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Profil épidémiologique et prise en charge de la fracture de la jambe. Cas des cliniques universitaires de Lubumbashi.

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par Serge BILALA NGUMBA
Université de Lubumbashi - Médecine 2013
  

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5. CLINIQUE

a. Interrogatoire précise :

- L'heure du traumatisme,

- Le mécanisme et son importance,

- La notion de douleur vive, craquement et impotence fonctionnelle du membre atteint,

- Les sièges des douleurs car une autre douleur oriente vers d'autres lésions associées,

- Les antécédents du blessé.

b. Examen clinique général

On doit évaluer :

- Etat de conscience, état hémodynamique, respiration

- Etat du reste de l'appareil locomoteur : bassin, rachis, crâne

- Examen somatique : abdomen, thorax, ...

c. Examen loco régional

1°. Inspection : est essentielle car permet non seulement d'évaluer l'état musculo- cutané mais aussi permet de mettre en évidence le siège de la fracture et le déplacement : une attitude fréquente est la rotation externe associée à un raccourcissement. Selon les cas on peut avoir :

§ Une angulation en varus dont le segment inférieur est en dedans,

§ Une angulation en varus dont le segment inférieur est en dehors

§ Flexum

§ Recurvatum.

On peut noter également un oedème, desecchymoses et même des phlyctènes d'apparition tardive.

2°. La palpation : permet de localiser un point douloureux exquis, explorant une zone osseuse directement sous-cutanée et de rechercher des crépitations. Si c'est une fracture ouverte, il faut la classer selon la classification de CAUHOIX et DUPARC ou selon celle de GUSTILLO.

Les pouls périphériques : pédieux et tibial postérieur sont à rechercher car les signes d'une ischémie vasculaire aigue peut se manifester par les quatre P de Griffith : Pain, Palor, Paralysis et no Puls. (MENADIA., 2007).

Le déficit sensitif et/ou moteur en aval peut se voir également.

6. PARACLINIQUES

6.1. La radiographie :

C'est l'examen de choix, après un alignement prudent et une immobilisation par une attelle transparente aux rayons X, un bilan radiologique est demandé.

Il comporte des radiographies de face et de profil de la jambe et des radiographies centrées sur le genou et la cheville. Il précise :

a) Le siège de la fracture qui est défini par tiers

b) Le trait de fracture qui peut être unique (fracture simple) ou complexe (fracture comminutive).

c) Le déplacement de la fracture en 4 types :

- Angulation : dans le plan frontal avec déviation en valgus ou en varus, dans le plan sagittal avec flessum ou recurvatum ;

- Baïonnette : translation d'un fragment par rapport à un autre

- Chevauchement

- Décalage

d) L'existence de trait de refend articulaire

e) L'existence de fractures associées (malléole, plateau tibial, ...)

f) L'existence de fracture isolée de la diaphyse tibiale ou péronière.

5.1. L'échographie : Elle permet la recherche des lésions musculaires et vasculaires.

5.2. Le scanner : permet de donner de détail en cas de fractures complexes

5.3. La biologie : est très importante en cas de bilan préopératoire ; si le cas est à opérer.

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