Chapitre 2 : Un constat en demi-teinte
1.2.1 La redéfinition d'un système
économique :
Après la seconde guerre mondiale, en juillet 1944 un
énorme meeting eu lieu regroupant 44 nations penchées sur la
reconstruction des états pour définir un système
économique international représenté en autres par le
FMI5. C'était les Accords de Bretton Woods, une vision d'un
futur pacifié, d'une architecture post guerre, d'une économie
égalitaire.
Mais très vite le nom de Bretton Woods a
été remplacé par « Washington Consensus » en
référence de la ville ou était basé cette
institution, et à l'influence des États Unis d'Amériques,
utilisant un maximum de bénéfices à leurs avantages.
Le FMI est une institution publique fonctionnant avec les
redevances des états payés par les taxes perçues à
travers le monde, en charge de surveiller les échanges
économiques des différentes nations, d'en fixer les règles
ainsi que les taux. Mais la mission première du FMI était la
reconnaissance des marchés « bancales » pour anticiper une
autre crise financière semblable à 19306,
fondée sur la confiance de ceux qui était nécessaire pour
une action collective assurant un niveau global pour une stabilité
économique7.
Mais l'esprit de ce FMI a changé est n'est plus
basé sur la reconnaissance des marchés pour anticiper une
éventuelle crise, il est maintenant « the champion market supremacy
with ideological fervor (La suprematie des marches, champion de la ferveur
idéologique).8».
En effet maintenant pour lui assurer des rentrées de
fond nécessaire à son développement il lui est
impératif de faire des pressions internationales en vue d'obliger les
pays à effectuer des restrictions budgétaires, baisse des
dépenses, réduction de taxes ou l'abaissement des taux
d'intérêts, afin de relancer l'économie des pays et lui
assurer les fonds pour la pratique de son mandat. Il a été
créé également, la Banque Internationale chargée de
la reconstruction et du développement ainsi que la Banque Mondiale en
charge de la promotion du développement. À toutes ces bonnes
volontés vinrent s'ajouter en 1945 Les Nations Unis ou une chartre fut
ratifié en vue d'assurer l'égalité entre humains, pour la
protection des droits de l'homme, pour le respect de la dignité humaine,
pour une loi internationale, pour l'apport des progrès significatifs
dans la qualité de vie.
Dans les années 1980 et 1990 les accords de Bretton
Woods étaient plutôt basés sur les bonnes performances
économiques, les privatisations, les restrictions budgétaires ;
la libéralisation des marchés, et les plan
d'austérités, ont étaient loin des idées de
départ. Mais malgré tous ces accords internationaux, les nations
ne purent ou ne voulurent pas combattre ce capitalisme grandissant
privilégiant l'économie sociale.
La volonté des multinationales a été
d'imposer leurs forces économiques aux nations, d'imposer par le capital
une réglementation des échanges en leurs faveurs. Il fallait
faire converger les
5 Voir tableau annexe 2 les pays ayant
participés aux accords de Bretton Woods.
6 Joseph Stiglitz, Globalization and its Discontents P
11
7 Annexe 3, le FMI en un clin d'oeil
8 Joseph Stiglitz Globalization and its Discontents P
13
11
politiques économiques des nations vers les
intérêts des multinationales. Si une chose est bien
évidente de nos jours, il s'agit bien de la transformation des relations
entre les politiques et le business. Il est clairement visible de voir de nos
jours que les deux sont indissociables. Pour un état fort il est
impératif que les deux soient soudés, indissociables.
L'économie mène la politique de nos jours. Nous assistons
également à la concordance de politiques économiques entre
nations afin d'imposer internationalement aux autres nations, une politique
économique qui leur est favorable.
Les organismes internationaux tels le FMI, La Banque Mondiale
et même L'ONU n'ont pas réussis à éradiquer le
pourquoi pour lequel, ils ont été créés. A la base
toutes ces organisations se sont vues confiées des mandats
internationaux, dans le but d'aider les nations faibles, d'éradiquer la
pauvreté, soulager des maux internationaux comme la misère dans
les pays pauvres.
De par sa volonté de libéraliser les
économies des pays, le FMI pensait amener les pays pauvres vers un
développement économique, social et culturel, de sortir ces
nations de leurs situations précaires. Ainsi les restrictions
budgétaires imposées par cet organisme dans les pays asiatiques
ou en Argentine par exemple ont provoqué une réduction des
ressources destinées à l'éducation et aux programmes
sociaux.
Ici nous voyons tout l'effet inverse qui s'est produit, le
résultat de certains bureaucrates suivant aveuglément des
instructions sans même prendre le temps de réfléchir aux
éventuelles conséquences sur la population.
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