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Intégration de la féverole et du pois dans l'aliment du lapin en élevage rationnel algérien. Effet sur les paramètres de croissance et d'abattage.

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par Sofiane AMIR
Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou Algérie  - Magister en Sciences Agronomiques  2009
  

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Conclusion générale & Perspectives

Au terme de notre essai et à la lumière des résultats obtenus, nous retenons les aspects suivants :

L'ingestion d'aliment par les lapins de population blanche est de 98,17g vs 94 vs 92,09g/j respectivement pour les trois aliments expérimentaux : féverole, pois et soja, l'analyse statistique n'a révélée aucun effet significatif de la source protéique, cependant ces résultats s'avèrent globalement modeste par rapport aux consommations enregistrées par BERCHICHE et LEBAS (1988) avec un CMQ = 146g/jour avec un taux d'incorporation de 37% de féverole. Cette sous - consommation peut être attribuée à la forte concentration énergétique des aliments (3170 à 3322 Kcal/kg) et aussi à un probable déficit des protéines de la ration en acides aminées essentiels (BERCHICHE, 1985 ; CARABANO et al, 2008).

Les indices de consommation sont globalement bon, ils sont de 3,55 et 3,39 vs 3,27 respectivement pour l'aliment féverole, pois et soja.

La vitesse de croissance pondérale entre le sevrage et l'abattage (77 jours) est équivalente entre les traitements alimentaires. Elle est en moyenne de 30,78g/j. Nos résultats sont équivalents à ceux rapportés par LOUNAOUCI et al, (2008), mais ils sont inférieurs à ceux enregistrés par BERCHICHE et al, (1995).

Le poids vifs atteint par les lapins à la fin de la période d'engraissement est équivalent entre les trois lots, il est supérieur à 2 kg : 2117 et 2152 vs 2158g respectivement pour les lots féverole, pois et soja

L'incorporation de source locale de protéines n'a pas influencé de manière significative les rendements à l'abattage et la composition de la carcasse des lapins :

- A l'âge de 77 jours, les poids vifs à l'abattage des lapins sont supérieurs à 2kg, la maturité des carcasses dans les trois lots est de 59,43% en moyenne, nos résultats sont conformes à l'optimum admis chez le lapin (OUHAYOUN, 1990).

- Le rendement en carcasse froide des aliments testés est particulièrement élevé, il est en moyen de 66,27 vs 60,9% (OUHAYOUN, 1990).

L'incorporation des graines des protéagineux à des taux très élevés dans l'alimentation des volailles et porcs nécessite un traitement physico-chimique pour inhiber les facteurs anti-nutritionnels (tanins et facteurs anti-trypsiques). Chez le lapin, un de tels procédés n'est pas envisagé compte tenu des performances zootechniques obtenues au court de notre essai. Les travaux antérieurs menés sur l'utilisation des protéagineux par SEROUX (1984); BERCHICHE et al, (1989); BERCHICHE et al, (1995 a et b) et LOUNAOUCI et al, (2008) ont confirmés la bonne transformation par le lapin de ces sources vue ses particularités digestives (insensible aux tanins et peu sensible aux facteurs anti-trypsiques).

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