Partie 3
Enfin, la troisième partie est une conclusion qui
mette en exergue les points forts ainsi que les faiblesses des deux approches
structurelle et à formes réduite.
Les modèles structurels de la dette risquée
actuels ne parviennent pas à rendre compte convenablement de la
structure des spreads observés et de leur sensibilité à
certaines variables.
Pour discuter ce problématique et proposer quelques
raisonnement qui peuvent être utile pour combler ces faiblesse, on
s'intéresse dans cette conclusion d'une part à un
approfondissement théorique dans l'approche structurelle pour
modéliser le risque de crédit et d'autre part, à une
étude empirique visant à induire (à partir du
modèle élaboré) une estimation des primes de risque sur
action à partir des spreads de crédit observés.
Nous nous intéressons, dans cette conclusion, plus
à l'approche structurelle que celle à forme réduite, vue
qu'il est le plus utilisée en pratique sur le marché.
Chapitre 1
Présentation des produits
dérivés
1.1Introduction aux marchés financiers
Une révolution de grande ampleur a eu lieu depuis une
trentaine d'années sur les marchés financiers, suite a une
politique affirmée de dérégulation. Ce nouveau paysage
financier est né notamment des déséquilibres et des
incertitudes qui pèsent sur les relations économiques
internationales depuis le début des années 1970 (endettement des
pays en voie de développement, instabilité des taux de change).
Le développement de l'inflation et la grande volatilité des taux
d'intérêt ont perturbe les anticipations des investisseurs.
D'autre part, l'internationalisation des capitaux, les progrès
technologiques en informatique et communication ont modifié les
relations entre les différentes places financières : New-York,
Londres, Tokyo, etc. . . : il est maintenant possible à tout instant
d'intervenir sur tous les marchés.
En France, les réformes ont commencé à la
mi-1984 avec comme objectifs, le décloisonnement des marchés et
la création d'un unique marché des capitaux, la modernisation des
réseaux financiers. Un élément majeur de cette politique a
été la création de deux marchés financiers
très actifs, et avec de grandes liquidités, sur lesquels vont
être négociés de nouveaux instruments financiers :
- le MATIF ou Marché à Terme International
de France (1985) (d'abord nommé Marché à Terme des
Instruments Financiers) et actuellement membre d'Euronext.
- le MONEP ou Marché des Options
Négociables de Paris (1987).
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