Choix d'investissement et modes de financement des entreprises. Cas du groupe Barka.( Télécharger le fichier original )par dalhatou amadou aboubacar supà¢â‚¬â„¢management Maroc/fes - master en ingenierie financiere 2015 |
C) Le coût de l'endettement Le coût d'un emprunt est le taux « t » tel que :n M0 = Ó PPLi + FFi (1-T) i=1(1+t)i Avec : - M0 : le montant de l'emprunt. - t : le taux actuariel de l'emprunt. - PPL : le principal de l'annuité. - FF : les frais financiers. -T : le taux d'imposition (30%) D) Le coût du crédit-bailSelon le même principe, le coût du crédit-bail est exprimé par le taux actuariel « t » tel que : n M0 = Ó Li (1-T) + Ai.T i=1 (1+t)i Avec : -M0 : le montant du financement par crédit- bail ; Li : les loyers versés à l'année i. - T : taux d'imposition ; t : le taux actuariel exprimant le coût du crédit-bail. - Ai : dotation aux amortissements du bien financé par crédit-bail à l'année i. Remarque : Ai .T : représente l'économie d'impôt à laquelle renonce l'entreprise lorsqu'elle recoure à l'option de crédit-bail. La valeur de rachat est prise en compte dans l'évaluation de la rentabilité de l'investissement. E) Les décaissements nets actualisésLa comparaison entre les différentes formules de financement peut aussi être faite sur la base des décaissements nets actualisés : il s'agit d'établir pour chaque type de financement un tableau des encaissements et décaissements et d'en calculer la VAN ; le financement à retenir est celui qui donne la VAN la plus élevée (ou bien la somme des décaissements nets actualisés la plus faible). Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 36 Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka Chapitre II. Les principales sources de financement des entreprises La comparaison doit être faite en tenant compte de l'incidence fiscale, c.à.d. les économies fiscales qu'entraîne la déductibilité de certaines charges (dotations aux amortissements, frais financiers, redevances crédit-bail...). F) L'existence d'une structure de financement optimale de l'entreprise : théorème de Modigliani-Miller (Anne Gualino, finance d'entreprise, éditionextenso ; 2009 pages 464) À ce niveau nous allons voir qu'une bonne partie de la recherche financière moderne a consisté à détruire des mythes : -la première est l'existence d'une hiérarchie des sources de financement en fonction de leur cout. - la second est l'existence d'une structure de financement optimale.
Fondamentalement une entreprise ne crée pas de la valeur en gérant son passif. Autrement dit la valeur d'une entreprise ne dépend pas de la façon dont elle se finance. Cela veut dire que l'on ne modifie pas le cout du financement en non modifiant la structure. Le cout moyen pondéré de capital CMPC ne change pas du fait des réaménagements des sources de finanement.en effet cétérus parivus une entreprise endettée ne vaut pas moins qu'une entreprise non edettée.si le cout de la dette s'avère inférieur au cout des fonds propres on peut penser réduire le cout moyen en s'endettant. Toutefois il ne s'agit que d'une illusion : ce que l'entreprise gagne en s'endettant a un cout moindre, elle le perd par une augmentation du cout de ses fonds propres. Plus l'entreprise s'endette plus son risque financier augmente et plus le Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 37 Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka Chapitre II. Les principales sources de financement des entreprises Taux de rentabilité requis par l'actionnaire augmente. Le mécanisme laisse le cout, moyen pondéré du capital inchangé. Puisque l'actionnaire peut défaire au niveau de la gestion de ses actifs. Ce que fait l'entreprise pour gérer son passif, il n'existe des gestions de passif optimal. |
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