TABLE DES MATIERES
DEDICACE i
REMERCIEMENTS ii
SIGLES ET ABREVIATION iii
LISTE DES TABLEAUX iv
TABLE DES MATIERES iv
0. INTRODUCTION 1
0.1. Problématique 1
0.2. Hypothèse 5
0.3. But et objectifs 6
0.4. Intérêt du sujet 6
0.5 Approche méthodologique 7
0.6 Délimitation du sujet 7
0.7. Subdivision du travail 7
CHAPITRE PREMIER CADRE CONCEPTUEL 9
1.1. Définition des concepts 9
1.1.2 L'échec scolaire. 10
1.1.3 Enseignement. 12
1.1.4 Enseignant. 12
1.1.5 Elève. 13
1.1.6 La théorie d'attribution. 13
1.1.7. L'effet Pygmalion 14
1.1.7. ETUDES ANTERIEURES 15
CHAPITRE DEUXIEME CADRE METHODOLOGIQUE 18
2.1. Présentation du milieu 18
2.1.1. Situation géographique 18
2.1.2. La population 18
2.1.2. Echantillon 19
2.3. METHODE ET TECHNIQUE DE RECOLTE DES DONNEES 21
2.3.1. Méthode 21
2.3.2. Technique 22
CHAPITRE TROISIEME PRESENTATION, ANALYSE ET
INTERPRETATION
DES RESULTATS 27
3.1. Introduction 27
3.2. Présentation, analyse et interprétation des
résultats 28
3. 2.1. Réponses des enseignants sans tenir compte des
variables 29
3.2.2. Présentation de l'opinion des enseignants selon les
variables 30
3.2.4. Causes d'échecs scolaires selon l'ordre
d'importance 44
3.2.5. Fréquences des autres causes relève par les
enseignants 47
vi
CONCLUSION ET SUGGESTIONS Conclusion
SUGGESTIONS BIBLIOGRAPHIE
A. Ouvrages
B. Dictionnaires
C. Travaux de fin de cycle
D. COURS
E. WEBOGRAPHIE ANNEXES
0. INTRODUCTION
0.1. Problématique
Dans toutes les activités que l'homme entreprend, il a
le vif désir de voir le bout de son travail, le résultat pour
connaitre si ses objectifs ont été atteints ou non. Le choix du
thème « échec scolaire », dans le cadre de notre
étude est motivé par l'importance même du sujet, cette
importance est dans le cadre où nous allons étudier les opinions
qui nous viennent des enseignants, car ces derniers peuvent être les
mieux informés de ce problème qui est l'échec scolaire.
Ainsi, nous allons savoir que pour mieux gérer un problème, il
nous faut d'abord étudier l'opinion des personnes qui sont mieux
informées sur notre problème qui est l'échec scolaire.
S'il est vrai ce que nous dit Mounier cité par
Avanzini, (1965, p.73) « désespérer de quelqu'un c'est le
déséquilibrer, cela veut dire le retentissement de ces situations
sur celui qui est convaincu de l'intelligence abandonne vite tout effort car il
ne croit guère à la possibilité d'une amélioration
».
Malgré les efforts fournis par les enseignants, on
continue toujours d'observer des situations contraires à ce qu'on s'est
fixé comme objectif qui est l'étude des opinions des enseignants
face à des échecs scolaires.
Selon Lewis et Dourlay (1991, p 429) « l'objectif de
l'école est de favoriser l'apprentissage pour tous. Les enseignants se
donnent pour appliquer le programme établit par l'Etat, dans les
contrôles des acquis de ses apprenants avec comme but
2
d'éliminer les effets qui peuvent limiter
l'apprentissage et les capacités des apprenants ».
D'après Hallak et Eisemon cité par Amato (2008,
p.1) « dans le système éducatif, lorsque le taux de
l'échec scolaire est élevé, cela signifie que beaucoup
d'élèves n'ont pas atteint le niveau attendu d'eux. Mais les
raisons de ces redoublements peuvent être variées et ne sont pas
toujours faciles à détecter, comme il n'est pas facile non plus
d'en prévoir les conséquences sur l'apprentissage et la
carrière future de l'élève concerné».
Selon Doron et Parot (1998, p 230) « l'échec
scolaire est une situation d'un élève dont les résultats
ne satisfont pas les normes de l'école. L'échec scolaire se
traduit par des mesures institutionnelles (redoublement de classe, orientation
imposée) et l'une de ses conséquence est la sortie du
système éducatif ».
L'échec scolaire est le plus souvent peu jugé
efficace pour 83.8% de professeurs de l'école secondaire. La question du
redoublement scolaire est souvent posée sous l'angle économique
qui pourrait alléger les parents si on arrivait à réduire
le taux de l'échec scolaire. (Edumbe Omadeke Kupelesa, 2008).
Le grand nombre de ceux qui échouent scolairement, leur
niveau intellectuel convenable, pose un grand problème aujourd'hui. Il
est ainsi envisagé comme un problème social en raison de son
coût, de la reproduction des inégalités d'apprentissage et
de son caractère inefficace et injuste.
L'échec scolaire tient à ce que le
caractère de l'enseignant est incompatible avec le besoin et les
aspirations de l'élève spécialement ceux qui
présentent une
3
lenteur d'esprit soit certaines difficultés
psychologiques qui auraient besoin d'encouragement, de soutien et de
compréhension.
L'échec est un état où l'individu se sent
coupable d'une faute qu'on n'a pas voulu commettre et qu'on ne peut cependant
s'abstenir de renouveler. Les parents comme les enseignants fortifient cette
conception de l'élève en disant qu'il est paresseux ou bête
et cela entraine une confiance en soi altérée.
« L'échec scolaire d'un enfant implique
l'infériorité de son niveau d'acquisition scolaire par rapport
aux niveaux des objectifs moyens d'enseignement pour son âge. Dans cette
situation de l'échec scolaire, l'enfant qui échoue doit effectuer
un certain travail psychologique, il a un sérieux problème
mental, il doit intérioriser l'échec et les différents
statuts de sous-estimation par rapport à ses camarades qui ont
réussi, il accepte et gère son échec scolaire.
L'échec scolaire affecte l'être dans sa totalité, aussi
bien au niveau psychologique et social ».
Les taux des échecs des élèves qui ne
cessent jamais à s'observer dans nos écoles et attirent
l'attention de tous les partenaires éducatifs.
D'après Kabuyaya (2007, p.35) « l'échec
scolaire exerce des incidences psychologiques tant sur l'individu
lui-même que sur l'entourage, ces incidences touchent
l'élève qui se sent avoir perdu ses efforts, qui ressent une
certaine impuissance, le manque de motivation pour les études et le
travail, l'abandon des études, sous-estimation qui peuvent le pousser
vers l'alcoolisme et les drogues, la délinquance sexuelle, de grossesse
et maternité adolescente célibataire. L'opposition est active et
bruyante avec des attitudes de bouderie ou de trouble de comportement,
instabilité... ».
4
Sa famille qui va éprouver un sentiment de
déshonneur, de maladies et peut développer l'agressivité
envers l'élève et l'école. Les enseignants qui dressent un
processus d'aveux ou à l'ordre d'acquisition de faiblesse explicative.
Retenons qu'au niveau des écoles où il y a toujours des
échecs, cela peut entrainer la déperdition scolaire. C'est pour
vouloir dire que l'échec scolaire de 100% peut conduire à la
fermeture de l'établissement, or nous savons que « fermer une
école, c'est ouvrir les portes de la prison » dit un adage
français. Cela étant quand les enfants ne fréquentent plus
les écoles, c'est la société qui subit les pots
cassés des échecs scolaires, le banditisme, le terrorisme, la
barbarie, seront à la une, la société risque d'engendrer
les enfants de la rue or la rue n'a pas des enfants. Nous savons bien ce que
ces enfants connus sous le nom des « chegues » font dans des villes
et même dans le milieu rural. Donc nous devons savoir que l'échec
scolaire constitue un danger pour notre société.
Selon le rapport de l'Unesco (1998, pp. 136-137, 138). Voici
la statistique de l'échec scolaire dans les pays développé
dont nous avons l'exemple de l'Europe précisément en France pour
l'année 1997 l'échec scolaire à remonter à 6%, puis
en Amérique précisément au Canada vers les années
1970, au Québec le taux de l'échec scolaire était de
8.4%.... En Afrique les taux de redoublement varient entre 30% et 50% selon un
rapport de la Banque mondiale (1988). Pour l'enseignement primaire, en Afrique,
les taux de redoublants les plus bas sont de 2% au Botswana et les plus
élevés sont de 35% au Tchad ; en Amérique du Sud, les plus
bas sont de 3% en Guyana et les plus élevés est de 15%, au
Pérou, en Asie ils sont respectivement de 0% au Azerbaïdjan,
à Chypre, au Kazakhstan et en Mongolie est de 30% en Chine.
Sur le site www.radiookapi.cd nous avions
constaté qu'en RDC pour l'année scolaire 2013-2014, le taux de la
réussite aux Examens d'État était de 54%, et le taux de
l'échec était
5
aussi de 46% puis nous avions mené une pré
enquête dans notre milieu d'étude qui est Lukanga, nous avons
calculé la moyenne des pourcentages de cinq écoles secondaires
qui sont institut de Lukanga, institut technique de Lukanga, institut Mwikya,
institut Kampala, institut Menge, nous avons eu une moyenne de 31 %
d'échec scolaire, en présentant ce taux sous forme
chiffré, nous constatons que dans ces 5 écoles (de l'institut de
Lukanga, l'institut technique de Lukanga, l'institut Mwikya, l'institut Menge,
l'institut Kampala), sur 100 élèves qui sont inscrits dans ces
écoles, il y a 31 élèves qui échouent. A partir de
cela, nous avons réalisé qu'il y a un problème de
l'échec scolaire dans les écoles secondaires de Lukanga. Alors
quelle est l'opinion des enseignants face à l'échec de ces
élèves qui échouent? Ainsi surgissent à l'esprit
quelques préoccupations : comment les enseignants expliquent-ils les
échecs que connaissent les élèves ? les expliquent-ils par
des causes internes (qu'eux-mêmes peuvent être à la base de
l'échec de leurs élèves) ou par des causes externes (donc
les élèves qui sont à la base de leurs échecs).
Quelles sont les opinions des enseignants face à l'échec scolaire
? Les enseignants expliqueraient ils les échecs par des causes internes?
L'opinion des enseignants varierait elles selon nos variables prises en
considération ? Y a-t-il une liaison entre les opinions des enseignants
et les explications externes ou externes?
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