TROISIÈME PARTIE:
ANCRAGE TERRITORIAL
Chapitre 1 : Réhabiliter la friche pour
régénérer le quartier ?
Chapitre 2 : Rapport des entreprises au
territoire : conséquence de leurs implantations à la
Belle-de-Mai
Chapitre 3 : Encastrement individuel des
salariés au sein quartier
Dans cette partie, il s'agira de comprendre le rapport
qu'entretiennent les pôles Média, Patrimoine et Spectacle Vivant
avec le quartier de la Belle-de-Mai. Selon notre hypothèse de
départ, nous pensons que les « entreprisesde la
Belle-de-Mai et le quartier évoluent de façon réciproque
mais pas en synergie. La complémentarité peut s'établir
entre la Friche et le quartier mais pas entre les deux autres pôles et le
quartier » (voir page 72). L'objectif est donc de
démontrer si oui ou non la réhabilitation du Pôle de la
Belle-de-Mai, qui a été très positive pour
l'attractivité de Marseille, l'a également été pour
le quartier. Est-ce que le quartier connaît un renouveau de ses
dynamiques sociales, urbaines et surtout économiques depuis le
début du projet ? En fin de compte, cette interrogation revient
à étudier l'ancrage territorial des entreprises qui constituent
le Pôle de la Belle-de-Mai.
Au même titre que pour notre seconde partie, il s'agira
dans cette partie d'étudier les discours des politiques et de la presse
et de les comparer avec ceux des acteurs de la Belle-de-Mai, puis avec nos
questionnaires et les études complémentaires
réalisées par l'AGAM.
L'objectif de cette partie est de compléter la
précédente. Après avoir étudié les
interactions entre les entreprises du Pôle de la Belle-de-Mai et avoir
compris que ces rapports sont plutôt mitigés, nous nous sommes
demandé quelles étaient leurs interactions avec leur territoire.
Le fait que ces industries créatives n'entretiennent pas de réels
rapports les unes avec les autres a-t-il un impact sur leur rapport avec le
quartier de la Belle-de-Mai ? L'objectif de ce projet de
réhabilitation était, bien évidemment, la
régénération urbaine par la culture. On a pu assister, au
fur et à mesure de l'avancé du projet, une reterritorialisation
de l'ancienne manufacture par la ressource culturelle. Mais cette nouvelle
économie de la créativité et de la culture a-t-elle des
répercutions positives sur le quartier qui, comme sa réputation
en a fait, est lequartier le plus pauvre de Marseille ? Nous verrons
ainsi, dans un premier temps, comment le quartier et le Pôle de la
Belle-de-Mai sont perçus. Nous verrons ensuite si les objectifs
avancés lors des projets ont été tenus et si les
différents îlots ont eu des répercutions sur le quartier.
Enfin, nous comparerons ces discours avec nos questionnaires et les
enquêtes complémentaires de l'AGAM pour voir si, les individus
participent à l'ancrage de leur entreprise.
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