Conclusion Du Chapitre
De tout ce parcours de littérature, il y a lieu de
retenir qu'il n'existe pas de définition précise et unanime de
l'entreprise qui fasse aujourd'hui l'objet d'un consensus entre les
différentes disciplines qui s'y intéressent. Les entreprises
constituent une catégorie hétérogène quant à
la taille, à la nature de l'activité, à la forme
juridique, etc. Trois grandes catégories d'entreprises sont
distinguées selon qu'elles appartiennent au secteur privé, au
secteur public ou au secteur de l'économie sociale. L'entreprise
apparaît aussi comme une unité économique de production et
de répartition, une organisation sociale et un système
politique ; qui sont les 3 dimensions de l'entreprise. Les objectifs, les
finalités de l'entreprise dépendent de son statut juridique et
son caractère dimensionnel.
Une entreprise est initiée et dirigée par un
entrepreneur. Celui-ci est un preneur de risques, un innovateur, un
développeur, un organisateur, un créateur, un inventeur, un
promoteur, un opportuniste.
On peut aussi retenir que l'entrepreneuriat fait l'objet ou
peut correspondre à une ou plusieurs terminologies selon la discipline
du chercheur.
Quatre paradigmes constituent la base ou le coeur du
phénomène entrepreneurial. Les paradigmes d'innovation
(Schumpeter et P. Drucker), d'opportunité (Shane et VenKataraman), de
création d'organisation ou d'entreprise (Gartner et Verstraete) et celui
de la création de valeur (Ronstadt). Toute création
d'organisation provient d'un esprit ou d'une capacité
entrepreneuriale.
Parmi les éléments des motivations et des
compétences entrepreneuriales, la vision et les relations sont
considérées comme d'indéniables facteurs clés du
succès de l'entrepreneur.
Les contraintes auxquelles sont exposés les promoteurs
d'entreprises dans l'environnement sont multiples. Ces contraintes justifient
des limites d'entreprendre et de promouvoir de manière
générale l'esprit d'entreprise. Les principales contraintes sont
de nature administrative, financière, fiscale et culturelle.
CHAPITRE II : L'ENTREPRENARIAT ET
LA CREATION D'ENTREPRISE AU MAROC
Introduction Du Chapitre
Créer son entreprise et la développer n'est pas
une affaire de chance. Réussir cette phase de démarrage
résulte d'une synergie d'éléments que le dirigeant doit
savoir maîtriser pour assurer la pérennité de son
entité.
Le Maroc, pays jeune, engagé dans la voie du
libéralisme, de l'ouverture et de la démocratisation,
connaît aujourd'hui d'importantes mutations socioculturelles,
démographiques, législatives et économiques.
Les entreprises marocaines ne restent pas en marge de ces
mutations, elles aussi vivent de profonds soubresauts. Elles sont contraintes
à adapter sans cesse leur organisation aux changements, à se
moderniser pour pouvoir survivre, se développer et répondre aux
nouvelles exigences du marché.
Engagé dans un processus de développement
économique et social, le Maroc a mobilisé toutes ses ressources
pour vivre cet engagement avec ses nouvelles promesses, ses perspectives, mais
aussi ses durs défis. Pour s'y impliqué en pleine force, le Maroc
s'appuie sur une ressource majeure qui symbolise une richesse
inépuisable: ses hommes et ses femmes.
SECTION 1 : Historique de L'entreprenariat au Maroc
Trois grandes phases constitutives de l'historique de
l'entrepreneuriat marocain:
I.1 Du
début du 20 éme siècle à
l'indépendance:
§ Les lourdes défaites d'Isly (1844) et de
Tétouan (1860)
§ La crise de Tanger en 1905
§ La convention d'Algésiras
§ L'inutilité des réformes et la
continuité des pressions des puissances européennes.
§ Le protectorat
L'ouverture (forcée) des frontières aux
capitaux et à marchandises européennes.
Des droits et des privilèges économiques
offerts aux étrangers
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