3.14. Les séjours hospitaliers
Notre étude a révélé que la
durée d'hospitalisation variait entre 2 et 160 jours et les patients
fracturés de la jambe ont été plus hospitalisé dans
une période allant de 2 jours à 27 jours suivi de la tranche de
28 jours à 53 jours.
NOUHOUM A DIALLO dans son étude 56.0 % de patients
n'étaient pas hospitalisés.
Nous pensons que cette différence serait
justifiée par deux raisons : La première est que son
étude était prospective avec une taille de l'échantillon
différente de la nôtre, la seconde serait par rapport aux types de
fractures qu'il a enregistré qui était plus de fractures
fermées stables qui, après une bon moyen de réduction et
de contention, permet aux patients de rentrer à domicile et de suivre le
traitement en ambulatoire.
Nos résultats s'expliquerait par le fait que nous avons
enregistré plus de fractures ouvertes que fermée ce qui fait que
le patient concerné va être hospitalisé afin de bien suivre
une prise en charge adéquate. Nous pensons également que plus une
fracture est fermée et stable plus le séjour hospitalier est
réduit, ce qui serait peut-être notre cas car nous avons
signalé que la plus part de fractures ouvertes ont été
rendue fermée.
3.15. L'évolution
Dans 59,7% de cas, notre étude a
révélé que l'évolution était bonne contre
37,3% des mauvaises évolutions c'est-à-dire
évoluées vers les complications.
En effet, OUSMANE MAIGA, dans son étude a eu presque le
même résultat ; 63,64% des cas l'évolution
était bonne tandis que 36,36% des cas ont été mauvaises.
Ce résultat serait justifié par le fait d'une
bonne prise en charge de la fracture de la jambe, car une prise en charge
précoce et adéquate prévient et évite les
différentes sortes de complications qu'on peut avoir en cas de la
fracture de la jambe.
3.16. Les complications
Dans 61,2% de cas notre étude a
révélé l'absence des complications contre 38,8% de cas de
complications reparties de la manière suivante :
déplacements secondaires dans 18% de cas, les ostéites dans 12%
de cas, les infections cutanées et les thrombophlébites dans
chacun 3% de cas et enfin les cals vicieux et le retard de consolidation dans
chacun 1,5% de cas.
Ce résultat est comparable à celui de NOUHOUM A
DIALLO qui a constaté dans son étude que 64% de cas de fractures
ont évolué sans complications et 36% de cas de fractures ont
évolué vers les complications.
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