4.3.
Financement de la production du coton biologique
Le secteur agricole ne peut atteindre les objectifs
visés en vue de jouer pleinement son rôle de base
économique sans un système de financement adéquat. Face
aux problèmes économiques que connaissent les producteurs de
Banikoara, il faudra donc créer à l'instar de la CLCAM pour le
coton, une caisse de crédit agricole pour les cultures
vivrières ; favoriser l'octroi des crédits de campagne aux
producteurs autres que le coton (cultures vivrières et
maraîchères, production forestière, élevage et
pêche) ; accorder les crédits de récolte pour
éviter aux paysans le bradage des produits agricoles , accorder des
crédits de moyen et long termes notamment pour l'acquisition des
matériels agricoles et de petits équipements pour les
activités de stockage, de transformation et de commercialisation,
faciliter l'accès au financement adapté pour la majorité
des petits exploitants et notamment aux couches vulnérables que
constituent les femmes et les jeunes et ce, par l'annulation dans la mesure du
possible des taux d'intérêts, revoir à la baisse les prix
des intrants et du matériel agricole à mettre à la
disposition des producteurs à temps de même les arrondissements
doivent disposer des machines agricoles pour appuyer les paysans.
4.4.
Propositions de stratégies de mobilisationet de financement des
initiatives nouvelles
Il ressort des résultats des investigations que de
nombreux secteurs de l'économie locale de la commune de Banikoara sont
peu ou pas taxés, soit par leurs méconnaissance ou par manque de
moyens de recouvrement desdites taxes.. Pour cela, il importe que les acteurs
de développement et élus locaux réalisent des
études en vue de cerner les articulations de l'économie de la
commune de Banikoara. Il faudra d'abord, définir une bonne
stratégie de mobilisation des ressources selon une période bien
déterminée, les évaluer et les corriger si possible.
Ensuite, une concertation approfondie entre les acteurs au développement
et les contribuables pour des projets qui seront financés grâce
aux redevances récoltées et enfin,inciter les populations en
utilisant une bonne partie des ressources collectées pour
améliorer leur cadre de vie. Elles paieront d'autant plus volontiers
les impôts et taxes qu'elles en verront l'utilité de façon
plus concrète et tangible.
4.5.
Perspectives
La culture du coton bio peut véritablement
améliorer les conditions de vie des paysans de Banikoara.
La culture du coton biologique est devenue un secteur
très promoteur. Avec le commerce du coton biologique, à cause des
subventions accordées aux producteurs du coton biologique. C'est pour
cela, que soutenues par les consommateurs, les organisations de commerce
s'engagent activement à soutenir les producteurs, à sensibiliser
l'opinion et à mener la campagne en faveur des changements dans les
règles et les pratiques du commerce du coton biologique et cela à
court, moyen et long terme.
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