CHAPITRE UN
FORMULATION DU PROBLÈME
ET ÉQUATIONS
Tout indice grec á, â,
ry, ... varie de 0 à 3 et tout indice latin
i, j, k, ... varie de 1 à 3. On
adopte la convention de sommation d'Einstein
aábá = Eá
aábá.
1.1 Espace-temps de base et fonctions inconnues
On considère l'évolution à très
grande vitesse et avec collisions d'un train de particules massives et
chargées , de vecteur-vitesse matérielle u =
(uá), de pseudo-densité constante p0
> 0, de densité de charge e > 0, dans un
espace-temps de Bianchi I (1[84, g), orienté dans le
temps, où, en notant xá =
(x0, xi) = (t, xi)
les coordonnées usuelles de 1[84, avec t qui
représente le temps et (xi) l'espace, g est
une métrique donnée fixée de signature hyperbolique
(-, +, +, +) qui s'écrit :
2gëu
[?águâ +
?âgáu - ?ugáâ]
1
g = -dt2 +
a2(t)(dx1)2 +
b2(t) [(dx2)2 +
(dx3)2] (1.1) où a >
0 et b > 0 sont deux fonctions données de classe
C1 sur 1R dont la variable est notée t. Les
symboles de Christoffel de la connexion de Levi-Civita V
associée à g sont définis par :
rë áâ =
Les seuls symboles rëáâ
non nuls sont les ri i0, r0 et on a :
ii
aÿa
r110 =, r220 =
r330 =b; r011 =
aÿa, r022 = r033
= bÿb. (1.2)
où aÿ = dt . On rappelle que
rëáâ = rëâá. On fait
l'hypothèse que les fonctions ÿaa et bb sont
bornées sur R i.e : C > 0 tel que :
Mémoire de MASTER 4 MOUTNGUI SEE
c?UYI 2010-2011.
1.1 Espace-temps de base et fonctions inconnues
????
< C;
bÿ b
????
???? a aÿ
????
< C (1.3)
On déduit de (1.3) que l'on a , Vt E
1[8+ :
{
a(t) < a0eCt;
b(t) < b0eCt; 1
a(t) < a01 eCt; 1
b(t) < b01 eCt (1.4)
o`u a0 = a(0) >
0,b0 = b(0) > 0.
D'après la loi de Laplace, les particules
chargées en mouvement créent un champ
électromagnétique représenté par une 2-forme
antisymétrique fermée F =
(F0i, Fij) où F0i et
Fij sont respectivement les composantes électrique
et magnétique de F. Nous considérons le cas
homogène où F dépend de la seule variable
t.
L'outil essentiel pour décrire la dynamique des
particules massives et chargées est une fonction scalaire positive
inconnue f de la position (xá) et de
l'impulsion
p = (pá) =
(p0, pi) = (p0,
p) où p = (pi), i = 1,
2, 3, des particules, appelée fonction de distribution des
particules massives et chargées ; f est donc définie sur
le fibré tangent T(1[84) de coordonnées
locales (xá, pá) :
f : T(1[84) ^'
1[84 x 1[84 ~ 1[8+,
(xá, pá) E-
f(xá, pá) E
1[8+.
On introduit un produit scalaire sur 1[83 en
posant, pour p = (pá) =
(p0, pi) = (p0,
p) et q = (qá) =
(q0, qi) = (q0,
q) :
p ' q =
a2p1q1+b2(p2q2+p3q3)
(1.5)
On suppose que les particules ont une masse propre au repos
m > 0. Les particules massives et chargées évoluent
sur la nappe future de l'hyperboloïde de masse d'équation
g(p, p) = -m2. Dans le but de simplifier
les notations, on suppose la masse m normalisée à
l'unité, i.e m = 1. On déduit alors de g(p,
p) = -1 que l'on a vu (1.1) :
v
p0 = 1 +
a2(p1)2 +
b2 [(p2)2 +
(p3)2] (1.6)
où le choix p0 > 0
s'explique par le fait que de façon naturelle, les particules
s'éjectent vers le futur. (1.6) montre que
p0 ne s'annule jamais et qu'en fait, f est
définie sur le sous-fibré de T(1[84) de
composantes locales xá et pi.
Nous considérons le cas homogène où f ne
dépend que de t et de pi.
Les trajectoires des particules sont les courbes s H
(xá(s),
pá(s)) dans le fibré tangent
T(1[84), solutions du système différentiel
:
dxá ds
dpá
= pá; = Pá
(1.7) ds
Mémoire de MASTER 5 MOUTNGUI SEE
c?UYI 2010-2011.
|