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Existence globale des solutions du système couplé maxwell-boltzmann-euler sur un espace temps de Bianchi I.

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par Timothée Raoul MOUTNGUI SEE
université de Yaoundé I - Master 2 2010
  

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Extinction Rebellion

CHAPITRE UN

FORMULATION DU PROBLÈME

ET ÉQUATIONS

Tout indice grec á, â, ry, ... varie de 0 à 3 et tout indice latin i, j, k, ... varie de 1 à 3. On adopte la convention de sommation d'Einstein aábá = Eá aábá.

1.1 Espace-temps de base et fonctions inconnues

On considère l'évolution à très grande vitesse et avec collisions d'un train de particules massives et chargées , de vecteur-vitesse matérielle u = (uá), de pseudo-densité constante p0 > 0, de densité de charge e > 0, dans un espace-temps de Bianchi I (1[84, g), orienté dans le temps, où, en notant xá = (x0, xi) = (t, xi) les coordonnées usuelles de 1[84, avec t qui représente le temps et (xi) l'espace, g est une métrique donnée fixée de signature hyperbolique (-, +, +, +) qui s'écrit :

2gëu [?ág+ ?âgáu - ?ugáâ] 1

g = -dt2 + a2(t)(dx1)2 + b2(t) [(dx2)2 + (dx3)2] (1.1)
a > 0 et b > 0 sont deux fonctions données de classe C1 sur 1R dont la variable est notée t. Les symboles de Christoffel de la connexion de Levi-Civita V associée à g sont définis par :

rë áâ =

Les seuls symboles rëáâ non nuls sont les ri i0, r0 et on a :

ii

aÿa

r110 =, r220 = r330 =b; r011 = aÿa, r022 = r033 = bÿb. (1.2)

aÿ = dt . On rappelle que rëáâ = rëâá. On fait l'hypothèse que les fonctions ÿaa et bb sont bornées sur R i.e : C > 0 tel que :

Mémoire de MASTER 4 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

1.1 Espace-temps de base et fonctions inconnues

????

< C;

bÿ b

????

???? a aÿ

????

< C (1.3)

On déduit de (1.3) que l'on a , Vt E 1[8+ :

{

a(t) < a0eCt; b(t) < b0eCt; 1

a(t) < a01 eCt; 1

b(t) < b01 eCt (1.4)

o`u a0 = a(0) > 0,b0 = b(0) > 0.

D'après la loi de Laplace, les particules chargées en mouvement créent un champ électromagnétique représenté par une 2-forme antisymétrique fermée F = (F0i, Fij) où F0i et Fij sont respectivement les composantes électrique et magnétique de F. Nous considérons le cas homogène où F dépend de la seule variable t.

L'outil essentiel pour décrire la dynamique des particules massives et chargées est une fonction scalaire positive inconnue f de la position (xá) et de l'impulsion

p = (pá) = (p0, pi) = (p0, p) où p = (pi), i = 1, 2, 3, des particules, appelée fonction de distribution des particules massives et chargées ; f est donc définie sur le fibré tangent T(1[84) de coordonnées locales (xá, pá) :

f : T(1[84) ^' 1[84 x 1[84 ~ 1[8+, (xá, pá) E- f(xá, pá) E 1[8+.

On introduit un produit scalaire sur 1[83 en posant, pour p = (pá) = (p0, pi) = (p0, p) et q = (qá) = (q0, qi) = (q0, q) :

p ' q = a2p1q1+b2(p2q2+p3q3) (1.5)

On suppose que les particules ont une masse propre au repos m > 0. Les particules massives et chargées évoluent sur la nappe future de l'hyperboloïde de masse d'équation g(p, p) = -m2. Dans le but de simplifier les notations, on suppose la masse m normalisée à l'unité, i.e m = 1. On déduit alors de g(p, p) = -1 que l'on a vu (1.1) :

v

p0 = 1 + a2(p1)2 + b2 [(p2)2 + (p3)2] (1.6)

où le choix p0 > 0 s'explique par le fait que de façon naturelle, les particules s'éjectent vers le futur. (1.6) montre que p0 ne s'annule jamais et qu'en fait, f est définie sur le sous-fibré de T(1[84) de composantes locales xá et pi. Nous considérons le cas homogène où f ne dépend que de t et de pi.

Les trajectoires des particules sont les courbes s H (xá(s), pá(s)) dans le fibré tangent T(1[84), solutions du système différentiel :

dxá ds

dpá

= pá; = Pá (1.7)
ds

Mémoire de MASTER 5 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

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