1.2.4. Aperçu sur la NSCT
D'après son magazine20, la Nouvelle
Société Cotonnière du Togo (NSCT) est une
société d'économie mixte créée le 29 mars
2009 en remplacement de la Société Togolaise du Coton (SOTOCO)
qui était une société d'Etat. Le capital social de la NSCT
est deux milliards (2.000.000.000) de francs CFA, constitué à 60%
par l'Etat et 40% par la Fédération Nationale des Groupements de
Producteurs de Coton du Togo (FNGPC).
La NSCT a pour objet d'assurer le développement et la
valorisation de la culture cotonnière sur toute l'étendue du
territoire national.
A ce titre, elle assure essentiellement :
- Le soutien à la production ;
- L'évacuation du coton-graine et la gestion des usines
d'égrenage ;
- La commercialisation des produits finis.
A propos de la qualité du produit, la fibre togolaise
est créditée d'une bonne réputation de qualité. Le
Togo produit une qualité de coton fibre très compétitive
et recherchée par les filateurs. En moyenne, le Togo vend environ 80% de
sa production dans les grades de qualités supérieures.
19 Aujourd'hui, Agbonou est devenue un quartier de la ville
d'Atakpamé
20 Les Trois Capsules, N°002-Janvier 2013
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En ce qui concerne l'évolution de la production
cotonnière au Togo, il faut noter que la production cotonnière
togolaise a connu une progression impressionnante passant de 4.516 tonnes en
1978 à 174.000 tonnes 2004/2005, après avoir atteint la plus
haute performance, 187.700 tonnes en 1998/1999.
Cette production a considérablement chuté
à partir de 2005/2006 jusqu'à moins de 40.000 tonnes, suite
à une série de dysfonctionnement intervenus dans le secteur
à partir des années 2000.
D'importantes actions ont été entreprises par le
Gouvernement pour le redressement de la filière, son
développement durable et la viabilité du secteur. La perspective
à moyen terme est d'atteindre un plancher de 120.000 tonnes de
coton-graine, soit 50.400 tonnes de fibres par an.
1.2.5- Situation de l'éducation formelle et non
formelle
1.2.5.1- Le système formel
L'éducation et la formation ont toujours
été des piliers fondamentaux dans les différentes
stratégies de développement du Gouvernement togolais. Le plan
sectoriel de l'éducation (PSE), adopté en 2010, constitue le
cadre de planification du secteur.
L'analyse de la scolarisation au niveau de l'enseignement
primaire montre que le taux brut de scolarisation au niveau régional
s'élève en 2012 à 135% (136,5% pour les garçons,
133,5% pour les filles). Même si l'accès tend à se
généraliser, 67.1% (74% pour les garçons, 59.4% pour les
filles), nombreux sont les enfants qui accèdent à l'école
primaire mais ne vont pas au terme de leur scolarité. Ce taux
représente le taux le plus faible des régions du Togo. La vision
du gouvernement est d'atteindre un TBS de 100% en 2020. Au niveau national ce
taux est passé de 66.6% en 2007 à 75.7% en 2011. Par ailleurs, au
niveau des plateaux, selon les données du Ministère des
Enseignement Primaire Secondaire et de l'Alphabétisation (MEPSA,
2011-2012), 81.6% (83,4% pour les garçons et 79,7% pour les filles) des
enfants de la tranche de 6 à 11 ans fréquentent une
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école primaire. Les mesures de gratuité des
frais d'inscription dans les écoles primaires publiques
appliquées à l'échelle nationale ont nettement
contribué à améliorer l'accès de tous les enfants
et en particulier les plus pauvres. Toutefois, on constate encore des
disparités régionales et surtout locales dans l'accès et
partout des groupes d'enfants restent hors de l'école. Il s'agit le plus
souvent d'enfants vulnérables, dont certaines catégories sont
identifiées : les enfants handicapés, les enfants travailleurs
que l'on retrouve surtout en milieu urbain dans les marchés et, pour les
filles, comme domestiques dans les familles.
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