WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Essai d'évaluation des mécanismes onusiens de protection et de promotion des droits de l'homme.


par Ichrak Mekni
Faculté de droit et des sciences politique de Tunis - Master de recherche en droit international humanitaire et droits de l'homme 2018
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

B-DES LIMITES STRUCTURELLES DE LA COUR AFRICAINE DES DROITS DE L'HOMME ET DES PEUPLE A L'EFFICACITE DE LA PROTECTION ET LA PROMOTION DES DROITS DE L'HOMME DANS LE SYSTEME AFRICAIN

A côté des lacunes juridiques de la Charte africaine et des limites institutionnelles, il s'agit aussi de déficiences au niveau de la cour africaine des droits de l'homme et des peuples qui concernent d'abord, sa composition. En effet, Le Protocole relatif à la création de la Cour a retenu que le droit

le diplôme de licence en droit public. 2007, Université Catholique de Bukavu, République démocratique du Congo.

108

de présenter les conditions juge est réservé aux seuls Etats parties au Protocole alors les juges sont élus par la Conférence des Chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine, dans son ensemble. Par conséquent, les Chefs d'Etats et de gouvernement des Etats tiers au Protocole participent à l'élection des juges d'une Cour dont ils n'ont pas ratifié le traité créateur, c'est-à-dire, une Cour dont ils n'ont pas voulu l'existence et dont la juridiction ne leur sera pas opposable. Ensuite, dans le cadre du mécanisme tel que prévu par la Charte et complété par le Protocole, le problème qui risque de surgir en matière consultative est l'attribution concurrente de cette compétence à la Commission et à la Cour. Les deux organes pourraient, en exerçant cette compétence, aboutir à des interprétations contradictoires. Mais comme la Cour est censée compléter la Commission et que la compétence de cette dernière est essentiellement consultative, il eut fallu, nous semble-t-il, la lui laisser. Ce faisant, la Cour ne garderait pour elle que la fonction contentieuse. Enfin, les difficultés financières constituent une vrai entrave devant le processus de protection et de promotion des droits humains en Afrique.

Le manque de ressource financière concerne essentiellement, la Cour, son budget, les émoluments et les indemnités des juges, y compris les dépenses du Greffe qui sont fixés et pris en charge par l'Union africaine314. Enfin, la fusion de la CADHP et de la Cour de justice africaine demeure un des grands espoir de lancement de réelle efficacité de ce système qui peine à fonctionner correctement aux vues du manque de volontarisme des États, ainsi que des problèmes redondant rencontrés par les institutions tel le manque de moyen. Nous traitons ainsi dans le paragraphe suivant les limites des mécanismes du système arabe de protection des droits de l'homme.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard