CONCLUSION GENERALE
Notre étude portant sur le thème
"Catégories d'assurances automobiles et principes de tarification,
à l'UGAN, agence de Maradi "est à son terme avec des
résultats satisfaisants qui ont conduit à l'atteinte des
objectifs que nous nous sommes fixés dans l'introduction. Mais pour la
réalisation de ces résultats nous avons utilisés un
certain nombre des outils qui nous ont permis de connaitre l'UGAN, ces
catégories d'assurances automobiles et principes de tarification.
Ce stage nous a permis de vérifier l'hypothèse
selon laquelle l'UGAN offre diversproduits d'assurance automobile à
sa clientèle est confirmé. La deuxième hypothèse,
tarification applicable à l'UGAN ne répond pas au besoin des
assuréscar la prime est la plus chèrece qui fait que beaucoup de
véhicules restent encore non assurés. Donc cette hypothèse
est infirmée.
En plus ce stage, nous a permis de nous imprégner de la
réalité du travail sur le terrain que nous jugerons très
instructif. Nous avons senti le rôle important de la théorie qui
accompagne l'étudiant dans la réussite des tâches qui lui
sont confiées mais aussi de voir notre faculté de travailler dans
une entreprise.
Notre séjour à l'UGAN agence de Maradi, nous a
permis de faire les observations suivantes :
ü la négligence de la technique de l'appel pour le
renouvèlement peut causer un manque à gagner important à
l'UGAN. En effet, un récent sondage que nous avons mené lors de
passage à l'UGAN, indique qu'un nombre important de clients n'a pas
été informé à temps pour le renouvellement du
contrat. Il arrive parfois que ce soit le client lui-même qui contacte la
compagnie pour la mise à jour de son contrat. Cette situation, en plus
de la baisse du chiffre d'affaires que cela engendre pourrait à la
longue ternir dangereusement l'image de la société.
ü insuffisance de publicité à l'UGAN
ü en nous référant sur l'enquête
menée au sein de la compagnie, nous avons su que bon nombre de clients
viennent s'assurer sans savoir la signification de la garantie souscrite en
particulier celui de la responsabilité civile.
ü aucun slogan pour l'UGAN ne montre son importance
à la population
ü l'absence d'une connexion réseau entre le
siège et l'agence. Ce qui alourdit les tâches à l'agent
général.
ü Au vue de tout ce que nous avons eu à faire
à l'UGAN agence de Maradi, nous avons constaté qu'une grande
partie du parc automobile Nigérien reste encore non assuré,
malgré l'obligation d'assurance.
Au regard de toutes ces observations nous
recommandons :
ü un système de suivi cohérent doit donc
être institué notamment avec la possibilité d'utiliser
l'écrit pour informer le client de l'expiration du contrat puisque cela
constitue une preuve palpable que le client a bien été
contacté. Cependant, les relances via la messagerie
« SMS » des téléphones cellulaires sont une
piste à explorer du fait que ce bien constitue à l'heure actuelle
un phénomène de mode et vu qu'il est suffisamment
vulgarisé
ü la politique de communication au sein de l'UGAN doit
être fortement dominée par les publicités pour expliquer la
nécessite de ce produit. Aussi, la compagnie peut utiliser des supports
publicitaires tels que les télévisions, les radios et les
journaux etc.
ü d'expliquer au souscripteur le contenu du contrat
d'assurance automobile ;
ü le slogan « UGAN Muna taré da
Ku» qui montre son engagement en cas du risque.
ü de rétablir une connexion réseau entre
l'agent général et le siège. Cela facilitera le travail au
niveau de l'agence et entrainera la sécurisation de toutes les
écritures comptables.
ü Une vaste campagne de sensibilisation est à
mener à ce niveau avec l'implication de toutes les parties
concernées, à savoir les ministères en charge du transport
et de la protection civile, les assureurs, la police nationale, la presse
nationale ainsi que les mairies. Nous jugeons que ce problème n'est pas
seulement économique mais aussi social d'autant plus qu'un fonds de
garantie automobile n'existe pas au Niger actuellement et que par
conséquent certaines personnes victimes de la circulation
routière sont laissées pour compte au bénéfice de
la solidarité familiale qui malheureusement ne répond pas
à la sécurité individuelle.
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