Introduction générale
l'hydroxytyrosol converti. En effet, la recherche de nouvelles
techniques plus séduisantes franchissant à ces problèmes
sera alors obligatoire.
Le thème de notre étude s'incrit dans le cadre
de la recherche d'une méthode douce et non coûteuse
d'enrichissement des margines en terme d'hydroxytyrosol. Nous nous sommes
intéressés ainsi à la recherche de la méthode
optimale pour l'enrichissement des margines en hydroxytyrosol. La meilleure
conception de cette méthodologie proposée est que les
polyphénols contenus dans les margines peuvent être
modifiés au sein des margines moyennant leur bioconversion tout en
offrant un extrait riche en composés phénoliques simples. Ces
derniers, sont utiles pour les industries pharmaceutiques, alimentaires et
cosmétiques d'une part, et qui produisent un rejet pauvre en
polyphénols réduisant considérablement sa demande chimique
en oxygène (DCO) en d'autres termes.
Une source d'enzymes hydrolytiques sera alors utile pour
attaquer les polyphénols des margines. Pour cela, une étude
préliminaire de la souche Aspergillus niger a été
d'abord entreprise reposant sur l'optimisation des conditions de sa culture et
la composition de son milieu de production de â-glucosidase.
L'étude de la bioconversion des composés
phénoliques de la margine par différents champignons à
savoir Aspergillus niger, Trametes trogii et Trichoderma atroviride a
été par la suite entamée.
La bioconversion des composés phénoliques des
margines a été aussi optimiser en utilisant le jus de culture
d'A. niger dans le but d'améliorer au maximum le rendement de
libération de l'hydroxytyrsosol.
L'étude comparative de la bioconversion moyennant
différentes enzymes tels que la â-glucosidase pure et
l'estérase pure et d'autres enzymes commerciales a été
également effectuée.
Une étude ultérieure a reposée sur le
test de l'efficacité de l'immobilisation sur la bioconversion des
margines.
Une dernière partie de cette thèse a reposé
sur la bioconversion des margines à grande échelle et la
récupération de l'hydroxytyrosol par les techniques
séparatives membranaires.
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Synthèse Bibliographique
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Synthèse Bibliographique
Oléiculture
I- L'olivier
I-1 Origine et Histoire
L'olivier symbole de la paix, de la sagesse et de la
fécondité, est un arbre qui est connu depuis l'antiquité.
Son apparition et sa culture en Asie mineure remonteraient à plusieurs
millénaires. L'origine de l'olivier se perd dans la nuit des temps. Son
histoire se confond avec celle des civilisations qui ont vu le jour autour du
bassin Méditerranéen (Rayan et Robards, 1998). C'est ainsi que
l'on a retrouvé des fossiles de feuille d'olivier dans les gisements du
Pliocène de Mongardino (Italie), des restes fossilisés dans les
couches paléolithique supérieur en Afrique du Nord, des morceaux
d'oléastres et des noyaux dans les excavations de l'Enéolithique
en Espagne. Il en ressort que l'existence de l'olivier remonte au Xème
millénaire avant Jésus (Bitonti et al., 2000).
La culture de l'olivier en Tunisie date du
VIIIème siècle avant J.-C., avant même la
fondation de Carthage par la reine Didon. Les Phéniciens étaient
les pionniers de la culture de l'olivier en Afrique du Nord. A l'époque
des Carthaginois, une véritable culture de l'olivier avait
commencé à se répandre suite aux avantages accordés
aux paysans qui créaient des olivettes. Les Romains
développèrent davantage la culture de l'olivier en Tunisie et la
technique de l'extraction de l'huile comme en témoignent les fouilles
à Sbeïtla et El Jem ainsi que les nombreuses mosaïques
romaines découvertes à Sousse (Nefzaoui, 1991)
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