4.2.2. Gain moyen quotidien des chevrettes en fonction de
la période
La croissance journalière pour les quatre phases a
été de 34.37#177;07.29 g, 10.41#177; 14.68 g, 13.54#177; 06.22 g
et 4.86#177; 10.04 g respectivement pour la première période, la
deuxième période, la troisième période et la
quatrième période (Tableau 21). Il n'y a pas eu de
différences significatives pour les gains de poids en fonction des
périodes au seuil de P>0.05. Donc, les périodes n'ont pas
influencés le GMQ. Mais, les chevrettes lors de la première phase
expérimentale, ont révélé le GMQ plus
élevé par rapport aux autres (34.37#177;07.29 g/j). Au contraire,
durant la quatrième phase, le plus faible gain accusé par les
chevrettes a été de 4.86#177; 10.04 g/j, ce qui pourrait
s'expliquer par des cas de diarrhées survenus à cette
période et deux cas mortalités aux lots 2 et 4.
Tableau 21. Effet de la période sur la croissance
en g/j des chevrettes
Période
|
I
|
II
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III
|
IV
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GMQ
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34.37#177;07.29a
|
10.41#177; 14.68a
|
13.54#177; 06.22a
|
4.86#177; 10.04 a
|
4.2.3. Gain moyen quotidien des chevrettes en fonction du
lot
Le gain moyen quotidien obtenu pour le lot I a
été 26.04#177;3.12 g, pour le lot II 31.25#177; 8.59g, pour le
lot III 4.86#177; 7.38 g et pour le lot IV 1.04#177;14.46 g. Le GMQ par lot a
été largement distribué, cela pourrait s'expliquer par la
variation de gain et perte de poids à l'intérieur des deux lots
ayant les plus faibles gains sur l'étendue de l'étude. De plus,
des
33
cas de diarrhées à la 4e
période et deux mortalités aux lots 2 et 4 ont été
enregistrés. Toutefois, les analyses statistiques effectuées pour
les gains de poids en fonction du lot n'ont révélé aucune
différence significative (Tableau 22).
Tableau 22. Effet du lot sur la croissance en g/j des
chevrettes
Lot
|
I
|
II
|
III
|
IV
|
GMQ
|
26.04#177;3.12 a
|
31.25#177; 8.59a
|
4.86#177; 7.38a
|
1.04#177;14.46a
|
4.3. Comportement alimentaire
Le comportement alimentaire des chevrettes ont concerné
surtout les quantités et les parties ingérées et les
quantités et les parties refusées. En effet, les chevrettes qui
ont reçu les régimes de résidus (plante entière)
séchés ont laissé plus de refus (74 %) que ceux qui ont
reçu les régimes de limbes verts (65 %). Il se pourrait que la
faible valeur alimentaire des nervures et des stipes de bananiers soit le
principal facteur responsable de ce comportement. Dans le cas des
résidus séchés, les chevrettes ont pratiqué un tri
préférable sur les feuilles et les rhizomes. De plus, les
chevrettes qui ont reçu les régimes complémentés au
concentré D ont laissé plus de refus (72%) que ceux qui ont
reçu les régimes couplés avec le concentré B (67
%). Cela est dû à la substitution du fourrage par le
concentré. L'abreuvement a été plus élevé
pour les régimes séchés que ceux verts. Par rapport au
comportement observé par Joseph (2013) qui a alimenté ses caprins
avec stipes et feuilles verts, les résultats de cette étude n'ont
pas été différents. De même, Jean Pierre (2015) a
laissé comprendre que les chevrettes ont laissé plus de
résidus pour les régimes de stipes comparés à ceux
de feuilles en dépit du traitement à l'urée.
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