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Crise economique et émergence de l'activité maraichère: cas de la culture de la tomate dans l'arrondissement de Dschang

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par Georges Ghislain Fofack Mujia
École normale supérieure de Yaoundé  - DIPES II en Géographie  2016
  

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5.5.4. Le problème climatique

Le climat de l'arrondissement de Dschang, du fait de sa variabilité interannuelle (Annexe 7), affecte parfois négativement la production de la tomate dans l'arrondissement. Une proportion non négligeable de jardiniers a affirmé que le climat les affecte parfois négativement dans leur activité.


5.5.5. Les difficultés de transport

Le transport des récoltes constitue un casse-tête pour bon nombre de producteurs. C'est le cas des producteurs des villages Banki, Atotchi, Létagli, Fonakeukeu et Fotetsa, qui affirment majoritairement que « durant la saison des pluies, les routes ne sont plus très pratiquables, cela fait donc augmenter le prix du transport des cageots vers la ville de Dschang ». Le transport s'effectue donc parfois par des motos ; ce qui rend le tarif de transport excessivement cher. Entrainant dans sa dynamique, une majoration des prix de vente des cageots qui atteignent parfois le seuil de 11 000 FCFA durant les périodes de pénuries.


5.5.6. La rareté des terres

Résultant de l'intensification de l'activité maraîchère et en particulier de la culture de la tomate dans l'arrondissement de Dschang, le problème de terres à mettre en valeur se pose également. Ce dernier est encore plus présent dans la zone périurbaine de Dschang à cause de l'importance des migrations et donc l'augmentation des jardiniers,notamment les jeunes.


5.5.7. Le problème d'eau

Le problème d'eau se pose également. Avec la mise en oeuvre de multiples procédés d'irrigations en amont, certaines zones de l'aval ont des difficultés à avoir de l'eau pour l'arrosage. Ceci est plus fréquent au cours des saisons sèche.

Le développement de la culture de la tomate dans l'arrondissement de Dschang tient à la combinaison, mieux encore,à la synergie d'actions de multiples acteurs à l'instar des pouvoirs publics, des partenaires au développement, d'organismes financiers mais surtout des jardiniers dont les stratégies non moins innovantes ont produit des résultats appréciables. La tomate, dont la production ne cesse de croître dans l'arrondissement,a propulsé le département de la Menoua au rang de 2e bassin de production de la tomate de l'Ouest en 201023(*), derrière le Noun avec 26829 tonnes,faisant de lui le 5e bassin de production nationaleaprès le Noun, le Mbam-et-Kim, la Lékié et le Mbam-et-Inoubou. Au-delà de cette augmentation de la production, le développement de la culture de la tomate a induit des conséquences sociales (développement du salariat agricole, amélioration des revenus et des conditions de vies des jardiniers) non moins importantes. Cependant, cette activité maraîchère est sujette à de nombreux problèmes parmi lesquels le financement, le caractère onéreux et la volatilité des prix des intrants, le problème des routes, les maladies des plantes, etc.Ces problèmes sont de véritables freins pour cette culture génératrice de revenus. Toutefois, la culture de la tomate dans l'arrondissement de Dschang est devenue aujourd'hui une activité qui assure des revenus substantiels à ses pratiquants et qui offre une nouvelle chance aux anciens caféiculteurs et aux chômeurs.

DÉVELOPPEMENT ET VULGARISATION DE LA CULTURE DE LA TOMATEDANS L'ARRONDISSEMENT DE DSCHANG

Fondements du développement de la culture de la tomate DANS L4ARRONDISSEMENT DE dSCHANG

v La politique gouvernementale de relance de la production vivrière au Cameroun

v Le souci d'amélioration des conditions de vie des populations

Les pouvoirs publics

Les partenaires au développement

La micro-finance

Les paysans

· Formation

· Encadrement des organisations paysannes

· Financement des projets agricoles

· Formation des producteurs

· Financement

· Fournitures des intrants

· Encadrement

· Financement des micro-projets agricoles

· Développement d'un nouvel esprit associatif 

· Utilisation croissante des engrais et des produits phytosanitaires

· Spécialisation agricole de plus en plus croissante

· Innovation agricole

Production de la tomate à la hausse

Amélioration des conditions socio-économiques homme

· Les difficultés d'accès au financement

· Le problème d'eau

· Les maladies

· Le problème climatique

· Les difficultés de transport

· La rareté des terres

· Les difficultés d'accès aux intrants

Développement du salariat agricole

Entrainé la diversification des acteurs tels que :

Ont conduit

Figure 40 : Schéma synoptique du chapitre V

CHAPITRE VI :

VÉRIFICATIONS DES HYPOTHÈSES, CRITIQUE DES RÉSULTATS ET SUGGESTIONS

Il sera question dans ce chapitre de s'attarder sur la vérification des hypothèses de recherche formulées plus haut. Par ailleurs, nous procéderons à une critique des résultats obtenus au terme de cette recherche eu égard aux données collectées, à la méthodologie déployée, à l'analyse effectuée et aux multiples difficultés qui ont émaillé le déroulement du présent travail. Nous achèverons ce chapitre par la formulation des recommandations inhérentes à notre étude.

* 23Agri-Stat N° 16, février 2010

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