1.2. Le
sous-secteur des bâtiments et travaux-publics
Dans ce sous-secteur, les interventions ont porté
essentiellement sur l'entretien et la réhabilitation desinfrastructures
routières. Parmi les plus importantes réalisations de ces cinq
dernières années, on peut citer sansêtre exhaustif la
construction de la route Ayos-Bonis, la réhabilitation de la section
Manjo - Loum de la route Loum - Pont du Nkam, la construction en profil
autoroutier de la pénétrante Nord de Yaoundé à
Olembé et la construction de plusieurs ouvrages d'art et
l'aménagement des pistes rurales au titre du Contrat
Désendettement Développement (D) routier.
Au niveau des grands projets routiers, des avancées
notables ont été enregistrées. Il s'agit notamment des
entrées est et ouest de la ville de Douala qui devraient favoriser la
fluidité de la circulation vers Yaoundé et vers le port de
Douala ; le deuxième pont sur le Wouri qui affiche un taux de
réalisation de l'ordre 47% deux ans après le lancement des
travaux.
Ces différentes interventions ont fait passer le
linéaire de route bitumée du Cameroun de 5011km en 2010 à
6 110 km en 2013.
1.3. Le
sous-secteur de la santé
En matière de santé, les actions des
autorités camerounaises ont été orientées dans le
sens de la réalisation des objectifs du millénaire pour le
développement (OMD). A cet effet, plusieurs projets ont
été réalisés et ont permis d'améliorer de
manière quantitative et qualitative les infrastructures sanitaires.
Parmi ces réalisations, nous pouvons citer la construction des
hôpitaux de 1ère catégorie (l'hopital de
référence de Sangmélima, le centre des urgences de
Yaoundé, ...), la création des laboratoires
spécialisés et de l'ouverture des structures sanitaires des
institutions confessionnelles, du secteur privé et des fondations
particulières.
Par ailleurs, les écoles spécialisées de
formation en médecine ont été créées
notamment dans les universités de Yaoundé I, de Douala et
Buéa afin de former un personnel qualifié pour apporter des soins
aux populations. Aussi, des établissements de formation du personnel
médico-sanitaire (infirmière, sage-femme, laborantin, ...) ont
été ouverts.
1.4. Le
sous-secteur de l'éducation
Les actions entreprises dans le sous-secteur de
l'éducation ont visé pour l'essentiel l'augmentation de l'offre
et de la qualité de l'éducation en rapport avec les OMD et
l'adéquation de la formation au marché de l'emploi.
En ce qui concerne l'enseignement primaire, les reformes que
nous pouvons mettre en avant portent sur la construction des salles de classes
et le recrutement des enseignants avec l'accompagnement des partenaires. En
outre, l'enseignement a été ouvert à l'initiative
privé qui bénéficie d'une subvention à
l'enseignement octroyé par le gouvernement. Suite à la
gratuité de l'enseignement primaire, le gouvernement à instaurer
le paquet minimum pour soutenir les écoles primaires publiques.
S'agissant de l'enseignement secondaire, on a assisté
à un renforcement des infrastructures pour les établissements
tant de l'enseignement général que l'enseignement technique.
Aussi, l'on a assisté à l'ouverture de nombreux lycée
d'enseignement général et technique du fait de la mutation des
collèges en lycée. Ce dispositif a été
renforcé par l'initiative privé et confessionnel qui d'ailleurs
affiche les meilleurs résultats dans les examens officiels du
Cameroun.
Pour l'enseignement supérieur, de nombreuses actions
ont été prises afin de former en quantité, à partir
d'une offrefortement diversifiée (publique et privée),
despersonnels hautement qualifiés et faciliter le passage de la
recherche àl'innovation. Au titre de ces actions, nous pouvons citer
sans être exhaustif la professionnalisation des enseignements detoutes
les filières avec la mise en place du système LMD ; la
densification de la carte universitaire (créationde nouveaux
établissements) prioritairementceux à vocation technologiques et
professionnels ; la mise en place d'un fonds d'appui à la
modernisationde la recherche universitaire ; l'utilisation optimale des
nouveaux modes detransmission des connaissances (universitésvirtuelles)
et l'adoption des procédures d'homologation etd'accréditation des
établissements ainsi que leurs programmes de formation.
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