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à‰valuation des réalisations et la réussite économique d'une entreprise.

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par Delphin DELPHIN NSENGHA MANGHA DYUBA DELSEN
INSTITUT SUPERIEUR Dà¢â‚¬â„¢ETUDES SOCIALES  - Licence 2013
  

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c. La correction éventuelle de la situation

L'étude minutieuse des causes qui ont engendré les écarts permettra aux dirigeants de redresser urgemment la situation et d'éviter le renouvellement des écarts à l'avenir car la flexibilité et l'actualisation en vue de l'adaptation l'obligent.

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encore temps. Il ne sert à rien de se concentrer sur le passé, les regrets sont et resteront toujours stériles. Il faut rattraper ce qui est encore rattrapable.

Selon les cas, il faudra mettre en action des moyens supplémentaires ou même réviser en baisse les objectifs ou les réformer. Comme le corps infecté a difficile de fonctionner normalement et de jouer son rôle entant que tel, de même une production entachée d'erreurs se voit incapable d'atteindre les objectifs.

Si nous nous arrêtons aux erreurs commises sans chercher la thérapie rapide pour éradiquer ces infections, l'entreprise tout entière plongera dans la faillite. Les chefs doivent donc chercher des voies et moyens pour arriver à remettre le train sur le rail, à faire décoller les opérations avec un vent nouveau dans la certitude de réussir. Toute action, qu'elle soit bonne ou mauvaise produit aussi une réaction de sa nature.

d. La sanction des acteurs

Selon la nature des résultats, les acteurs sont sanctionnés favorablement ou défavorablement :

1)si les résultats sont favorables, le chef n'hésitera pas à exprimer sa satisfaction. En effet, lorsque les instructions sont respectées et les objectifs atteints dans les délais fixés, il est idéalement recommandé de récompenser les collaborateurs ayant réalisés un tel record.

La récompense peut consister aux encouragements ou aux éloges, aux primes, aux gratifications, à l'augmentation des salaires, aux promotions et aux autres avantages.

? Récompenser une belle action de performance motive les ouvriers à : faire confiance à l'entreprise et aux chefs, à aimer l'entreprise et à donner le meilleur d'eux même, à créer l'émulation parmi eux, à les pousser à la créativité dans l'accomplissement de leurs tâches, à se perfectionner davantage, à utiliser les outils de travail avec respect et à s'approprier les objectifs de l'organisation.

La sanction favorable ne profite pas uniquement aux employés performants, mais elle est également un signal fort aux travailleurs médiocres qui les stimule à faire mieux afin de contribuer à la matérialisation de la vision organisationnelle et d'être des plus-values pour la firme.

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2)Si les résultats sont défavorables, le chef ne se hâtera pas à se décourager et à se fâcher. Il devra tout d'abord chercher à connaitre précisément les causes de ces résultats maigres. Lorsque les causes touchent la mauvaise gestion du poste de travail par le collaborateur concerné, le chef envisagera soit la formation de l'agent ou le renforcement du dispositif général, soit la révision des objectifs, l'adaptation des outils du travail, l'ajustement des méthodes et procédés, etc.

La sanction négative peut consister à l'orientation nouvelle, à la permutation et même à l'élimination de l'agent c'est-à-dire le licenciement. Le licenciement provoqué par une mauvaise gestion du poste de travail, par le manque de respecter les principes liés à la production et par la violation de procédures de manipulation de l'outil de travail, reste une peine capitale dans le domaine du contrat de travail.

Cette sanction négative est souvent utilisée lorsqu'on constate l'impossibilité de relever les écarts engendrés par les résultats produits par l'ouvrier. A ce fait, l'entreprise prendra une décision radicale à l'égard de l'employé en question car le tout premier objectif de toute activité économique est de maximiser la production en matérialisant les buts qui ont été fixés.

Elle part du principe Taylorien de « the right man on the right place » et pas le contraire. Ce principe vise à ce que chaque tâche de l'organisation soit gérée et exécutée par des personnes douées, génies dans le but de respecter l'économie du gaspillage : gaspillage du temps, gaspillage des moyens financiers et matériels, gaspillage de l'énergie productrice et le gaspillage de compétitivité et de performance de la société dans son environnement.

Pour rendre l'évaluation des réalisations plus rapide, bénéfique et pour que ses résultats soient satisfaisants, il faut :

? Utiliser sur chaque poste de travail un travailleur doué pour la tâche,

? Lui accorder tous les moyens nécessaires pour une meilleure exécution de sa charge,

? Le mettre dans un environnement serein et indispensable respectant toutes les normes ergonomiques du travail,

? Le motiver en lui octroyant une rémunération digne de sa fonction, des primes et des avantages sociaux de manière équitable,

Les dirigeants doivent mobiliser et développer les ressources de leur personnel pour construire en eux des compétences, des talents, des habiletés c'est-à-dire des

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? Lui fixer un nombre d'objectifs à atteindre dans le temps en lui expliquant clairement ce que l'entreprise attend de son travail,

? Lui donner des principes directeurs selon les différentes étapes pour la réalisation de sa fonction,

? Un contrôle régulier et permanent de son travail dans sa quantité et sa qualité ainsi que dans l'observance de ses exigences.

Par ces préalables, l'évaluation des réalisations sera plus sûre et rapide, elle ne rapportera que des résultats positifs, réussis et parfaits en vue de permettre à l'organisation de croitre.

Expliquons profondément ces préalables afin de faire comprendre la réussite de l'évaluation des réalisations au sein d'une entreprise.

1. Utiliser un travailleur doué et génie à chaque poste de travail

Souvent les erreurs petites ou graves surviennent lorsque l'on ne connait pas suffisamment ce que l'on fait. L'individu qui assure en ayant un manquement de qualifications ou de pratiques ne pourra jamais se redouter de rien pendant que les choses tournent mal. Il sera néanmoins observateur de sa mauvaise manipulation des paramètres lors du contrôle des résultats définitifs. Cet état de chose rendrait le système inefficace, moins compétitive sur le marché concurrentiel.

Utiliser un ignorant, c'est vivre avec une infection dangereuse ou une bombe latente qui n'explosera que pendant la production finale et qui risque de détruire tout le système. C'est pourquoi il est très intelligible d'employer des personnes dont leurs talents, leurs compétences et habiletés répondent totalement aux besoins et aux exigences de la tâche.

Il faudrait identifier lors du recrutement les compétences de chaque salarié pour ainsi les adapter aux besoins propres de l'organisation et même du poste qui sera sous sa charge.

Comme nous l'avons souligné, l'emploi des personnes doués et efficaces pour la tâche permettra à l'entreprise de gagner en temps, en quantité, en qualité de produits, en énergie de production, à l'économie du gaspillage,...

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connaissances pratiques et le savoir faire en vue de résoudre avec ingéniosité toutes les situations professionnelles liées à la production et aux principes conduisant aux résultats meilleurs.

La DRH doit valoriser le savoir faire du personnel en lui donnant l'opportunité d'évoluer en s'appuyant sur : la confiance dans ses compétences et son expérience, en vivant les expériences de réussite et ayant le sentiment d'efficacité personnelle et collective.

Les chefs doivent susciter la créativité dans le chef des salariés pour permettre à l'entreprise de bénéficier de leur génie en faisant un meilleur travail, en produisant des biens et services en quantité suffisante et en qualité supérieure, en impulsant toute l'entreprise à aller en avant sur tous le plan économique.

Employer les spécialistes du domaine dans chaque secteur d'activités, permettra également à l'organisation de réduire considérablement les accidents professionnels, de réduire l'incertitude des résultats définitifs de productivité et d'échapper à la faillite brisque de cette dernière car on sera convaincu d'avoir des meilleures réalisations en travaillant avec des individus regorgeant des ressources indispensablement bénéfiques, excellentes, de diminuer le coût de production car la main d'oeuvre mise en action agirait avec efficacité et efficience pour la réussite certaine des opérations.

Ceci permettra enfin à l'entreprise de se développer, d'attirer et de fidéliser sa clientèle, d'être plus performante, plus efficace et plus compétitive dans un milieu à forte concurrence. Toute société qui se veut une réussite économique vraiment réussie, doit employer des personnes plus-values dans le but d'augmenter considérablement la rentabilité ou les bénéfices qui sont un élément clé, moteur et impulsif de toute activité professionnelle.

2.Les moyens nécessaires pour mieux exécuter sa tâche

Toute activité a un coût de production. L'entreprise doit mettre à la disposition de son personnel tous les moyens nécessaires tant matériels que financiers pour lui simplifier l'exécution de sa fonction.

Les moyens qui concourent à la réalisation de la tâche doivent être disponibles dans le temps, et c'est notamment : - tout l'équipement, l'outil de travail, la tenue complète de travail,... selon la nature des activités, les différents moyens doivent être mis à la disposition

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des ouvriers. Les moyens techniques et matériels doivent être en bon état d'utilisation pour permettre un fonctionnement normal, rapide, efficace et impulsif à la rentabilité.

En utilisant des personnes plus-values avec des moyens technico-matériels adéquats, l'entreprise produira et créera des valeurs nouvelles qu'elle n'a jamais réalisées. Mais, au moyen d'une stratégie d'emploi des génies avec des matériels adaptés à la tâche, la réussite économique sera certaine et parfaite.

3.Un environnement serein et meilleur

Humaniser le milieu socioprofessionnel est aussi un atout pour le succès des activités de production des biens et services.

Il est important de placer son personnel dans un endroit qui respecte le mieux possible les conditions ergonomiques du travail, toutes les normes de sécurisation des ouvriers sur le lieu professionnel et toutes les règles d'hygiène de santé des humains.

La qualité du travail n'implique pas uniquement une bonne rémunération, l'emploi des personnes douées, mais également l'assainissement du lieu de travail dans le but de permettre le bon fonctionnement des tâches.

a. L'évaluation des relations interprofessionnelles

L'évaluation ne devrait pas uniquement se limiter aux simples individus et à la production. Elle devrait s'élargir aussi dans le domaine du climat social qui est pour nous un grand facteur de l'équilibre économique et de la croissance productrice solide pour un véritable progrès de la société.

Cette évaluation du climat social devrait rester comme un mécanisme de persuasion quant à la proximité de la synergie socioprofessionnelle qu'à la détermination générale solide de la chasse des objectifs.

Définition : l'évaluation des relations interprofessionnelles est un système de contrôle permanent de mouvements de contact de communication ou des liens de dialogue entre membres d'une organisation bien déterminée, démontrant le degré de collaboration et de compréhension pour un but commun.

Les responsables de différents départements sont de toute évidence appelés à favoriser et à soutenir toute action visant à accroitre la dimension des bonnes relations

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C'est aussi une étude de température sociale de comportements harmonieux ou inouï tendant à découvrir et à montrer l'allure, le niveau de cohésion professionnelle parmi les ouvriers.

Ainsi dit, toute entreprise est appelée à apprécier les relations interpersonnelles de ses salariés pour avoir la certitude de réussite économique et sociale. C'est pourquoi les relations sur le lieu de travail doivent être bien soignées, nourries d'une harmonie mutuelle afin d'oeuvrer d'un commun accord pour un gain collectif.

Pour cela, les décideurs doivent mettre totalement l'accent sur l'appréciation du climat social dans le but de rendre les travailleurs en une véritable équipe de football oeuvrant dans la synergie solide, déterminée à gagner la compétition qu'est, la matérialisation de la vision organisationnelle.

Un environnement serein tient aussi compte du climat social et des relations interprofessionnelles qui règnent au sein de l'organisation. La valeur qu'on accorde au climat social nous laisse croire sûrement qu'il n'est pas bon de se focaliser seulement sur les ressources matérielles et sur les opérations de production, mais il faut aussi s'engager dans la lutte du maintien d'une bonne harmonie sociale agréable favorisant des meilleures relations interpersonnelles dirigées, orientées vers l'atteinte des objectifs.

Nous évoquons ici le maintien d'un bon climat social parce que la synergie de production a besoin des individus qui se considèrent mutuellement et qui se respectent selon la divergence de leurs connaissances, leurs compétences et leurs habiletés. Tout le monde désire échanger, partager avec les autres, il a besoin d'être soutenu par son entourage dans tous les cas, il souhaite d'être entouré des individus avec lesquels il peut coopérer pour l'intérêt général, il cherche aussi d'être aimé et de se sentir libre de s'exprimer en vue de se s'intégrer ou de se socialiser.

Un bon Manager doit veiller à ce que la synergie sociale domine sur les divergences culturelles, tribales, linguistiques, raciales, etc. cette harmonie sociale doit créer l'esprit d'équipe parmi les différentes personnes qui forment le personnel de l'organisation. Cet esprit d'union va pousser les ouvriers à se concentrer sur les intérêts communs et sur la vision organisationnelle.

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interpersonnelles dans le but de maîtriser à mieux l'aspect le plus puissant et le plus complexe de toute la vie professionnelle : «la cohésion, les relations ».

Si l'on négligeait d'améliorer les relations entre groupes d'individus évoluant ensemble, l'on risquerait de créer un climat d'hypocrisie qui dissocierait mystérieusement la cohésion de production. Le climat de méfiance constitue un grave danger pour la survie de l'entreprise. Il se présente à nos yeux comme une explosion négative brisque, une bombe latente, une mine de l'incertitude. C'est pourquoi, il est beaucoup plus important de contrôler et d'évaluer les relations interprofessionnelles pour ne pas gêner la cohésion économique des activités.

La communication doit être interactive et sincère entre tous les membres du système puisque la vie professionnelle met en commun des gens des différentes races, différentes tributs et différentes langues, lesquels doivent coopérer totalement pour la bonne marche des opérations. Les relations entre ces différents groupes de gens jouent deux rôles puissants : celui de motivateur et celui de destructeur de cohésion sociale.

Un bon manager devra donc mettre en exergue des politiques qui devront stimuler la promotion pertinente de l'équilibre socio communicationnel dans le milieu du travail pour solidifier la synergie des salariés. Il doit être pragmatique en permettant aux employés de vivre les uns avec les autres dans l'harmonie quelles que soient les divergences.

4.La motivation des salariés

La motivation est un acte par lequel un supérieur pousse à l'action ses subalternes pour atteindre les objectifs fixés. C'est aussi une politique qui consiste à activer, à stimuler et à inciter les agents à accomplir de bon gré leurs tâches de manière motivée.

Pour cela, l'entrepreneur doit prendre en compte les intérêts des travailleurs en leur accordant une rémunération descente, des primes méritoires et des avantages sociaux dignes de la fonction et du rôle qu'ils jouent dans le processus de production.

En fait, la motivation n'est pas seulement matérielle ou pécuniaire, elle est également psychologique ou morale. La motivation psychologique consiste à expliquer au personnel de façon claire et nette la raison d'être de l'entreprise, son plan directeur des activités, des objectifs qu'elle poursuit, des moyens mis en oeuvre pour y arriver, du rôle combien louable qu'il joue et de l'importance que lui accordent les dirigeants. L'on doit lui

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expliquer aussi les menaces et les difficultés que l'entreprise subit, les performances et les échecs afin de le pousser à s'investir davantage en s'appropriant la vision et les objectifs organisationnels.

Le top management doit prendre le temps de faire intérioriser aux employés tout ce que l'entreprise fait, ce qu'elle vise, sa projection stratégique à court, à moyen et à long termes, ses forces ainsi que ses faiblesses. Il doit pousser l'ouvrier à aimer son travail, à faire mieux dans sa tâche en lui expliquant le bénéfice et l'intérêt qu'il pourra en tirer car toute activité humaine est fonction d'intérêts. Le revenu augmente lorsque l'on exécute mieux sa tâche et l'on prend en main la vision de l'entreprise.

Aussi longtemps que le moral sera élevé et chaud dans les agents, le travail sera pris et exécuté avec beaucoup de détermination, avec plus de fiabilité et plus de fierté.

Une motivation réussie qu'elle soit matérielle ou psychologique ne se vérifie pas automatiquement sur le champ. Elle consiste à vérifier la valeur des actes que posent les salariés, leurs rendements et les résultats qu'ils obtiennent, la quantité et la qualité du travail exécuté et la cohésion de la synergie professionnelle. L'optimisation de ces éléments démontrera alors la validité et l'importance que revêt la motivation professionnelle.

Etre motivé ou motiver les autres ne vient pas d'un rien, c'est une activité qui demande des stratégies psychologiques de gestion, une planification financière de dépenses et des résultats positifs de réussite durable de cette opération dans la production, à court, moyen et long termes.

5.La liste d'objectifs

Le sommet stratégique est appelé dans ses attributions à fixer les objectifs que chaque poste de travail doit atteindre dans les délais précis. La liste devra contenir tous les objectifs allant du premier au dernier, du prioritaire à l'ordinaire, du grand au petit et cela dans le moindre détail.

C'est sur base de la liste d'objectifs que le travail sera fait et exécuté. L'ouvrier en charge du poste de travail devrait alors avoir la connaissance nette et claire de ce que l'entreprise attend de lui, à mobiliser son talent pour satisfaire totalement l'employeur et pour répondre parfaitement aux exigences de sa fonction.

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Voici une simulation de la liste d'objectifs à atteindre pour un chauffeur industriel de mines : par exemple :

+ arrivée obligatoire à 7h00 dans les installations portant sa tenue de service,

+ vérification technique rapide de l'engin pendant 15 minutes,

+ début de courses à 7h30,

+ accomplir 30 tours de transport des minerais de la carrière vers l'usine,

+ réaliser en moyenne 350 tonnes de produits par jour,

+ le travail doit prendre au maximum 10h par jour, de 7h30 à 17h30.

Cette manière de chronométrer les tâches et les objectifs permettra aux travailleurs de poursuivre leur travail avec contrôle et vigilance. C'est pourquoi il est très nécessaire de lister pour tous les salariés les objectifs à atteindre par leurs tâches qu'ils soient de l'administration ou de l'exécution, du commandement ou de la production. Ceci aidera à rendre plus simple l'évaluation des réalisations pour tout le système.

6.Les principes directeurs à suivre sur le poste de travail

Les principes directeurs sont les cadres qui régissent le fonctionnement et la survie de l'outil de travail pour permettre une production meilleure de croissance économique. Selon les outils de la planification opérationnelle, nous classifions ces principes liés à l'emploi en trois :

y' les politiques, y' les procédures, y' le règlement. a. Les politiques

Les politiques sont un ensemble des cadres, des limites à l'intérieur desquels se prennent des décisions qui sont liées au travail, au poste de travail et à la charge que l'on a au sein de l'organisation, lesquels doivent être conformes aux objectifs fixés. 1.

Ces politiques sont élaborées tout d'abord par le sommet stratégique et dans la suite, l'ouvrier en charge d'une tâche donnée pourra également prendre des décisions relatives

1 CLAUDE MWILAMBWE, Planification des ressources humaines, Notes inédites de cours, L2 GRH, ISES, Lubumbashi, syllabus,2012-2013, p.22

Cet outil de la planification opérationnelle est aussi un moyen d'observation qui facilite l'évaluation des réalisations au sein de l'entreprise. Il permet enfin, une

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à son emploi en vue de résoudre une situation embarrassante. Ces décisions doivent être en accord avec les objectifs fixés par l'organisation.

b. Les procédures

La procédure est une suite ou un cheminement des opérations dans un ordre bien déterminé pour atteindre un résultat précis.

Elle se présente aux yeux des travailleurs comme un guide de toutes les actions que l'entreprise pourra entreprendre pour permettre ainsi à ces derniers d'aller vite et bien.

Les procédures permettent à tout le monde d'agir de la même façon, ce qui facilite le contrôle et même l'évaluation des résultats. Grâce à elles, il n'y a pas risque d'oublier un détail important dans le processus de production des biens ou services.

Elles apparaissent sous forme des listes, des calendriers, des tableaux en vue de donner au personnel la démarche à suivre pour chaque opération, la séquence chronologique et les différentes étapes à franchir pour arriver au résultat final.

Pour tout travail qui se répète, il est intéressant d'avoir une procédure fixe pour permettre aux salariés de gagner en temps. On ne peut donc pas changer ni utiliser deux procédures pour une seule tâche, cela retarderait les résultats dans la quantité.

Les procédures sont une clé de réussite professionnelle, elle épargne l'entreprise de l'incertitude et du hasard dans les activités qu'elle programme. Recourir à elles reste le seul moyen de produire des biens ou services de grande valeur et de grand prix, en grande quantité et en qualité supérieure, exceptionnelle sans aucun défaut de forme.

Le top management doit élaborer des procédures efficaces, efficientes et adaptées aux opérations qu'il a l'honneur de diriger. Il doit les produire pour chaque poste de travail, pour chaque emploi, pour chaque tâche et pour chaque activité génératrice des revenus que l'entreprise exploite.

Chaque opération ou chaque tâche de l'organisation doit avoir sa propre procédure conçue uniquement pour elle, échelonnée en étapes, de l'encours jusqu'aux résultats définitifs.

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vérification ou un contrôle très rapide, très objectif et très certain. Il est possible voire important de concevoir des procédures qui contiennent des règlements.

c. Les règlements

Un règlement est un ensemble des règles, des prescriptions relatives à un groupe, une communauté ou une entreprise qui guident tous les mouvements ou toutes les actions et affaires internes. C'est aussi une décision qui impose de faire ou de ne pas faire quelque chose dans le but de faire marcher tout dans l'ordre et dans la certitude en imposant un comportement qui ne se discute pas. c'est un guide d'actions qui indique simplement l'action à faire ou à ne pas faire.

C'est en fonction du règlement que toute activité professionnelle pourra commencer et c'est également grâce à ce dernier que chaque tâche prendra fin.

Par exemple : tout agent doit être en tenue de service avant d'entrer dans les installations ; tout acte de vol au sein de l'entreprise occasionne automatiquement le licenciement,...

Le chef supérieur avec tout son staff doivent produire des règlements relatifs aux procédures de travail et au comportement vis-à-vis des collaborateurs, des supérieurs et vis-à-vis de l'entreprise. C'est au moyen de ces règlements que tout ce qui se fait dans l'entreprise sera guidé, dirigé, jugé et sanctionné.

Tout comme chaque tâche a ses objectifs propres, de même chaque procédure devra quasiment avoir son propre règlement pour qu'elle soit totalement efficace et solide.

Ainsi donc, les principes comprenant des politiques, des procédures et des règlements doivent régir seuls les différentes activités qui font que l'entreprise existe et en plus, leur mise en oeuvre doit être contrôlée régulièrement afin de donner la chance à cette dernière de devenir compétitive dans son environnement.

7. le contrôle du travail accompli

Le contrôle est une activité managériale qui consiste à vérifier si tout s'est passé conformément aux programmes adoptés, aux ordres donnés, aux principes et aux plans élaborés.

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Mettre une opération en action en est une, mais vérifier sa validité et son effectivité en est une autre. Le manager doit initier des opérations de contrôle sévère avant l'exécution du travail, pendant et après le travail pour s'assurer que ses collaborateurs et ses agents n'ont pas perdu de vues les objectifs qui leur sont assignés.

Toute entreprise qui veut réussir le plus longtemps possible doit contrôler régulièrement de manière permanente les activités et les tâches de son personnel afin de mesurer les progrès accomplis, d'identifier les erreurs tout en les corrigeant automatiquement pour que les choses évoluent normalement.

En conclusion, l'on doit avant le processus d'évaluation des réalisations vérifier si les préalables ci hauts cités ont été accomplis dans le but de rendre cette dernière importante, plus sûre et logique. Ces préalables sont des éléments d'autocritique et d'auto-évaluation puisqu'ils clarifient les choses et donnent force aux agents de travailler selon les normes, les politiques, les programmes et selon les plans établis par la hiérarchie.

Ils sont comme des produits ou motifs déclencheurs de réussite professionnelle et économique, ils se focalisent sur le travail, sur les salariés et la manière de les traiter et sur les résultats attendus par l'employeur. Ils poussent à la combinaison des moyens dont on dispose pour atteindre mieux les objectifs organisationnels.

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"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"