II.4. INJECTIONS
L'injection est une introduction d'un produit sous pression
dans l'organisme effectué à l'aide d'une seringue.
Les formes d'injections les plus utilisées
sont :
Injection en intraveineuse (IV), elle a une action rapide
dans l'organisme puisque tous les produits sont déversés dans la
circulation générale via la veine.
Injection en intramusculaire (IM), la plus utilisée,
le produit est injecté dans le muscle.
Injection sous cutanée (S/C), injection intradermique
(ID), etc.
II.5. LA PERFUSION
La perfusion est aussi une forme d'injection puisqu'elle
procède à l'introduction d'un produit à l'aide d'une
seringue mais la différence est qu'on introduit une quantité trop
importante des liquides par rapport à une injection simple. En plus elle
dure et est lente.
Les différents buts qui nous poussent à faire
une perfusion sont :
Combattre la déshydratation ;
Alimenter le malade ;
Administrer les médicaments de façon
continue ;
Désintoxiquer la mole ;
Relever la tension sanguine.
II.6. LA TRANSFUSION
C'est une technique consistant à l'administration par
voie parentale le sang et ses divers.
Avant d'administrer le sang, nous calculons d'abord la
quantité nécessaire que doit recevoir le malade en déficit
érythrocytaire, de ce fait, nous donnons 20ml/kg de poids au non
malnutri et 10ml/kg de poids pour le malnutri. Nous utilisons la formule
suivante pour trouver la quantité à donner à un malade et
le débit sanguin d'une Transfusion.
Qté= (Hb-Hbp) x6xpoids du malade
Les conditions de la politique nationale en matière de
sécurité transfusionnelle pour être donneur :
v Le donneur doit-être en bonne santé et sans
maladies transmissibles (paludisme, syphilis, hépatite virale B et A ou
infection à VIH/SIDA)
v Il doit être du même groupe sanguin que le
receveur et de rhésus compatible à celui du receveur.
Les conditions qui nous poussent à faire une
transfusion sont :
Lorsque le taux d'hémoglobine est inferieur à 5
gramme pourcent
Quand les conjonctives sont pales
Le malade est Tachycardique et Tachypneitique
Quand il y a présence des signes cardiaque (battement
des ailes du nez, tachypnée, tachycardie,...)
II.7. SONDES
a. Insertion de la sonde
naso-gastrique : La sonde naso-gastrique est une technique
qui consiste à introduire une sonde spécifiquement par le nez
jusqu'à l'Estomac.
Les divers raisons qui nous poussent à placer une sonde
naso-gastrique sont :
Etablir un diagnostique pour identifier la maladie
Evacuer les contenus de l'Estomac, après l'absorption
d'un poison
Fournir une voie d'alimentation au patient qui ne peut pas
prendre l'aliment par la bouche
Prévenir les vomissements postopératoires
Prévenir la formation de gaz dans l'Estomac ou dans
l'intestin par suit d'intervention chirurgicale.
Les sondes gastriques les plus couramment utilisées
sont :
- La sonde de FAUCHER ;
- La sonde de LEVIN ;
- La sonde d'EICHRD ;
Durant notre période de stage, la sonde de FAUCHER
était plus utilisé que les autres.
La sonde de faucher est en caoutchouc avec une longueur de
150cm et 1cm de diamètre. L'extrémité supérieure
forme un entonnoir et l'extrémité inferieure est perforée
de deux orifices l'un latéral et l'autre terminal un index coloré
à 40 ou 45cm de l'extrémité perforée marque la
distance de l'Estomac aux arcades dentaires et indique le point d'arrêt
lors de la pénétration du tube dans l'Estomac. C'est la sonde
qu'on utilisée pour le lavage de l'Estomac.
Technique
La sonde peut être insérée selon la
procédure ci-après :
§ Tous commencent par la préparation des personnes
soignant et ces divers matériels
§ S'approcher du patient et lui expliquer ce qu'on doit
faire sur lui
§ Donner une bonne position une bonne position au
patient, de préférence la position de fouler (qui permet au tube
d'avancer dans la voie digestive)
§ Mesurer le tube pour évacuer la distance
d'insertion (la distance allant du lobe antérieur de l'oreille à
la pointe du nez du patient ;
§ Lubrifier l'extrémité distale de la
sonde ;
§ Donner au patient un verre d'eau fraîche, pour
permettre un bon passage de la sonde au long du tube digestif.
§ Tenir la sonde entre l'index et le pouce en
exerçant un mouvement de rotation lent et doux ;
§ Pousser doucement, lentement mais ferment la sonde
jusqu'au niveau de l'estomac ;
§ Fixer solidement la sonde à la figure du patient
à l'aide d'un sparadrap, après avoir s'assurer que la sonde est
une place dans l'estomac.
Deux moyens nous permettent de s'assure si la sonde est mieux
placée où pas :
Plonger l'extrémité supérieur de la
sonde dans le verre d'eau, si présence de bulle d'aire dans le verre
d'eau ce qu'on n'est pas dans l'estomac et il faut retirer la sonde et
recommencer la technique ;
A l'aide d'une seringue, la connecter à la sonde
à son extrémité supérieure puis, aspirer les
contenus gastriques, si dans l'estomac le contenu gastrique va s'amener.
Les difficultés que, nous avions trouvées lors
du tubage gastrique sont :
Le fluxe de suffocation ;
La morsure de la sonde ;
L'accès du taux avec ouverture de l'épiglotte
favorisent ainsi le passage de la sonde dans la tranchée ;
Le patient tousse ou crache la sonde ;
Le patient vomit.
b. Insertion de la sonde
vésicale : La sonde vésicale est une
technique qui consiste à introduire une sonde de la vessie tout en
passant par l'urètre.
Nous avions utilises deux types de sondes
vésicale :
1. La sonde vésicale intermittente ;
2. La sonde vésicale à demeure.
1. La sonde vésicale intermittente
Est une sonde placée pendant un longtemps, pour
recueillir les urines chez un malade conscient ou inconscient.
Technique
- La femme doit prendre la position gynécologique,
après avoir lui expliquer ce qu'on doit faire sur lui ;
- Le plateau pour le cathétérisme sera
placé entre les jambes de la patiente tout en appliquant les notions
d'asepsie et d'antisepsie lors de la manipulation de matériel ;
- Désinfecter le mont de venus ;
- Tenir le nettoyage de la région génitale (des
grandes lèvres vers la région anale) ;
- Avec l'autre tampon, nettoyer la plus rapprochée des
petites lèvres ;
- De la main gauche, identifier et visualiser le méat
urinaire le pouce et l'index ;
- Retirer la sonde de son enveloppe, se servir de la pince
intermédiaire pour prendre le cathéter, le lubrifier à son
extrémité distale puis la placer dans la réception pour
l'urine ;
- Les moins étant gantées insérer la
sonde à travers l'urètre jusqu'à atteindre la
vessie ;
- Terminer la technique en assurant à la patiente les
soins d'hygiène sur la région vaginale ;
- Noter les observations sur la fiche de la patiente, remettre
en ordre le matériel.
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