II.3.3. Les facteurs alimentaires
L'augmentation de la pression exercée sur les terres a
entrainé une grave pénurie de fourrage et de fois pour le
bétail et les petits ruminants, ce qui explique dans une large mesure le
baise de productivité du bétail, selon les agriculteurs comme la
plus part des terres sont cultivées, il reste peu de pâturage, les
résidus des cultures sont pâturés, mais il ne sont ni
récoltées ne engrangées. L'amélioration de
l'exploitation des ressources alimentaires disponibles et la réduction
des pertes dues à la mentalité, sont de toute évidence
prioritaire.
L'alimentation du bétail pourrait être
améliorée par une utilisation stratégique des tourteaux,
de cotons produits localement. Aussi, il existe aujourd'hui deux grandes
méthodes de rationnement faisant appel à 3 familles
d'aliments:
- Le manque d'argent pour se prouver des concentrées;
- Les aliments complets achetés ou fabriqués par
l'éleveur;
- Les aliments achetés ou fabriqués par
l'éleveur pour compléter les aliments sur la ferme.
Les aliments complets permettent les productions « hors
sols» l'agriculteur qui décide de monter un élevage de
porcs, des poules pondeuses, des pintades ou de veaux de boucheries en un mot
de toute production n'utilisant pas d'aliment produit sur terre fait une
production « hors sol» il achète ou fabrique lui-même un
aliment complet adapter à chaque âge de ses animaux et distribue
le plus souvent par des pourrissements automatiques.
Les aliments complémentaires valorisent les aliments
fermiers. Il s'agit au contraire d'élever des vaches laitières,
des bovins de boucherie, des moutons ou porcs pour transformer les fourrages
grossiers, les céréales ou les sous-produits laitiers de la
ferme, l'éleveur fait dans ce cas une production liée au sol,
mais la plus part de temps ces aliments ne peuvent couvrir complètement
en quantité ni surtout en qualité les besoins des ses animaux.
Les aliments complémentaires et fermiers viennent le compléter.
Les aliments peuvent être soit des aliments simples, soit des aliments
composés. Ces derniers pouvant être soit achetés, soit
fabriqués par l'éleveur (D. Sattrus, 1967).
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La race africaine: qu'on appelle aussi race locale.
Cette race n'a pas l'aptitude de procurer ni la viande ni le lait;
I.3.4 Les facteurs sanitaires
Pour réduire la mortalité, les soins de
santé pourraient être améliorés par la constitution
au niveau des villages, des « groupes villageois de santé animale
», les agriculteurs se plaignent d'être négligés par
les agents des vulgarisations, les médicaments et les services
vétérinaires sont rares et les agriculteurs de la plupart de
villages n'y sont pas accès. La prévalence élevée
des malades ralentit l'expansion de l'élevage.
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