Figure
5 : Situation des recettes de 2011 à 2014
Ce centre a battu tous les records au cours de l'année
2011, 2012 et 2013. Au cours de ces trois années les réalisations
sont supérieures aux prévisions, surtout en 2012 ou la
réalisation est supérieure à la prévision de 1.401
millions FCFA.
C'est uniquement en 2014 que l'écart entre la
prévision et la réalisation est négatif (-730 millions
FCFA) c'est-à-dire que la prévision a dépassé la
réalisation.
La moyenne arithmétique des réalisations de ce
centre est de 9.347 millions FCFA.
Centre V :
Tableau 8 : Situation des recettes
de 2011 à 2014
Années
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
Réalisations
|
5265
|
4555
|
5418
|
6368
|
Prévision
|
4700
|
4111
|
4760
|
6190
|
Taux
|
112%
|
111%
|
114%
|
103%
|
Ecart
|
565
|
444
|
658
|
178
|
Figure
6 : Situation des recettes de 2011 à 2014
Le centre V a enregistré au cours de la période
sélectionnée des recettes nettement supérieures aux
prévisions.
En 2011 il était prévu une recette de 4.700
millions FCFA, mais la réalisation a été de 5.265 millions
FCFA soit un taux de réalisation 112%. En 2012 la réalisation est
de 4.555 millions FCFA et la prévision est 4.111 FCFA soit un
écart de 444 millions FCFA. En 2013 il y a eu une augmentation des
recettes avec une réalisation de 5.418 millions FCFA. Cette
réalisation est supérieure à la prévision d'un
écart de 658 millions. En 2014 les recettes sont passées de 5.418
millions à 6.368 millions, soit un écart de 950 millions FCFA.
D'où un taux de progression de 118%.
La moyenne arithmétique des recettes de ce centre est
de 5.401,5 millions FCFA.
Centre VI :
Tableau 9 : Situation des recettes de 2011 à
2014.
Années
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
Réalisations
|
4893
|
4443
|
5610
|
6235
|
Prévision
|
4800
|
3975
|
4695
|
6019
|
Taux
|
102%
|
112%
|
119%
|
104%
|
Ecart
|
93
|
468
|
915
|
216
|
Figure
7 : Situation des recettes de 2011 à 2014.
On constate dans ce centre qu'il n'y a pas d'écart
négatif, la réalisation a dépassé la
prévision dans chacune des années. La réalisation au titre
de l'année 2011 est de 4.893 millions FCFA pour une prévision de
4.800 millions FCFA. Soit un écart de 93 millions FCFA et un taux de
réalisation de 102%. En 2012 il y a eu une diminution des recettes avec
une réalisation de 4.443 millions FCFA. La prévision au cours de
la même année s'élève à 3.975 millions FCFA.
Soit un écart de 468 millions FCFA et un taux de réalisation de
112%. En 2013 les recettes ont nettement évolués pour un taux de
progression de 126%. Il a été réellement
réalisé une somme de 5.610 millions FCFA pour une
prévision de 4.695 millions FCFA. Soit un écart positif de 915
millions FCFA et un taux de réalisation de 119%. Les recettes sont
toujours croissantes en 2014 avec un taux de progression de 111% et une
réalisation de 6.235 millions FCFA. La prévision
s'élève a 6.019 millions FCFA pour un taux de réalisation
de 104%.
La moyenne arithmétique de ce centre
s'élève à 5.295,25 millions FCFA
En sommes, parmi ces différents centres
étudiés le plus rentable est le centre III avec une moyenne
arithmétique de 10.804 millions FCFA de recette par an.
Section 4 : Forces et
faiblesses
Comme toute procédure fiscale, celui malien comporte
des forces et des faiblesses.
A- Force
:
Au vue de l'évolution des recettes fiscales, les
méthodes de recouvrement des impôts et taxes assimilés au
Mali sont très efficaces. Tous les mesures sont prises pour pouvoir
permettre aux redevables de s'acquitter de ses impôts dans les
délais avant d'entamer les poursuites. Même au début des
poursuites, des mesures préventives sont prises pour leur faciliter le
paiement de leur impôt, avec l'émission des sommations sans frais,
au moins douze (12) jours avant les poursuites.
Les poursuites sont effectuées par des agents
nommés par le directeur général des impôts ou par
toute autre personne compétant. Ses agents sont chargés de
recouvrer les impôts dus. Ils sont contrôlés par le
comptable public pour éviter d'éventuel fraude. Tous les
versements effectués par les contribuables à titre d'impôt
sont approuvés par des quittances. Ces quittances serviront de
pièce justificative au moment de l'enregistrement.
Il est permis aux contribuables de contester le montant
imposable de l'impôt, pour cela il leur faut formuler une demande de
sursis. Cela prouve que l'impôt est établi de manière
logique et respect à des règles. On applique un taux sur la base
imposable pour déterminer le montant de l'impôt rien de plus.
Cette base est déterminée par les données fournies par les
redevableseux-mêmesdéduction faites de éléments
exonérés
Ces procédures sont là et seront toujours
là pour aider et facilité l'acquittement de
l'impôt. Ils sont établis de manière à
améliorer l'efficience de l'impôt et sont en étroite
évolution avec les aspirations des contribuables.
B-
Faiblesses :
Les faiblesses des procédures de recouvrement des
impôts s'étendent à plusieurs niveaux.
D'abord pourquoi les contribuables ont du mal à remplir
leur devoir fiscal?
Parce que le milieu fiscal Malien est pauvre en culture
fiscal. Les contribuables ont une perception moins nette de la distinction
entre impôt direct et impôt indirect. Ils n'ont pas connaissance du
rôle et de l'importance de l'impôt dans le financement du
développement du pays.
Plusieurs personnes croient que l'impôt recouvré
est avant tout destiné aux agents des impôts. Cela veut dire qu'il
ya manque de communication autour du rôle de l'impôt.
Pourquoi l'argent que nous payons à titre d'impôt
disparaît des caisses ?
Beaucoup de contribuables sont victime d'arnaque de la part
des agents des impôts, et aussi de la part des personnes qui se font
passés comme tels.
La fraude la corruption de nos administrateurs évolue
de jour en jour. Il faut qu'il y est un peu plus de rigueur de pression et de
contrôle dans le recouvrement de l'impôt et les impôts
recouvrés.
Au niveau des poursuites, les agents chargés de la
fermeture des établissements pour non-paiement d'impôt ou de la
saisie font preuve de beaucoup d'indulgence envers les contribuables ou sont
soudoies par ceux-ci.
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