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Profil épidémiologique et prise en charge de la fracture de la jambe. Cas des cliniques universitaires de Lubumbashi.

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par Serge BILALA NGUMBA
Université de Lubumbashi - Médecine 2013
  

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4.2. Les lésions des parties molles

4.1.1. Les lésions cutanées

La face interne de la diaphyse tibiale est directement sous cutanée, ce qui explique la fréquence des fractures ouvertes. L'ouverture cutanée et l'infection qui en résulte ont des conséquences péjoratives sur la consolidation, voilà pourquoi une fracture ouverte de jambe impose une série de gestes urgents comme : la prévention du tétanos par une sérothérapie, l'antibiothérapie, un parage et fermeture de la plaie, une immobilisation de la fracture,... (ROLLAND E. et al.,1995).

CAUCHOIS et DUPARC ont individualisé trois types d'ouverture cutanée :

a) Type 1 : c'est une lésion cutanée bénigne. La plaie est sans décollement ni contusions et les berges saignent bien après excision économique ; l'évolution de ces lésions vues précocement est favorable après stabilisation du foyer.

b) Type 2 : il existe des diverses lésions cutanées ayant en commun le risque de nécrose cutanée secondaire en regard du tibia, les plaies délimitant des lambeaux de vitalité douteuse, il existe un décollement pré tibial et la plaie associées à une contusion plus ou moins sévère et étendue.

c) Type 3 : elle est caractérisée par l'existence d'une perte substance présidial en regard ou à proximité du foyer de fracture. (MASQUELET AC et al.,1995).

Vers les années 1970, GUSTILLO constate le manque de précision du type III décrit par CAUCHOIX et DUPARC et propose la classification suivante :

1°. Le type IIIA : est caractérisé par une attrition étendue des parties molles qui n'empêchent pas, cependant, la couverture du foyer de fracture. Dans cette sous type, la référence à l'élément cutané n'est pas importante et l'essentiel étant la couverture du foyer.

2°. Le type III B : est marqué par une perte de substance étendue des parties molles exposant le foyer de fracture. L'os à proximité du foyer est lui-même deperiosté. Dans cette sous type il y a une contamination massive.

3°. Le type IIIC : correspond au type IIIB compliqué par une lésion artérielle responsable d'une lésion artérielle responsable d'une ischémie du membre. D'où, la frontière de gravité se situe donc en réalité dans le type IIIA et IIIB (MASQUELET AC et al., 1995).

4.1.2. Les lésions musculaires

Elles sont extrêmement variables en fonction de la violence du traumatisme et de l'importance du déplacement. Elles sont souvent modérées, une simple contusion musculaire, ou une attrition musculaire localisée cependant que le périoste est décollé ou déchiré. La destruction des masses musculaires et de leurs artérioles est responsable d'une ischémie osseuse compromettant la consolidation osseuse, d'une ischémie cutanée et d'une ischémie du membre par la suppression des circulations collatérales(BOURAMDANE NAIMA, 2007).

Il peut aussi arriver dans les lésions musculaires une simple déchirure du muscle par un fragment de la fracture, un traumatisme musculaire modéré accompagné d'un hématome intramusculaire et lorsque cet hématome est volumineux il peut provoquer un Syndrome des loges de la jambe(MENADI A., 2007).

Dans les fractures de jambe par écrasement musculaire, on peut avoir une destruction complète du muscle qui peut entrainer une insuffisance rénale fonctionnelle par libération de myoglobine dans le sang puis organique(MENADI A., 2007).

4.1.3. Les lésions vasculo-nerveuses

1°. Vasculaires : les fractures de jambe restent les grandes pourvoyeuses de lésions vasculaires. Celles-ci surviennent quasi constante sur les fractures ouvertes. Il peut s'agir de contusion, compression ou rupture vasculaire. Il faut craindre la lésion de l'artère poplitée en cas de fracture métaphysaire haute «  Fracture à gangrène de WATSON JONES » surtout si le traumatisme a été violant et à haute énergie(MENADI A., 2007).

2°. Nerveuses : Les lésions nerveuses traumatiques sont peu fréquentes dans les fractures de jambe et la sciatique poplitée externe peut cravater le col du péroné. Les lésions nerveuses ischémiques sont irréversibles et compliquent toute interruption prolongée du flux artériel(BOURAMDANE NAIMA, 2007)

On peut aussi avoir :

- Neurapraxie : compression simple.

- Axonotmésis : section d'un ou plusieurs axones sans que le nerf ne soit complètement sectionné.

- Neurotmésis : perte complète de la continuité du nerf(DAHMANI O. et al.,2009).

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