1.2. Le choix des coûts dans le calcul de certains
rapports coût-efficacité
Dans le chapitre quatre, nous avons calculé le rapport
cout-efficacité du PPSAC au Cameroun, relativement aux indicateurs de
l'objectif spécifique du projet. Concrètement, nous avons
calculé le coût par comportement à moindre risque
adopté et le coût par connaissance correcte sur la
prévention du VIH acquise. Ces valeurs étaient respectivement de
12 267 F CFA et 24 103 F CFA. Pour plus d'exactitude dans le calcul
de ces valeurs, il aurait fallu utiliser le coût des ressources
spécifiques allouées à la mise en oeuvre des
activités se rapportant à ces objectifs. A la place, nous avons
utilisé l'ensemble des ressources du projet ; ce qui en soit induit
un biais. Toutefois, sans trop vouloir nous justifier, il convient de signaler
que pareille méthodologie est employée par l'ONUSIDA pour simuler
l'impact des programmes de prévention du VIH/SIDA. L'argument majeur
avancé pour un tel choix est l'absence de preuves scientifiques
établissant une relation de cause à effet entre une action
menée et un résultat bien défini. Par exemple des
activités menées dans le sens de l'amélioration de la
connaissance de la maladie peuvent entrainer l'adoption d'un comportement
à moindre risque.
1.3. Le calcul de l'âge moyen de survenu d'une
infection dans l'estimation du « coût à vie »
d'une infection à VIH
Dans l'estimation du coût à vie d'une infection
à VIH, nous avons été amenés à calculer la
durée de vie moyenne d'une personne infectée. Celle-ci
n'était autre que la différence entre l'âge moyen de
décès d'une personne infectée et l'âge moyen de
contraction de la maladie. La méthodologie utilisée pour estimer
l'âge moyen de contraction de la maladie souffre d'une certaine
faiblesse. En effet, pour y parvenir, nous avons utilisé la distribution
de la prévalence du VIH/SIDA par classe d'âge selon les
données de l'EDS 2011. Pour davantage de rigueur, il aurait fallu
utiliser plutôt la distribution de l'incidence de la maladie selon les
classes d'âge et ce pour chacune des années 2006 à 2012.
Comme nous l'avons signifié dans le document, une telle distribution n'a
pas pu être mise à notre disposition. Nous nous sommes ainsi
contentés de la prévalence comme approximation de l'incidence.
2. RECOMMANDATIONS DE
L'ÉTUDE
Une étude comme celle que ne venons de mener appelle
forcement à des recommandations. Des recommandations allant dans le sens
de la conduite d'études spécifiques ou de l'utilisation des
résultats que nous avons obtenus.
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