I.2.1.2. Les bactéries non symbiotiques a.
Azotobacter
Il en existe plusieurs espèces d'Azotobacter.
Parmi ces espèces, A. chroococcum présente
l'espèce dominante dans les sols arables capable de fixer l'N2 pour une
dose qui varie entre 2-15 mg N2 / g de sol à partir d'une source de
carbone dans les milieux de culture (Amutha
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et al., 2014).
I.2.2. Les biofertilisants à base des
bactéries solubilisatrices des éléments minéraux a.
Bactéries solubilisant le silicate (SSB)
Ces micro-organismes sont capables de dégrader les
silicates qui sont des minéraux formés à partir d'un motif
élémentaire tétraédrique (SiO4). Ils fournissent
:
-Des ions H + dans le milieu favorisant ainsi l'hydrolyse.
-Les acides organiques comme l'acide citrique, l'acide
oxalique, les acides aminés et les acides hydro-carboxyliques dont le
complexe avec des cations permet de promouvoir leur enlèvement et leur
rétention dans le milieu à l'état dissous (Agritech,
2014).
De manière générale, les isolats
bactériens fabriqués à partir de différents
endroits ont un potentiel variable de solubilisation des silicates. Des
études d'inoculation avec des isolats sélectionnés avec de
la terre rouge, sol argileux, sable et la terre vallonnée ont
montré que les organismes se multiplient dans tous les types de sol et
libèrent plus de silice augmentant ainsi la disponibilité de la
silice dans le sol et l'eau (Amutha et al., 2014).
I.2.3. Les biofertilisants à base de
rhizobactéries favorisant la croissance des plantes (PGPR)
Les rhizobactéries sont définies comme des
bactéries qui colonisent les racines ou la rhizosphère du sol et
qui sont bénéfiques aux cultures (PGPR) (Beauchamp, 1993).
Ces bactéries sont actuellement commercialisées
sous forme d'inoculum. Elles semblent promouvoir la croissance des cultures par
plusieurs mécanismes qui sont comme suit : suppression des maladies des
plantes (par des bio-protecteurs), l'amélioration de l'acquisition des
éléments nutritifs (biofertilisants), ou la production de
phytohormones (appelées biostimulants) (Agritech, 2014).
Des espèces comme le Pseudomonas et
Bacillus élaborent des substances qui ne sont pas encore bien
définies soit comme des phytohormones soit comme des régulateurs
de croissance permettant aux cultures d'avoir plus de racines fines augmentant
ainsi la surface d'absorption chez les plantes. Ces PGPR sont
désignés comme des bio-stimulants et les
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phytohormones qu'ils produisent comprennent :
indole-acétique, les cytokinines, les gibbérellines et les
inhibiteurs de la production d'éthylène (Agritech, 2014).
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