3.2. Infrastructures et tendance actuelle de l'industrie
dans le golfe de Tadjourah
Matière première pour l'installation et le
fonctionnement de site balnéaire, la topographie et autres
qualités des milieux physiques du littoral jouent un rôle
fondamental pour le développement du tourisme du littoral. De plages de
sable fin et de galets, un fond marin de type tropical et riche, amas des
îles coralliennes plus pittoresque qu'éblouissante, le rivage du
rivage du golfe de Tadjourah a tous les atouts potentiels pour
l'attractivité touristique (ONTD, 2015).
Tardivement conscient de ce patrimoine touristique,
l'États et l'ONTD soutiennent et parrainent le développement des
activités balnéaires sur tout le littoral notamment le golfe de
Tadjourah. À notre connaissance, le golfe de Tadjourah est le littoral
du pays où en trouve désormais la majorité de station
balnéaire et des destinations de côtiers phares pour les vacances
en mer. Ils sont au nombre de quatre sites (Sables blancs, Siesta, plage
d'Arta, Demkalelo) opérationnel d'une autre part et d'autre sur les deux
rives du golfe.
À priori, la pêche sportive en haute mer, la nage
avec le requin-baleine et la plongée sous-marine autours des îles
sont les principales activités nautiques et produits que les touristes
locaux ou étrangers pourront exercés lors d'un séjour du
touristique dans ces sites. Ces activités font appel à une
clientèle de passionnés attirée par la réputation
des fonds et ressources halieutiques de la Mer Rouge.
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Carte n°7 : sites touristiques du golfe de Tadjourah
Sur la rive nord du golfe de Tadjourah à quelque
encablure de la ville blanche (Tadjourah), on trouve une station
balnéaire dénommée « les sables blancs », ce
site tire son nom à la couleur du sable qui le compose
l'intégralité de ses plages de fins ; il est le plus
huppé, le mieux équipé et le plus connu pays.
Sur environ soixante mille touristes que le pays reçoit
probablement chaque année, la moitié de ces touristes contentent
de s'orienter vers la plage et les sites balnéaires
pour des diverses raisons. Hormis des touristes locaux, les
ressortissants européens en particulier l'armée
française et leurs familles sont les premiers clients de ces sites
balnéaires du pays. Leur fréquentation varie pratiquement d'une
année à l'autre voire d'une saison à l'autre (La Nation,
2013).
Malgré, le ralentissement de la croissance
économique, le développement de ce nouveau secteur touristique,
demeure un cas exceptionnel. Grâce aux soutiens
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financiers et matériels, deux sites balnéaires sur
trois sont désormais équipés des infrastructures
standardisées qui répondent aux attentes des touristes.
Ainsi, aux sables blancs, la persévérance et le
travail de tâtonnement d'un responsable courageux de ce site ont
été recomposés un jour par l'arrivée du
président de la République aux sables blancs avec un projet
d'aide à la clef.
« Avec nos maigres équipements on était plus
ou moins à la hauteur de nos défis, mais, avec une telle chance
et soutien, nous pourrions faire mieux pour atteindre 5 à 10 000
touristes par jour à l'horizon de 2020, 2021 » estime-t-il à
la Nation en 2011.
Figure G : Sables blancs, une destination exemplaire du
développement balnéaire à Djibouti
Source : Djilani YOUSSOUF ALI, Djibouti, Avril 2016.
Les autres destinations côtières sont situées
sur la rive méridionale du golfe sont moins équipées donc
très faiblement fréquentés part, la plage d'Arta connu
pour son
exceptionnel la présence de requin-baleines en novembre.
L'excentricité
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géographique et le caprice du climat à
proximité du lac Assal font le site de Demkalelo pour l'instant une
station dépourvu d'équipement nécessaire par
conséquent, aucune activités ne s'y opéré pour
l'instant sur ce site selon ONTD.
La plage de la sieste n'est pas officiellement
considérée comme un site balnéaire en tant que t'elle,
mais plutôt comme une plage publique de la capitale vue qu'elle est
essentiellement fréquentée par les habitants de la capitale
durant les deux saisons de l'année. Malgré l'émergence
difficile du secteur avec un faible retombé économique local,
l'États se ne désemplit pas et envisage de revaloriser sa
politique de développement touristique sur les côtes
djiboutiennes. Plusieurs projets d'envergure tels que la construction d'un
terminal de croisière dans l'ancien port de Djibouti, des hôtels
de luxe et des bungalows sur les îles Moucha et Maskali, la
création d'une marina et de l'aquarium à Douda, de villages de
vacance et site de plongée sous-marine à Khor Angar, Godoria,
sont en cours de réalisation.
Cheville ouvrière de tourisme Djiboutien l'ONTD a mis
en place des agences de marketing et de voyages touristiques dans tout le pays,
(ADEN, le Ghoubet, Caravane du seul, ATTA Travel). Il a également
lancé l'emblématique organisation annuelle du festival du
requin-baleine dans le golfe pour revaloriser l'image du tourisme à
Djibouti ( voir annexe 3). Il participe au forum mondial du tourisme et fait la
promotion sur le produit et offre de potentiel touristique de Djibouti. De ce
fait, plusieurs opérateurs (Group Accor, Club Med) s'intéressent
à l'offre djiboutienne avec une promesse d'aide et
l'établissement de partenariat.
Dans cette logique d'ouverture l'Éthiopie et Djibouti
se coopèrent pour faire Djibouti et ses rivages, le site de complaisance
de premier plan pour les vacanciers estivants avant ou après la visite
de haut plateau éthiopien. Mohamed Abdillahi Wais : « Nous voulons
proposer des destinations conjointes Djibouti-Éthiopie,
Djibouti-Érythrée. », Paris, juin 2013.
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Tableau n°8 : évaluation des couts de séjours
« en prix » touristique dans les sites balnéaires du golfe
Source : Djilani YOUSSOUF ALI, univ-lehavre, 2016.
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