Réflexion
générale
Pour revenir au sujet que nous proposons de traiter
« La Méditation de Pleine Conscience : outil
pédagogique, comme soutien à
l'apprentissage ? », il nous semblait nécessaire
de faire ce préambule en présentantnotre parcours, tant
professionnel que privé, afin d'introduire la vision dans laquelle notre
démarche s'inscrit.
Nos activités, tant professionnelles que
privées, ont toujours eu comme point commun de devoir répondre
à des demandes d'adaptation à des situations de changement
liées à des environnements à risques ou d'adaptation
rapide et immédiats. Dans tous les cas il y avait un apprentissage
nouveau, parfois aux antipodes de nos connaissances déjà acquises
donc un besoin de remise en question important et souvent continuel.
Ces situations ont comme point commun un degré de
sollicitation mental ou physique générateur de stress mais
nécessite aussi, de devoir s'adapter à l'impermanence des
situations donc au changement. Dans certains cas l'esprit se tend dans
l'attente entrainant le corps avec lui, dans d'autres cas le corps se crispe
dans la peur contraignant avec lui l'esprit, ou encore, dans des cas
extrêmes, le corps se fige et s'écroule dans la terreur
engendrée par une situation désespérée comme nous
l'explique LEVINE (2004).
Prévenir plutôt que guérir et
laisser advenir dans l'espace de création plutôt que
contraindre... nous semble être un vrai débat pour le
futur de notre société, en tout point de vue et à tous les
niveaux. Prévenir le changement plutôt que le subir,
développer le plaisir du changement au-delà du désir de
changement ou encore pire du subir le changement...
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