CONCLUSION GENERALE
Nous voici arrivé au terme de notre travail de fin de
cycle intitulé « Incidence de la prolifération des
taxis-motos sur les recettes des Entités Territoriales
Décentralisées, Cas de la Ville de Bunia, de 2011 à
2015 ».
Le présent travail a comporté, outre
l'introduction et la conclusion générale, sur trois chapitres
dont le premier a traité des considérations
générales ; le deuxième a abordé la
théorie générale sur le taxi-moto et le troisième a
consisté au sujet proprement dit subdiviser d'une part de la
présentation et interprétation des résultats et d'autre
part, de la discussion des résultats.
La problématique de la recherche se résumait
à la question fondamentale suivante : Quel est l'incidence de la
prolifération de taxi-moto sur les recettes des Entités
Territoriales Décentralisées cas de la ville de Bunia de
2011 à 2015?
Alors, nous avions émis l'hypothèse selon
laquelle la prolifération des taxi-motos aurait un impact positif sur
les recettes des Entités Territoriales Décentralisées cas
de la ville de Bunia, pour la période sous étude.
L'objectif visé par Cette étude était
d'évaluer la contribution des activités de la
prolifération de taxi-moto sur les recettes de la mairie de Bunia et de
réveiller la conscience de ces autorités sur la perception de
cette taxe.
Pour vérifier notre hypothèse et l'atteinte des
objectifs assignés à cette étude, la méthode
analytique a été sollicitée, appuyée des techniques
d'observation, documentaire et d'interview.
A l'issue de toutes les recherches et analyses
fouillées, voici les résultats auxquels le présent travail
a abouti :
Ø En 2011 sur 248738458 CDF du budget de la Mairie,
3600000 CDF soit 1.45% étaient considérés comme
prévision budgétaire de secteur de taxi-moto. Alors, ce secteur
n'avait versé que 2561730 CDF soit 71.16%, c'est avec un écart de
-1038270 soit -28.84%.
Ø En 2012 sur 230233533 CDF du budget de la Mairie,
3000000 CDF soit 1.30% étaient considérés comme
prévision budgétaire de secteur de taxi-moto. Alors, ce secteur
n'avait produit que 1800000 CDF soit 60.00%. C'est avec un écart de
-1200000 soit - 40.00%.
Ø En 2013 sur 107168550 CDF du budget de la Mairie,
1800000 CDF soit 1.68% étaient considérés comme
prévision budgétaire de secteur de taxi-moto. Alors, ce secteur
avait généré 2958500 CDF soit 164.36%. C'est avec un
écart de +1158500 CDF soit +64.36%.
Ø En 2014 sur 147533700 CDF du budget de la Mairie,
3240000 CDF soit 2.20 % étaient considérés comme
prévision budgétaire de secteur de taxi-moto. Alors, ce secteur
n'avait versé que 1352000 CDF soit 41.73%. C'est avec un écart
de -1888000 CDF soit -58.27%.
Ø En 2015 sur 176507200 CDF du budget de la Mairie,
3240000 CDF soit 1.84 % étaient considérés comme
prévision budgétaire de secteur de taxi-moto. Alors, ce secteur
avait produit 4136420 CDF soit 127.67 % avec un écart de +896420 soit
+27.67%.
Ø De 2011 à 2015 sur 910181441
CDF du budget total de la Mairie, 14880000 CDF
soit 1.63% étaient considéré
comme prévision budgétaire de secteur de taxi-moto au lieu de
21880800 CDF soit 12.02%. Alors, ce secteur
n'avait versé que 12808650 CDF soit 86.08%
avec un écart de -2071350 CDF soit
-13.92%. Cependant la balance de la Mairie accuse un manque à
gagner de 19319070 CDF en moyenne soit
88.29%.
La contribution des activités de taxi-moto pourraient
apporter au-delà de 1.45% du budget de la Mairie, si le
recouvrement se faisait normalement. Mais en réalité la Mairie
n'en tient pas rigueur cela se remarque à partir de l'écart qui
existe entre la prévision budgétaire que la Mairie réserve
pour le secteur taxi-moto et le montant versé par ce secteur.
Suite à ces analyses, il ressort que notre
hypothèse du départ a été infirmée mais
aussi nos objectifs ont été atteints.
Par rapport à ce résultat nous suggérons
ce qui suit :
A la Mairie de ville de Bunia :
Ø de bien réglementer le secteur de taxi-moto
car il présente les sources de recette non négligeable pour son
budget ;
Ø d'évaluer l'effectif réel des
taxis-motos à Bunia ;
Ø de stopper cette hémorragie financière
qui constitue un manque à gagner pour la Mairie ;
Ø de bien organiser la perception de ce montant de 5400
CDF par an ;
Ø de procéder au contrôle régulier
et systématique des taxis-motos.
Aux Associations des taxis-motos :
Ø de jouer à la transparence dans la perception
de 5400 CDF qu'elles prélèvent sur chaque taxi-moto pour le
compte de taxe de la mairie, car cette taxe peut aider la Mairie pour
l'aménagement des voiries urbaines.
Enfin, nous ne prétendons nullement avoir
réalisé un travail parfait, ni avoir épuisé tous
les points ayant trait à ce travail. Les imperfections qui seraient
constatées sont liées au caractère imparfait de la nature
humaine et, par conséquent, de son oeuvre d'où, nous implorons
votre indulgence. D'autres chercheurs pourront se servir de la présente
étude pour approfondir d'autres aspects sur le phénomène
« Taxi-Motos » étant donné que nous nous
sommes limités sur l'angle de son incidence sur les recettes des ETD cas
de la Mairie de Bunia.
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