1.3. L'ITRA et la recherche agronomique
L'ITRA a pour attribution de conduire les activités de
recherche-développement dans les domaines des systèmes agraires,
des productions, de la gestion des ressources naturelles, des technologies
alimentaires et de la normalisation. Il comprend une Direction
générale dotée
178 DPDA : Déclaration de politique de
développement agricole.
179 1996-2004 caractérise la période de mise en
oeuvre de la DPDA. Elaborée pour la première fois pour 19931997,
elle fut réactualisée en 1996 pour une durée de quatre ans
de 1996 à 2000, puis une troisième fois sur 2000-2004.
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d'une Direction scientifique, et au niveau des régions,
des Centres de recherche agricole. L'ITRA, résultait du regroupement de
plusieurs instituts de recherche auparavant administrés par la Direction
nationale de la recherche agronomique (DNRA). Il s'agissait de l'Institut
national des cultures vivrières (INCV), l'Institut national des sols
(INS), l'Institut national de la Nutrition et de la Technologie Alimentaire
(INTA), l'Institut de recherche sur le coton et des textiles exotiques (IRCT),
l'Institut de recherche du Café et du Cacao (IRCC) et l'Institut
National Zootechnique et Vétérinaire (INZV).L'ITRA, qui
dépend du MAEP, est responsable des recherches relatives aux
systèmes agricoles, aux productions végétale et animale,
à la pêche, à la gestion des ressources naturelles et aux
technologies alimentaires. Cet institut, dont le siège social se trouve
à Lomé, possède des Centres de recherche agricole (CRA)
situés dans chacune des quatre zones agro-écologiques du pays,
à savoir le littoral à Lomé (CRA-L), la forêt
à Kpalimé(CRA-F), les savanes humides à Anié
(CRA-Sil) et les savanes sèches à Dapaong (CRA-SS). Entre 1997 et
2003, l'ITRA est demeuré majoritairement dépendant du financement
du PNASA provenant en grande partie des prêts de la Banque Mondiale.
L'avenir du financement de l'ITRA demeure très incertain depuis la fin
du PNASA en 2003. De nombreux programmes de recherche ont été
suspendus et seuls les projets soutenus par les réseaux régionaux
disposent d'un appui financier adéquat.
Pour réduire les dépenses publiques du pays sous
pression de ses principaux acteurs financiers extérieurs, le Togo devait
libéraliser son secteur agricole.
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