III.1.2. Le cadre institutionnel
Les institutions au niveau central et au niveau des
communautés de base ont été créées pour la
mise en oeuvre et le suivi de la politique nationale en matière de
protection de l'environnement et d'amélioration du cadre de vie.
III.1.2.1. Au niveau central
Les services centraux des départements
ministériels, les structures et institutions de mission, les
organisations faitières, les fédérations et unions
centrales contribuent d'une part à conserver et veiller à la mise
en oeuvre des techniques et dispositions appropriées afin de
protéger, aménager, exploiter et valoriser les ressources
forestières et fauniques et d'autre part,à mettre en oeuvre des
stratégies nationales en matière de pollution et
d'assainissement, de gestion intégrée de produits chimiques et
d'aménagement paysager et de la règlementation, de l'inspection
environnementale et de la promotion des évaluations
environnementales.
III.1.2.2. Au niveau local et des communautés de
base
Des acteurs au niveau des communautés de bases qui
interviennent dans la protection et la gestion de l'environnement comprennent
principalement : les conseils municipaux, les conseils villageois de
développement(CVD) les ONG, les associations, les organisations
professionnelles de producteurs et les organisations spécifiques telles
que les groupements de gestion forestière(GGF) les comités de
gestion de feux(CGF).
III.1.3. Les Journées nationales
Des manifestations sont organisées au Burkina Faso
pendants lesquelles des actions concrètes sont menées afin de
réduire les externalités négatives des transports sur
l'environnement. Il s'agit notamment de la journée sans émission
de CO2organisée chaqueannée. Pendant cette
journée, il est demandé à chaque burkinabè de se
déplacer à pied ou à vélo pour réduire le
rejet de CO2 des motos et des automobiles.
III.2.Politiques internationales
Des mesures internationales ont été prises pour
réduire les impacts négatifs sur l'environnement.
III.2.1. Les instruments de lutte contre la pollution
Ce sont des mécanismes de marché qui ont
été proposés dans le but d'encourager les producteurs et
les consommateurs à limiter leurs pollutions.
Le premier instrument repose sur le principe du
pollueur-payeur. Ce principe qui découle de l'analyse
économique publique, montre que l'activité des entreprises
produit des « externalités », c'est-à-dire
des effets néfastes sur l'environnement sans compensation pour les
populations exposées. Ce principe consiste alors à
« internaliser » ces couts en les faisant payer par ceux
qui les engendrent. C'est ce principe qui a été à
l'origine des projets de création de taxes sur les activités
polluantes.
Un autre instrument consiste à instaurer les quotas
d'émission de produits polluants par pays, accompagnés d'un
système permettant une certaine flexibilité. C'est le
système qui a été adopté à Kyoto et qui
devrait donner naissance à des « permis
d'émission négociables » ainsi qu'à un
marché de droit à polluer. A chaque entreprise sera
attribué un permis(ou droit d'émission, ou encore droit de
polluer) lui donnant le droit d'émettre une quantité de GES
égale à ce qu'elle a émis au cours d'une année de
référence multipliée par un coefficient de progression.
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