pas de vue que la perception est
sélective. Elle procède des prérequis, des idées
préconçues, et des stimuli. Or, les stimuli qui retiennent le
plus l'attention, sont ceux qui sont nouveaux et originaux. Il en
découle qu'il faut bien encadrer l'exposition du public à la
communication en la renouvelant périodiquement et de façon
originale.
La compréhension du message dans ce cadre est
fonction : de la vitesse de présentation de la communication, des
médias retenus, de la simplicité des arguments, du nombre des
arguments, de la façon dont les arguments sont organisés et
induisent une conclusion, explicite ou non.
Arriver à un meilleur décodage du message
implique donc une approche multimédia afin de bénéficier
de la complémentarité des médias. La
nécessité d'user des signes appartenant à l'univers
culturel de la cible, facilite aussi la compréhension du message, donc
le décodage. En outre, il est tout aussi nécessaire
d'établir un lien entre le contenu des messages et les objectifs
poursuivis.
Le décodage du message est un processus qui fait suite
à l'exposition du message et permet à la cible (client) de
décoder le message reçu de sa source (vendeur ambulant). Cette
étape nous permettra, dans ce travail, de savoir ce qui se passe au
niveau du récepteur, de ces stimuli verbaux : comment il arrive
à décoder le message et à le comprendre. Pour bien
décoder le message celui-ci doit être simple, claire et attrayant.
Le client doit être en mesure de le comprendre facilement.
3. L'acceptation ou non du message
Après avoir décodé, il est important de
connaître si la personne a accepté le message ou pas, car il y a
une différence fondamentale entre connaître un message et
l'accepter. Au niveau de l'acceptation interviennent généralement
les a priori et les prérequis car en effet, dans la situation de
communication, les individus arrivent déjà avec un ensemble
structuré des opinions, des croyances, des jugements et des attentes
parfois non fondées. Une information reçue est donc naturellement
confrontée à une structure cognitive (la connaissance) et
évaluative (jugement) prédéterminée. Ce sont ces
réponses cognitives qui déterminent si le message est ou non
accepté.
Il existe une différence entre connaitre un message, le
comprendre et l'accepter. Le client après avoir reçu le message,
et après l'avoir décodé se pose la question de l'acception
ou non de ce message.
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