3.2.3. Statistiques liées au bétail
transféré
V' Répartition du cheptel transféré
en fonction de l'espèce
Le tableau 6 nous renseigne sur le cheptel des
bénéficiaires, qui est à majorité constitué
de petits
ruminants (69,2%) et en minorité de porcins (6,7%).
Tableau 6 : Répartition du cheptel
transféré en fonction de l'espèce
Espèces
|
Nombre de têtes
transférées
|
Pourcentage
|
Petits ruminants
|
135
|
69,2%
|
Bovins
|
28
|
14,4%
|
Porcins
|
13
|
6,7%
|
Volaille
|
19
|
9,7%
|
Total
|
195
|
100,00
|
Source : L'auteur à partir des
données de l'étude «Social protection and graduation:
Case of Heifer-In-Trust in Burkina Faso», 2014.
V' Evolution d'ensemble du cheptel (Cf. Annexe
1)
Le graphique 6 présente l'évolution du cheptel,
toutes espèces confondues. Cette évolution est
appréciée grâce au calcul du taux de
croissance des troupeaux ; ainsi, par exemple un taux de
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croissance positif signifie que l'évolution est
positive. Il ressort qu'il y a presqu'autant de bénéficiaires
ayant fait croître leur bétail (38,8%) que de
bénéficiaires ayant perdu des têtes (40,8%). Par contre, il
y a deux fois moins (20,4%) de bénéficiaires ayant vu leurs
troupeaux inchangés en termes de nombre que de
bénéficiaires ayant perdu des têtes (40,8%).
Graphique 6 : Evolution d'ensemble du cheptel
(en pourcentage)
Négative Stable Positive
40,8
Evolution d'ensemble du cheptel (en
pourcentage)
Evolution
20,4
38,8
Source : L'auteur à partir des
données de l'étude «Social protection and graduation:
Case of Heifer-In-Trust in Burkina Faso», 2014.
Ici, il convient de souligner que dans l'analyse
économétrique qui suivra, nous assimilerons le taux de croissance
stable au taux de croissance positif. Pour cause, la période
considérée (05 ans) n'est pas suffisamment longue pour dire qu'un
bénéficiaire ayant réalisé un taux de croissance
stable a « échoué ». D'autant plus que les personnes
qui sont dans ce cas ont fourni des efforts pour maintenir leur bétail
en vie.
? Croissance du cheptel en fonction de
l'espèce
Le graphique 7 fait ressortir les disparités de
croissance en fonction de l'espèce. Il montre que les bovins sont
l'espèce pour laquelle est enregistrée la plus grande croissance
positive (66,7%). De plus les bovins sont également l'espèce
où il y a eu la deuxième plus grande croissance stable (20%),
après les petits ruminants (22,5%). Cependant, la volaille a connu la
plus importante croissance négative (75%) et n'a pas connu de croissance
stable (0%). Cela s'explique d'une part, par la résistance du gros
bétail notamment les bovins, aux conditions agro-climatiques du Burkina
Faso (LANKOANDE et SUMBERG, 2014). D'autre part, les maladies aviaires ainsi
que la facilité dans la vente de la volaille pourraient expliquer ce
fort taux de croissance négative au niveau de la volaille.
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Graphique 7 : Croissance du cheptel en fonction
de l'espèce (en pourcentage)
Croissance du cheptel en fonction de l'espèce
(en pourcentage)
Petits ruminants Bovins Porcins Volaille
Croissance Négative Croissance Stable Croissance
Positive
75
80
66,7
40
60
20
0
45,1
22,5 20
13,3
32,4
37,5
12,5
50
0
25
Source : L'auteur à partir des
données de l'étude «Social protection and graduation:
Case of Heifer-In-Trust in Burkina Faso», 2014.
L'étude de cas a révélé les effets de
certaines variables sur la performance de la capitalisation animale. Cependant,
ces effets sont-ils significatifs ?
Le chapitre qui suit va s'intéresser à cette
interrogation. Plus spécifiquement, il sera question de
l'appréciation des déterminants de la performance de la
capitalisation animale.
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