Annexe A. Liste des matériels et outils
utilisés
Annexe B. Fiche de collecte de donnée sur la
matière sèche offerte (limbe vert, résidus de
bananiers séchés)
Annexe C. Fiche de collecte de donnée sur la
matière sèche refusée (limbe vert, résidus de
bananiers séchés)
Annexe D. Fiche de collecte de donnée sur la
matière sèche offerte (concentré, urée) Annexe E.
Fiche de collecte sur la consommation des chevrettes
Annexe F. Fiche de collecte de données sur le
poids des chevrettes
Annexe G. Réalisation de matière sèche
offerte pendant la première période de mesure Annexe H.
Réalisation de matière sèche refusée pendant la
première période de mesure Annexe I. Réalisation de
matière sèche offerte pendant la deuxième période
de mesure Annexe J. Réalisation de matière sèche
refusée pendant la deuxième période de mesure Annexe K.
Réalisation de matière sèche offerte pendant la
troisième période de mesure Annexe L. Réalisation de
matière sèche refusée pendant la troisième
période de mesure Annexe M. Réalisation de matière
sèche offerte pendant la quatrième période de mesure
Annexe N. Réalisation de matière sèche refusée
pendant la quatrième période de mesure Annexe O.
Réalisation de matière sèche offerte pour les quatre
périodes de mesure (conc.) Annexe P. Réalisation de
matière sèche offerte pour les quatre périodes de mesure
(urée) Annexe R. Pesée des chevrettes pour la première
période expérimentale
Annexe S. Pesée des chevrettes pour la
deuxième période expérimentale
Annexe T. Pesée des chevrettes pour la troisième
période expérimentale
Annexe V. Pesée des chevrettes pour la
quatrième période expérimentale
Annexe W. Consommation des chevrettes en g
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
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I. Introduction
1.1. Problématique
Le cheptel haïtien compte plus de 2 092 990 têtes
de caprins (MARNDR, 2012). Avec 1.98 tête / exploitation, c'est le
deuxième élevage en termes d'effectif après celui des
poules. Ainsi, le nombre de chèvres est deux fois plus
élevé que les bovins. Le paysan-éleveur dans sa situation
sociale trouve satisfaction de sa « vache du pauvre ». En effet, la
chèvre remplit des fonctions diverses. Elle constitue un fonds de
trésorerie pour les dépenses courantes, facilement mobilisable,
permet la valorisation des espaces non cultivés ou marginaux et des
sous-produits de l'exploitation (résidus de récoltes, certains
déchets de cuisine), et permet la gestion de la fertilité des
sols en renouvelant ou en transférant la matière organique
(GRET/FAMV, 1990).
Malgré ces fonctions et atouts, cet élevage est
confronté à beaucoup de problèmes. En effet, le faible
niveau de technicité et l'accès limité aux connaissances
ont été identifiés comme des contraintes par Coimin en
1981 et sont toujours considérés comme des facteurs limitant de
cet élevage. De plus, le mode de conduite, l'accès limité
aux soins vétérinaires et prophylactiques, au crédit,
etc., sont des facteurs discriminant de ce sous-secteur dynamique de notre
agriculture (MARNDR, 2011). Ainsi, la consanguinité, favorisée
par la conduite, n'améliore pas le potentiel génétique de
la population caprine caractérisée par un petit format et des
performances zootechniques plutôt faibles. Ces faibles performances sont
dûes également à la faible disponibilité des
aliments surtout en période de sècheresse ou de soudure.
Environ 6.2 % des superficies totales cultivées en
Haïti sont occupées par les bananes (Musa paradisiaca) et
plantains (Musa sp.) d'après le dernier recensement
général de l'agriculture (MARNDR, 2012). La banane incluant le
plantain est cultivée pratiquement dans tout le pays, cependant les
principaux bassins de productions sont les plaines alluvionnaires de plusieurs
département du pays dont la plaine de l'Arcahaie (IICA, 2012). Ces
productions laissent après récolte des résidus
estimées à 2.43 TM de MS/ha/an, soit 237 000 TM de MS/an pour le
pays (calculs à partir des données du recensement). Ces
résidus sont utilisés faiblement dans l'alimentation animale
surtout chez les bovins. L'utilisation des résidus de bananiers dans
l'alimentation des caprins n'est pas généralisée,
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car l'ingestion de ces derniers est faible à cause de
la forte présence de l'eau, de la lignine dans les résidus
(Archimède et al., 2011).
Des études sur l'utilisation des résidus de la
culture de banane dans l'alimentation des caprins ont été
déjà entreprises. Les résultats des travaux de Joseph
(2013) montrent la possibilité technique de faire un élevage de
caprins en stabulation à partir de résidus de feuilles bananiers
en Haïti. En effet, consommés seuls, ces résidus entrainent
de faibles GMQ voire des pertes de poids. En ce sens, Marie Magdeleine
et al. (2010) avancent que la capacité des feuilles
à favoriser la croissance est limitée, ce qui est probablement
dû à un faible apport protidique. C'est l'une des raisons pour
lesquelles Katougole et Mohapatra suggèrent l'association des feuilles
du bananier avec d'autres aliments riches en protéines pour couvrir les
besoins nutritionnels des ruminants (Katougole, 2008 et Mohapatra, 2010
cités par Bouafou, 2012).
De plus, l'élevage des chèvres en stabulation
pourrait permettre de limiter l'effet désertificateur qui est
attribué à ces animaux et la pression exercée sur les
terres. Ainsi, en vue d'étudier l'ingestion et le GMQ, un essai a
été conduit avec des chevrettes en stabulation alimentées
à volonté avec des résidus de bananiers (plante
entière séchée et limbe vert), complémentés
avec deux niveaux protidiques de concentré de façon à
avoir des régimes iso-azotés et énergétiques
différents.
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