b) LE MODÈLE D'HAROLD D.LASSWELL
Harold D. Lasswell fut l'un des premiers à
s'intéresser à la communication de masse. D'après lui il y
a certains éléments qui peuvent nous permettre de décrire
"convenablement une action de communication,
19 Wikipédia, Op.cit., page consultée en
ligne le 28 mars 2013
24
c'est en répondant aux questions suivantes " : Qui, dit
quoi, par quel canal, à qui et avec quel effet ?"
Mais ce qu'il faut aussi retenir avec modèle de
Lasswell, ce modèle conçoit la communication comme un processus
d'influence et de persuasion, en soi cette théorie n'est pas aussi loin
de ce que nous cherchons à démontrer dans notre travail, ce qui
fera en sorte que de temps à autre dans notre travail nous allons
recourir à cette théorie quoi qu'elle a ses limites, mais nous
allons contextualiser pour ne pas tomber dans les mêmes erreurs que nos
ainés scientifiques, pour ce modèle nous avons comme :
AVANTAGES : L'intérêt essentiel de ce
modèle est de dépasser la simple problématique de la
transmission d'un message et d'envisager la communication comme un processus
dynamique avec une suite d'étapes ayant chacune leur importance, leur
spécificité et leur problématique. Il met aussi l'accent
sur la finalité et les effets de la communication.
LIMITES : Il s'agit d'un modèle assez simpliste. Le
processus de communication est limité à la dimension persuasive.
La communication est perçue comme une relation autoritaire. Il y a
absence de toute forme de rétroaction, et le contexte sociologique et
psychologique n'est pas pris en compte20.
Comme nous venons de le voir, avec ces 2 modèles, la
communication est vue comme un processus linéaire centré sur la
transmission d'informations, en plus, ils présentent des situations de
communication dégagées de tout contexte, c'est à ce niveau
que ces deux modèles pêchent, ils nous présentent le
processus de communication sans pour autant contextualiser la transmission des
informations, on cherche à idéaliser la communication. C'est ce
qui nous fait dire que ces modèles sont tirés des
héritiers d'une tradition psychologique (Béhavioristes). Le
rôle de l'émetteur et du récepteur sont totalement
différenciés. Le récepteur est
20 Jacky Mpungu, Op.cit., 2011
25
considéré comme passif, ce qui est
tronqué car il existe une inter-influence entre l'émetteur et le
récepteur.
Même si ces deux modèles n'étaient pas
vraiment très solides ou soutenus, mais il faut reconnaitre que c'est
avec ces deux modèles qu'on a posé les bases de la communication
dans son sens actuel, et après ces deux modèles de base il y a eu
d'autres notions qui ont été introduites dans ce domaine par
d'autres personnes pour essayer de corriger les défauts des premiers
modèles, c'est notamment des notions de « contexte » et «
feedback », à ce niveau nous avons des modèles comme :
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