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Marketing d'influence et consommation


par Laure Beaubaton
ESG Montpeller - Mastere commerce et marketing 2020
  

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Annexe 5 : fiche de lecture n° 4

Prénom : Laure Nom : Beaubaton Classe : MMC5 ALT B

Nom du tuteur : M. Comet

Problématique : Le marketing d'influence est-il aujourd'hui nécessaire et suffisant pour développer la consommation des produits mode et beauté ?

1. Identification de l'ouvrage

Titre : Interview

Auteur : Camille dite « L'affabuleuse » Editeur : Laure Beaubaton

Date de parution : 25/02/2020

2. L'auteur (3/4 lignes)

Camille est une jeune influence sur Instagram qui a aujourd'hui 11 000 abonnés, elle est donc considérée comme une micro-influenceuse car elle a entre 1 000 et 99 999 followers. Camille est infirmière de métier et elle vit actuellement en Martinique. Pour elle, ce sont ses followers qui l'ont faire devenir influenceuse grâce à leurs « likes » sur Instagram qui sont actuellement en moyenne de 565 likes par post.

3. Intérêt de l'ouvrage pour ma problématique (3/4 lignes)

Cet interview pourra m'apporter du contenu sur ma partie trois, dans ma sous partie « collaboration marque/influenceur ». Je pourrais ainsi avoir un vrai exemple d'une collaboration avec une micro-influenceuse et ainsi comprendre les aspects positifs et négatifs d'une collaboration. Ce qui m'ajoutera aussi du contenu pour ma deuxième partie.

4. Principales conclusions de l'auteur (300 mots minimum)

Camille est devenu influenceuse un peu par hasard. Quand on lui a offert un nouveau téléphone portable qui prend de superbes photos, camille a entendu parler d'Instagram et s'est alors inscrite en postant des photos. Après cela, de nombreuses personnes inconnues se sont abonnées à son compte et petit à petit elle est arrivée à 11 000 followers. Un nombre d'abonnés conséquent qui lui a permis d'attirer des marques pour faire du marketing

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d'influence. Majoritairement, les marques la contactent directement par mail. Un contrat entre une micro- influenceuse et une marque n'est pas très cadré, d'après Camille. Pour un post sponsorisé, la marque ne donne aucune restriction à Camille, elle peut faire les photos du produit comme bon lui semble, les marques ont quand même une préférence lorsque le produit est mis en avant, quand l'image est lumineuse et pas trop contrastée. En ce qui concerne le contenu du post, là non plus, aucune directive n'est donnée par la marque. Camille est libre d'imaginer le contenu comme elle le souhaite. Elle est aussi libre de donner son avis, elle le fait à chaque fois et c'est ce qui est généralement attendu d'une part des followers qui attendent d'être convaincus et d'autre part de la marque qui souhaite que l'on parle de ses produits. En ce qui concerne son honnêteté, Camille se considère comme une influence qui est 100% honnête. Elle précise d'ailleurs, qu'une fois elle a fait un retour négatif sur un produit qu'elle n'avait pas du tout aimé mais les marques savent que cela peut arriver car elles recherchent l'authenticité. Elle estime présenter environ 30 à 40% des produits ou expériences qui lui sont offerts via Instagram. En tant qu'influence, Camille est elle-même influencée par les macro-influenceuses (plus de 100 000 followers) et c'est une évidence pour elle que le marketing d'influence aide à développer la consommation de produits mode et beauté. Mais ce canal ne se suffit pas à lui-même, les autres techniques fondamentales du marketing sont nécessaires au développement d'une marque. Je souligne aussi que Camille trouve que le marketing d'influence manque d'encadrement et de législation.

5. Commentaire critique, analyse personnelle (3/4 lignes)

Je suis un peu surprise des réponses de Camille car les marques ne donnent aucunes directives à leurs influenceurs, les posts et les contenus des posts sont entre les mains des influenceurs. De plus, la marque ne contrôle pas, l'image d'une marque dépend de l'influenceur et celle-ci pourrait être modifiée par un simple post sur Instagram. Les ventes des produits pourraient donc diminuer si un influenceur fait un mauvais retour sur un produit.

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6. Appréciation globale (3/4 lignes)

Je tiens à remercier Camille de m'avoir accordé du temps pour répondre à cette interview depuis la Martinique. Pour elle, c'est un loisir qu'elle pratique par plaisir et je pense que pour que cela fonctionne, le marketing d'influence doit être véritable et doit venir de la motivation d'un influenceur à donner un avis honnête à la marque qu'il soit bon ou mauvais. Mais peut être faudrait-il que l'influenceur fasse d'abord un retour à la marque si le produit ne convient pas, avant de faire un post négatif sur un produit qui pourrait affecter la vente des produits.

Oui

Non

Date de réception : 02 mars 2020

Validation du tuteur de mémoire :

Nom, date et signature du tuteur

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld