CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Les fractures de la jambe ont constitué l'un des motifs
les plus fréquents des consultations dans 11,43% de cas au service de
chirurgie des Cliniques Universitaires de Lubumbashipendant cette
période allant de janvier 2009 au décembre 2012.
Les causes les plus rencontrées étaient les
accidents de circulations routières avec une prédominance de
fractures ouvertes du type II selon CAUCHOIX et DUPARC.
La tranche d'âge la plus touchée était
comprise entre 26 à 38 anssuivis de la tranche d'âge de 14
à 25 ans et les hommes ont été les plus touché par
rapport aux femmes.
Le diagnostic était le plus souvent clinique et la
radiographie standard était l'examen clé de confirmation du
diagnostic.
La plupart de fractures se sont réalisées du
côté gauche et les deux os de la jambe ont étaient les plus
souvent fracturées au même moment.
Hormis les parages chirurgicaux et le traitement
médical, le traitement chirurgical était dominé par les
plâtres cruro-pédieux et les plâtre cruro-pédieux
fenêtré si méthode orthopédique et les fixateurs
externes si méthode sanglante.
L'évolution de ces fractures était le plus
souvent favorable et les complications étaientplus marquées par
les déplacements secondaires et les ostéites.
Ce constat nous pousse à formuler quelques
recommandations :
· Aux autorités congolaises
de :
1°. Réaliser les campagnes de sensibilisation
concernant le code de la routepar le media sous forme de spot publicitaire et
veiller à ce que les conducteurs de véhicules ne soient pas en
état d'ivresse au volant,
2°. Former des conducteurs dans des auto-écoles
responsables,
3°. Supprimer toutes sortes des courtoisies
routières élargies, aux conséquences néfastes sur
la circulation routière.
· A la population Lushoise, d'amener le
plus tôt possible un patient ou une patiente victime d'un traumatisme en
générale et d'une fracture de la jambe en particulier à
l'hôpital après un accident de trafic routier même minime
étant donné le déficit organisationnel de système
de ramassage des blessés dans notre milieu.
· Aux professionnels de la santé,
de :
1°. Conduire une bonne démarche diagnostic en
demandant un cliché radiologique de la jambe lorsque la fracture est
suspectée chez un patient ;
2°. Référer un patient à temps dans
une institution hospitalière plus qualifiée dès le
diagnostic de la fracture de la jambe est posée,
3°. Instaurer une sérothérapie
associée à l'antibiothérapie avant un
éventuelplâtrage ou pose d'un fixateur externe ou autres
matériels, devant toutes fractures ouvertes afin d'éviter toutes
complications graves telles que le tétanos.
· Aux futurs chercheurs, de faire
une étude sur la prise en charge des complications de la fracture de la
jambe afin de voir si la prise en charge utilisée aux Cliniques
Universitaires est bonne ou pas pour permettre l'amélioration et la
performance de la prise en charge.
|