Conclusion
Pour conclure, chaque problème dispose des solutions
qui lui sont propres, c'est dans cette vision qu'il serait important de
préciser que la gestion de ces projets permettra de réduire
considérablement le délai de séjour des navires dans la
mesure où :
D'une part, l'acquisition des équipements
nécessaire par la STAM permettra d'accroitre le rendement du port de
Radès en faisant de ce port très efficient et capable de traiter
la demande grandissante de ce secteur.
D'autre part, la disponibilité de deux autres postes
d'accostages impacteront le temps d'attente à la rade qui sera
réduit fortement car les navires trouveront un poste dans lesquels ils
pourraient accoster. Non seulement le délai passé à la
rade serait réduit mais aussi avec les aménagements des postes
d'accostage, le port serait notamment en mesure d'accueillir les navires de
dernière génération. Le temps des opérations
portuaires diminuera également aussi en mettant en concordance le
premier projet avec ce dernier.
Conclusion
générale
En définitive, le port de Radès souffre depuis
des années, les améliorations sont minimes et les rendements sont
faibles mais il est évident que ce port reste malgré tout, celui
qui accueille le plus de trafic conteneurisé et rouliers dans toute la
Tunisie.
Du coup, il est évident que divers facteurs impactent
gravement le temps de séjour des navires tels que les arrêts
relevant des parties intervenantes dans le port (la STAM et les
autorités portuaires) ainsi que les intempéries qui restent des
surplus imprévus. En plus, de ces arrêts interviennent
ledélai d'attente aux rades, que s'il est significatif influence
lourdement le temps de séjours des navires, notamment les temps du
transport intérieur autrement dit les délais qu'occupent les
camions afin d'accomplir un circuit dans le port. Car la congestion des camions
dans le port de Radès constitue également un aspect crucial dans
l'impact du délai de séjour.
Tous ces problèmes font que ce port n'atteigne pas ses
concurrents régionaux et internationaux, c'est dans cet optique que des
recommandations sur-mesures doivent être mise en oeuvre afin de concourir
au sauvetage et à la remise en forme de ce fameux port en question. Ces
solutions possèdent plusieurs facettes dont en premier lieu les
solutions relevant du personnel opérant dans le port de Radès (en
avertissant et sensibilisant les opérateurs que le rendement portuaire
dépend largement de leur détermination et leur enthousiasme), en
deuxième lieu les solutions se rapportant à la
société tunisienne d'acconage et de manutention (qui en mettant
en place une liaison et une harmonisation entre les différents
systèmes d'information permettra d'automatiser le port de Radès,
notamment d'aménager et de s'engager pleinement dans l'enrichissement de
l'espace de travail en mettant à disposition surtout les
équipements nécessaires) et en dernier lieu les solutions
reliées à des réformes portuaires et structurelles
(correspond en générale à des issues structurelles en
luttant contre la corruption ainsi que les pressions hiérarchiques
archaïques).
D'ailleurs, le lien entre ces trois facettes de
recommandations reposent largement sur le manque de volonté du
gouvernement (ces pertes ne sont-elles pas suffisantes pour motiver le
gouvernement et les autres acteurs intervenants ?), manque de prise de
connaissance de tous les acteurs portuaires (les gains sont partagés,
tout comme les pertes rattachées à l'enregistrement d'un faible
rendement) et surtout le manque de responsabilisation autrement dit, ces
solutions nécessitent l'intervention de tous les intervenants portuaires
(les excuses et les prétextes des acteurs doivent être mise
à l'écart, pour expliquer que l'indifférence est un
facteur indésirable et qui constitue l'obstacle majeur dans l'avancement
ainsi que l'évolution du port de Radès). Ces facettes prouvent
les aspects déterminants de l'empêchement de la mise en place et
de la réalisation des solutions envisagées.
La gestion des projets nous apprend qu'on ne peut comparer
deux études qui peuvent être établies simultanément
car nous ne devrions pas comparer l'acquisition des nouveaux matériels
qui fait référence aux mesures d'investissement que devrait
trouver la Stam. Tandis que l'extension de l'espace portuaire ainsi que
l'aménagement des quais engage les responsabilités de l'office de
la marine marchande et des ports (OMMP) à collecter les fonds
d'investissements nécessaires afin d'accomplir ce projet.
Pour des éventuelles études, il serait crucial
de répondre à cette problématique : dans un futur
proche, jusqu'où la réduction du délai de séjour
des navires pourrait-elle atteindre ? les temps d'attente des navires
toucheront-ils un jour la barre de zéro ?
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