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Analyse critique au cinéma. Le cinéma comme arme de destruction massive.

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par André NGANDU SAMBULA
Université de Lubumbashi (UNILU) - Sciences de l'Information et de la Communication (Cinéma et Arts du Spectacle) 2012
  

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Section III : Analyse psychologique ou psychanalytique d'un

film

Terme désignant une connaissance et une thérapie des troubles psychiques. La psychanalyse est assimilée, par un abus de langage, à la théorie freudienne psychanalytique, fondée sur l'hypothèse de l'inconscient et s'efforçant de décrire et de comprendre les relations entre conscient et inconscient.

L'inconscient est défini comme "ensemble des phénomènes psychiques dont nous n'avons pas conscience. En psychologie, domaine du psychisme qui régit les désirs, la mémoire, les peurs, les sentiments et les idées ne sont pas transmis à la conscience. Il se manifeste généralement par ses influences sur le conscient, mais aussi par des phénomènes tels que les rêves et les symptômes névrotiques."45

Pour ce qui concerne l'image animée, il faut savoir qu'à ce niveau c'est notre cerveau qui crée l'image en mouvement ou animée. L'oeil humain est un organe exceptionnel qui présente toutefois des limites : par exemple, si deux images fixes semblables sont projetées très rapidement l'une après l'autre sur un écran, l'oeil n'est pas capable de les distinguer (c'est-à-dire de les voir comme deux images différentes). Le cerveau ne perçoit donc qu'une seule image, continue. Mais si les deux images projetées sont légèrement différentes l'une de l'autre, le cerveau interprète cette différence comme un mouvement, et crée la perception d'une image animée. C'est sur ce principe que repose aussi le cinéma.

1. Analyse de l'image

Cependant, la caméra du cinéma apparaît comme une sorte d'appareil photo capable de prendre 24 images par seconde, en continu. L'invention de la télévision est donc limitée par un obstacle technique important : comment transmettre une image entière ?

46 Encarta, Op.cit

52

Le secret, c'est l'analyse de l'image « point par point » : l'image captée par la caméra de télévision, diffusée, puis restituée par l'écran de télévision est en fait constituée d'une multitude de points (on parle de pixels), suffisamment petits pour que le cerveau se laisse tromper et reconstitue une image réaliste. Les « points » de l'image sont analysés un par un, balayés les uns après les autres. Les premiers systèmes de balayage étaient mécaniques : on projetait l'image sur un disque perforé de trous disposés en spirale, le disque de Nipkow (inventé par l'Allemand Paul Nipkow en 1884), derrière lequel se trouvait une cellule photoélectrique, capable de transformer les informations lumineuses reçues en un signal électrique. Le procédé de Nipkow permettait certes de produire des images, mais elles étaient minuscules, rougeâtres, et d'une très mauvaise définition. La télévision n'a donc pris son véritable essor qu'avec la mise au point d'un procédé électronique (c'est-à-dire à l'aide d'un faisceau d'électrons) d'analyse de l'image.

Ce sont les travaux de l'Allemand Karl Ferdinand Braun qui permettent la mise au point des premiers tubes cathodiques en 1897. Cependant, la définition de l'image obtenue est encore beaucoup trop faible. Il faut attendre 1923, avec la mise au point par le Russe Wladimir Kosma Zworykin de l'iconoscope (premier tube électronique analyseur d'images) et du kinescope (premier tube électronique de visualisation), pour que le principe du balayage électronique puisse s'imposer dans la pratique.

Les images télévisées modernes reposent toujours aujourd'hui sur ce principe : un faisceau d'électrons balaye l'image horizontalement de gauche à droite, puis ligne par ligne (en France, l'image est composée de 625 lignes de 700 points ; certains pays ont adopté d'autres standards). L'image est ainsi balayée 25 fois par seconde, de manière continue.46

47 Ibidem

48 Ibidem

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus