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Gestion des risques d'investissement dans la prise de décisions d'une entreprise en management appliqué des entreprises( Télécharger le fichier original )par Jimmy kabongo wakabongo jimmy LSES Lubumbashi - licence management option comptabilité appliquée 2014 |
3.2 Décisions séquentielles (Variables interdépendants)La décision n'est pas toujours unique, elle peut apparaître sous la forme de choix successifs alternant avec une série de conséquences possibles. Le décideur est confronté à plusieurs opportunités, chacune pouvant entraîner des événements différents auxquels il est possible d'attacher des probabilités de réalisation. Le décideur peut répondre à chaque événement au moyen d'une décision appropriée qui, elle-même, aura un certain nombre de conséquences (événements) également prévisibles, et pondérables, et ainsi de suite. La connaissance des probabilités associées à chaque événement et du résultat engendré par chaque opportunité (décision) rend possible le calcul de l'espérance de gain associée à chaque décision. C'est le principe de l'arbre de décision.35(*) 3.2 Décisions séquentielles (Variables interdépendants)La décision n'est pas toujours unique, elle peut apparaître sous la forme de choix successifs alternant avec une série de conséquences possibles. Le décideur est confronté à plusieurs opportunités, chacune pouvant entraîner des événements différents auxquels il est possible d'attacher des probabilités de réalisation. Le décideur peut répondre à chaque événement au moyen d'une décision appropriée qui, elle-même, aura un certain nombre de conséquences (événements) également prévisibles, et pondérables, et ainsi de suite. La connaissance des probabilités associées à chaque événement et du résultat engendré par chaque opportunité (décision) rend possible le calcul de l'espérance de gain associée à chaque décision. C'est le principe de l'arbre de décision. Un arbre de décision permet une représentation visuelle de la série de choix successifs. Deux contraintes doivent être respectées : Contraintes d'exclusivité : les décisions doivent être exclusives les unes des autres. Contraintes d'exhaustivité : l'ensemble des décisions possibles doit être envisagé.36(*) 4. CHOIX D'INVESTISSEMENT EN AVENIR INCERTAINLorsque l'investisseur ne peut attribuer des probabilités objectives aux différentes issues possibles pour ses projets, il n'a comme recours que les critères subjectifs. En se basant sur son expérience et sur son intuition, l'investisseur peut attribuer une probabilité subjective aux différentes situations et à leurs conséquences. Notamment, le projet peut provoquer des réactions de la part des entreprises concurrentes. Sa décision dépendra ensuite de son attitude face au risque. Ce cadre de décision prenant en compte le risque et les réactions des autres acteurs est précisément celui étudié dans la théorie des jeux. Plusieurs critères peuvent alors s'appliquer au choix d'investissement. Soit le cas d'une entreprise placée en situation d'oligopole et assurant 20% de la production du marché, le reste se partageant entre les autres concurrents de taille équivalente. Pour accroître sa part de marché, elle doit choisir entre trois stratégies d'investissement : 1. Lancement d'un produit nouveau, 2. Lancement d'une campagne de publicité agressive, 3. Politique de réduction des coûts. La réaction de la concurrence peut être forte, moyenne ou faible. En fonction de ces paramètres, les dirigeants peuvent établir une matrice des résultats possibles en termes de VAN * 35 CHARREAUX .G, Gestion financière, Litec, Paris, 1996 .P36 * 36 CHARREAUX .G, op cit,P39 |
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