II-5. MORTALITES ET ACCIDENTOLOGIE.
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II-5.1. Principales causes de mortalités en
Guinée.
La mission du Bureau de Pays de l'OMS en Guinée est de
promouvoir l'atteinte du niveau de santé le plus élevé
possible pour toutes les populations de ce pays, en collaborant avec le
Gouvernement et les autres partenaires au développement sanitaire et en
fournissant un appui technique et logistique aux programmes de ce pays.
Ainsi, l'étude du document "Stratégie de
coopération de l'OMS avec les Pays / 2008-2013 / Guinée" nous
permet d'obtenir différentes informations concernant le profil
épidémiologique du pays :
? La prévalence de certaines affections reste
élevée avec la prédominance des maladies infectieuses et
parasitaires. Le groupe VIH/SIDA/Tuberculose/Paludisme reste le groupe de
maladies transmissibles ciblées comme prioritaires.
? Le paludisme reste toujours le 1er
problème de santé publique en Guinée. En 2005, il
représentait la première cause de décès en milieu
hospitalier.
? La mortalité maternelle reste très
élevée : 980 décès pour 100 000 naissances, le taux
d'accouchement assistés restant faible (38 %). Il en est de même
pour la mortalité infantile maternelle (163 pour 1 000 naissances).
Le rapport révèle également la faible
couverture géographique sanitaire due à l'insuffisance des
infrastructures et des équipements et au mauvais état de
l'existant. L'accès au service de santé dans un temps
inférieur à 30 minutes est de 38,9 %, l'utilisation des services
de santé d'un peu plus de 18,5 %.
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Sources : OMS - Stratégie de
coopération de l'OMS avec les pays / 2008-2013 /
Guinée.
II-5.2. Etude de l'accidentologie.
Le jeudi 29 mars 2013 à l'occasion de la fête
anniversaire de l'ONG « Renforcement pour la Lutte contre
l'Insécurité Routière », Doussou Magassouba,
Présidente fait part de chiffres consternants pour l'année 2012 :
3555 cas d'accidents de circulation avec 298 personnes tuées et 785
personnes grièvement blessées. Les accidents de circulation et
viol du code de la route sont devenus une routine.
C'est pourquoi cette ONG, qui célèbre son
premier anniversaire, s'investit dans la sensibilisation des populations pour
éviter ces accidents de circulation à
répétition.
Mais c'est sur le territoire de la ville de Conakry que le
bilan des accidents de la route est le plus sombre. En effet, comme le signale
la direction centrale de la sécurité routière, il y a eu,
durant les cinq dernières années (de 2008 à 2012),
à Conakry, 7439 cas d'accidents de la circulation. Sur ces 7439 cas :
· 400 personnes ont trouvé la mort,
· 1772 ont été grièvement
blessées,
· 132 légèrement blessées, Et l'on
dénombre :
· 2438 dégâts matériels importants,
· 4367 véhicules fortement endommagés,
· 2032 dégâts matériels légers
et 3580 véhicules légèrement endommagés.
Les excès de vitesse, la dégradation de la
chaussée et l'indiscipline des usagers de la route sont entre autres les
raisons de ces accidents de circulation. La situation est telle qu'elle
préoccupe le ministre de la Sécurité Maramany Cissé
qui, présent à la cérémonie a invité les uns
et les autres à multiplier les efforts pour mettre un frein à
cette spirale des accidents.
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