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à‰tude de la consommation en eau et du rendement d'une culture de soja (glycine max (l.) merr.) sur un sol ferrallitique tropical au sud-Bénin.

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par Chaim Vivien Doto
Abomey-calavi (Bénin) - Diplôme d'Etudes Approfondies (DEA) 2010
  

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7.4. Effet des traitements sur le rendement et ses composantes.

Le Tableau 13 fournit les valeurs du rendement et les principales composantes de ce rendement. Ces chiffres du rendement représentent les moyennes issues d'un carré de densité de 1 m2 installé au hasard en deux répétitions par parcelle. Pour ce qui est de ses principales composantes, les valeurs proviennent de six plantes échantillonnées au hasard par parcelle.

Tableau 13: Rendement en kg/ha et principales composantes de ce rendement.

Variété

Ir/In

 
 

Ir/NIn

NIr/In NIr/NIn

TGX1448-2E

Moy

CV

 

Moy

CV

Moy

CV Moy

CV

 
 

(%)

 
 

(%)

 

(%)

(%)

Rendement en
grains (Kg/ha)

1672,0

12,7

 

976,4

12,4

785,9

12,5 408,3

56,3

Nombre de branches/plan te

11

26,4

 

8

38,8

8

31,3 7

38,6

Nombre de gousses/plante

56,4

82,4

 

46

51,1

41

68,0 29,1

53,3

Nombre de grains/gousse

3,6

16,7

 

3,2

12,5

2

0 2

40,0

Poids de 1000 grains (en g)

120,7

12,8

 

118,3

12,3

106,4

12,4 106,2

29,4

Protéine en %

 
 

45

 
 
 

40,4

 

Ir = irriguée ; NIr = non irriguée ; In = inoculée ; NIn = non inoculée ; Moy = moyenne CV = coefficient de variation

Une analyse des résultats du tableau montre que les rendements en grains au taux d'humidité de 9,5% ont été plus élevés au niveau des parcelles irriguées que dans les parcelles non irriguées avec une faible variabilité. En ce qui concerne le rendement en grains qui était de 1,4 t/ha environ dans les parcelles irriguées, cela peut être considéré comme un très bon résultat pour un sol cultivé pour la première fois en soja, puisque l'inoculation avait de difficultés pour donner la nodulation nécessaire. Ajoutons que les pratiques culturales peuvent être très importantes pour augmenter ce rendement en quantité et en qualité. Cette différence du rendement moyen entre les deux groupes de parcelles (auxquels on s'intéresse principalement) est hautement significative au seuil de 5% comme le montre les tests statistiques en Annexe 2. De plus, les résultats de l'analyse de variance montrent que la différence de rendement entre les parcelles inoculées et celles non inoculées est significative mais l'interaction des deux facteurs est non significative au seuil de 5%. Autrement dit, les parcelles irriguées présentent les rendements les plus élevés comparativement aux parcelles non irriguées. Toutefois, le rendement est plus élevé lorsque la culture est inoculée et que la

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Résultats et Discussion-Chapitre 7. Impact des Traitements sur le Comportement Physiologique du soja

parcelle soit irriguée ou non (voir graphique de l'interaction en Annexe 2). Ainsi, nous pouvons conclure statistiquement que l'irrigation et l'inoculation ont un effet positif sur le rendement et que l'eau demeure le facteur le plus limitant.

De plus, sur la base de l'analyse des fréquences marginales comme le montre le Tableau 14, le rendement de l'ensemble des parcelles irriguées représente 68,9% de la réalisation totale alors qu'il n'est que de 31,1% dans les parcelles non irriguées. De même, lorsque le facteur irrigation est supposé fixe, il ressort de l'analyse dudit tableau que le rendement obtenu dans l'ensemble des parcelles inoculées représente 64% du rendement total alors que 36% de ce rendement est affecté aux parcelles non inoculées. L'augmentation du rendement dans les parcelles irriguées et inoculées par rapport au témoin est de 61%. Ainsi, l'inoculation améliore le rendement en grain mais ce dernier est surtout renforcé par une irrigation d'appoint. Ces résultats relatifs à l'effet de l'inoculation sur le rendement corroborent les travaux de Pandzou et al.(1990) qui ont montré au cours de trois saisons de culture à Loudima (Congo) une augmentation des rendements de 25 à 41% sous inoculation et ceux de Mandimba (1997) qui a trouvé qu'avec l'inoculation les rendements en gousses sont plus élevés (1,18 à 3,33 t/ha).

L'efficience d'utilisation de l'eau pour le rendement en grains est égale à 3 kg/mm/ha. Cette valeur est inférieure à celles trouvée par Kabalan (1998) au Liban et Garside,Lawnand Byth (1992) aux Etats-Unis, citée par FAO (1994).

Tableau 14: Rendements marginaux en kg/ha

Parcelles

Irriguées

Non irriguées

Totaux

Inoculées

1672

785,9

2457,9 (64%)

Non inoculées

976,4

408,3

1384,7 (36%)

Totaux

2648,4 (68,9%)

1194,2 (31,1%)

3842,6

Par ailleurs, une analyse minutieuse des principales composantes du rendement (Tableau 13) montre que les résultats observés diminuent avec le rendement. Les valeurs les plus élevées sont enregistrées dans les parcelles irriguées. Donc il en résulte que les plantes de soja qui produisent assez de branches et donnant également assez de gousses avec un nombre élevé de grains bien remplis, sont celles qui ont bénéficié de condition d'humidité favorable à leur croissance durant tout le cycle cultural.

La teneur moyenne en protéine est 45% de la matière sèche des grains déshuilés, avec un rendement en grains de 1,4 t/ha environ dans l'ensemble des parcelles irriguées et un rendement en grains de 0,6 t/ha pour une teneur moyenne en protéine de 40,4% dans les

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Résultats et Discussion-Chapitre 7. Impact des Traitements sur le Comportement Physiologique du soja

parcelles non irriguées. Ces valeurs sont inférieures aux chiffres données par l'INRA de Toulouse (1993), et qui sont: protéine arrivant à 48% de la matière sèche, et un rendement en grains de 3 t/ha. Ceci pourrait s'expliquer par le degré de combinaison des pratiques culturales et la variété utilisée.

Ces résultats relatifs au comportement physiologique du soja confirment les travaux réalisés par Bellaloui et Mengistu (2007) qui ont montré pour deux variétés du soja au Sud des Etats-Unis une augmentation en protéine des grains et du rendement lorsqu'une irrigation d'appoint est pratiquée.

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Conclusion et Suggestions

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote