I-5-3-2 les mesures sociales
Des travaux visant à lutter contre les
préjugés sociaux envers la vieillesse ont été
menées par Clark (1973; Guillemard 1977 a). Au premier rang vient
l'action immédiate et urgente des travailleurs sociaux à travers
des aides à l'hébergement, à la santé, au revenu et
à la création d'un milieu social plus humain. Des programmes de
préparation à la retraite consistent à prendre à
redéfinir son espace, tant physique que social.
Cette étude vise à redonner une image sociale
aux personnes âgées.
Ces actions sociales permettent d'améliorer leurs
conditions de vie. Cette orientation nous permet de redéfinir les
besoins auxquels les personnes âgées sont confrontées et de
trouver des mesures, des dispositions qui peuvent garantir le vieillissement et
la longévité. Toutefois, les travaux sont centrés sur les
travailleurs sociaux qui ne nous permettent pas de cerner tous les contours de
notre étude, car nous nous inscrivons dans une perspective plus large en
l'occurrence dans un milieu religieux qui prend en compte toutes les
catégories sociales de la société.
Cimon (1980) suggère de valoriser le travail à
temps partiel, moins exigeant, et d'encourager le bénévolat et le
travail communautaire.
L'auteur propose aux retraités une reconversion
professionnelle qui leur permettra d'être utile à la
société, c'est-à-dire actif. C'est l'ambition de notre
objet d'étude, qui par ailleurs cherche les pratiques qui ont un impact
sur le vieillissement et la longévité.
Henrard J-C (2002), dans « les défis du
vieillissement. La vieillesse n'est pas une maladie »,
l'auteur passe en revue les représentations occidentales de la
vieillesse qui sont extrêmement négatives. Il décrit par la
suite les signes caractéristiques de la vieillesse et propose des
mesures préventives pour favoriser l'amélioration de la
santé et la qualité de vie des personnes âgées.
Selon lui, la santé ne doit pas être considérée
uniquement comme l'absence de maladie. C'est tout autre chose qui recouvre la
prévention, la promotion de la santé, la modification des
comportements, l'amélioration des conditions d'existence,
l'aménagement du cadre urbain aux personnes à mobilité
réduite.
Selon l'auteur, le vieillissement est devenu un fait social
majeur, suscitant une floraison de discours alarmiste sur l'explosion de la
demande de soins ou de financement des retraites. Dans ce livre, il s'insurge
contre cette vision négative largement relayée par les
médias.
Boyd (1973), parle d'emplois non- compétitifs mais tout
de même valorisants pour les personnes âgées et donne
l'exemple du travail de réceptionniste dans un Motel durant les heures
de jour.
L'auteur parle de l'activité des personnes
âgées qui leur permettra d'être autonome et se prendre en
charge. C'est l'ambition de notre objet d'étude, qui par ailleurs
cherche une prise en charge, une autonomie qui ont un impact sur le
vieillissement et la longévité.
Rosow (1974) propose de créer plutôt une
collectivité autonome et isolée du reste de la
société, de ses normes anti-vieillesses, et où
l'individu trouvant appui, cohésion sociale et harmonie. Il propose de
diminuer les besoins d'intégration des personnes âgées en
améliorant leurs conditions de vie.
L'auteur parle d'amélioration des conditions de vie, et
de lever les stéréotypes sur leur image qui leur permettra de
mener une vie de société avec plein d'espoir.
Selon le rapport des Nations Unies sur le vieillissement dans
le monde (2001), la prévention du vieillissement passe par la
capitalisation des personnes âgées sur le développement, la
participation au logement, le bénévolat et la contribution
d'association. Ces éléments constituent un engagement actif,
dynamique et constructif pour les personnes âgées.
A travers le rapport des Nations Unies, la capitalisation des
personnes âgées sur le développement permet
d'améliorer la situation des personnes âgées et faire en
sorte qu'elles participent aux décisions qui concernent la
société et la collectivité. Au titre de la participation
au logement, le logement constitue un vecteur essentiel dans le construit des
personnes âgées. Le bénévolat constitue une
nouvelle richesse des personnes âgées car il permet de mettre leur
savoir et leur manière de faire au service de la société.
Le nouveau modèle du vieillissement incite les personnes
âgées à s'entraider et à se rendre service et non
plus être surtout considéré comme des destinataires.
Ce Rapport a décelé les actions sociales qui
influencent le vieillissement et la longévité des personnes
âgées. Des pratiques qui leur permettent d'être actif dans
la vieillesse. Toutefois, ces pratiques ne nous permettent pas de
déceler la corrélation vieillissement et longévité
des personnes âgées musulmanes.
Hassen Mohsen (2005), sur les acquis de la personne
âgée en Tunisie fait remarquer que le gouvernement tunisien a pris
conscience des mauvaises conditions de vie des personnes âgées. A
cet effet, les pouvoirs publics ont mis en place des programmes de protection
sociale pour venir en aide aux personnes âgées. Parmi les actions
mises en oeuvre, nous citons :
-le maintien à domicile qui se manifeste par l'octroi
d'une aide en espèce à la personne âgée pauvre tout
en la gardant chez elle ;
-le placement familial qui consiste à mettre la
personne âgée dans une famille d'accueil, capable de lui apporter
le soutien dont elle a besoin. L'objectif de cette modalité étant
d'éviter les problèmes d'isolement et de solitude, de favoriser
la solidarité interfamiliale et maintenir la personne âgée
dans son espace géographique et social habituel.
« Les unités s.o.s personnes
âgées » est un programme d'aide médico- social,
composé d'un personnel médical, paramédical et d'un
personnel social qui font des visites à domicile aux personnes
âgées du 3ème âge en vue de leur fournir
les services sociaux, sanitaires dont elles ont besoin et de sensibiliser les
membres à la nécessité et à l'importance de prendre
soin de leurs parents âgés.
Mohsen insiste sur les mesures sociales qui ont un impact sur
le vieillissement. Elles permettent d'apporter des actions, des pistes de
solutions, des mesures pour construire notre objet d'étude. Cependant,
son étude ne fait pas cas des pratiques quotidiennes, des dispositions
mentales, morales qui influencent le vieillissement.
Almeida Armelle S. (2006), dans son étude sur
« les retraités du secteur public », comme mesures
préventives du vieillissement, a passé en revue les
réalités quotidiennes des retraités. Elle a
mentionné que les mesures prises par bon nombre d'anciens travailleurs
de différents corps de métier se trouvent surtout dans
l'épargne, le courage, l'abnégation. Selon les travailleurs il
n'y a pas de recette miracle pour réussir sa retraite c'est seulement
une organisation ; se faire violence aujourd'hui pour en profiter demain.
Plusieurs d'entre eux vivent bien leurs vieux jours car ils sont pris en charge
par leurs progénitures qui constituent un trésor et une richesse.
La prise en charge des parents âgés par leurs progénitures
constitue donc une prévention du vieillissement.
L'étude de l'auteur nous a permis de construire notre
objet d'étude. Cependant, les mesures préventives dont elle
propose, sont axées sur l'organisation, la progéniture qui reste
limité par rapport à l'approche que nous développons.
Pour A. Pilon (1990), la vieillesse symbolique est venu
interrompre, pour les plus âgés, la possibilité d'assurer
leur autonomie économique improductive, la catégorie
âgée est devenue économiquement dépendante d'un
système institutionnel de politique publique de retraite et de
vieillesse. Pour permettre que les personnes âgées vivent
convenablement, les institutions de prise en charge directe des personnes
âgées, « nécessiteuses » (sans
familles, par exemple)), mais aussi pour les orphelins et les infirmes, ont
pris racine il y a bien longtemps. Le soutien aux personnes âgées
a aussi été l'affaire de comités paroissiaux, des
sociétés de bénévoles et de divers organismes de
charité privée. Pour satisfaire les besoins économiques
des âgés, il existait des sociétés d'aide mutuelle.
En 1936, la population âgée québécoise est devenue
admissible à un programme de revenu spécifique en raison de
l'âge. Il existait bien, depuis 1927, la loi fédérale
d'Assistance vieillesse pour les personnes pauvres de 70 ans et plus, mais
elle n'était pas encore appliquée au Québec.
Cette étude est centrée sur le soutien, des
aides aux personnes âgées retraitées, venant des
institutions publiques comme privées.
Elle nous donne une orientation théorique à
notre objet d'étude quitte à la recherche de mesures
préventives. Cependant, dans nos sociétés non occidentales
et particulièrement dans la société ivoirienne toutes les
personnes âgées que nous avons enquêté n'ont pas un
emploi formel, par conséquent, pas de sécurité sociale
formelle. Pour ces dernières nous cherchons des mesures pour
améliorer leur condition de vie.
Coulibaly, Z. (2007), dans son étude sur
« Ce que vivre longtemps veut dire chez les Souamlins de
kotiéssou dans la sous-préfecture de Taabo » ; il
a privilégié l'élaboration des lois comme mesures
préventives sur la base des réalités économiques de
toutes les couches sociales. Elles doivent garantir l'accès de tous aux
soins de santé, à la nourriture, au logement, aux vêtements
avec une mention particulière pour les personnes âgées.
Selon lui il faut concevoir et adopter une politique nationale
adéquate de prévention et de distribution de soins curatifs
spécifiques aux maladies des personnes âgées. Elle a
participé à la construction de notre objet d'étude dans la
recherche des mesures pouvant contribuer au vieillissement. Cependant, cette
étude n'a pas déterminé la politique nationale
adéquate qui favoriserait le vieillissement.
Honadja, P. (2007), travaillant sur la retraite et le
vieillissement actif a privilégié la valorisation des
aptitudes à la reconversion professionnelle par l'identification des
métiers appropriés pouvant être exercés par les
retraités, une éducation appropriée à la
participation sociale post- retraite et la mise sur pied d'un observatoire du
vieillissement actif dont le rôle serait de réfléchir sur
le phénomène du vieillissement dans sa globalité. Une
place de choix doit être accordée à la question sanitaire
en intégrant la gériatrie dans le système sanitaire pour
réduire les incapacités physiques. Fort de cette
réalité des mesures préventives tant au niveau primaire,
secondaire et tertiaire de toutes les catégories sociales doivent
être prises donc nécessité de création de structure
de soins gériatriques.
Cette étude riche en information a permis de renforcer
notre objet d'étude et de trouver des mesures susceptibles qui ont une
incidence sur le vieillissement. Toutefois, il a particularisé son
étude qu'au cas des retraités.
E. Kaseke (1999), dans son article sur la
sécurité sociale et les personnes âgées : le
cas de l'expérience africaine, décrit que les dépenses
dans le social ne doivent pas être considérées comme un
gaspillage mais comme un investissement dans le capital humain. Les pouvoirs
publics doivent adopter une double approche de la protection sociale des
personnes âgées, afin de répondre valablement aux besoins
de cette génération. Les autorités doivent pour la
problématique du troisième âge, conjuguer les
systèmes formels et non formels de sécurité sociale en
reconnaissant qu'il existera toujours une large majorité de personnes
âgées qui n'a accès au système formel parce qu'elle
n'a jamais eu accès à un emploi salarié.
L'auteur de cette étude met en exergue l'importance
déterminante de la sécurité sociale dans le processus du
vieillissement et du développement. Cette étude nous a permis de
situer les problèmes des personnes âgées au coeur des
priorités de façon général. Toutefois, l'auteur
n'a tiré l'attention que sur leur prise en charge sans relever les
autres aspects du vieillissement que nous nous attèlerons a mettre en
évidence.
J-C Escribano (2007), dans son
ouvrage « On achève bien nos
vieux » , décrit la représentation que la
société française a de la vieillesse. Il insiste surtout
sur les conditions de vie des vieillards dans les maisons de retraite,
lesquelles conditions ne sont pas du tout reluisantes.
L'auteur fait la satire de la société
française, sur les conditions difficiles dans les maisons de retraite,
avant de lancer un appel à la révision de leur condition. Il
penche sa réflexion surtout sur leur condition de vie et leur prise en
charge. Elle est importante à notre objet d'étude, car il attire
notre attention sur les conditions de vie des personnes âgées.
Toutefois, cette réalité est tout à fait contraire
à notre approche. En effet, le milieu dans lequel l'étude a
été menée ne connait pas de maison de retraite. L es
personnes âgées vivent dans leur milieu environnemental avec leurs
enfants, petits enfants, leurs amis, etc.
Pour B. puijalon (2000), dans « Aspects
sociologiques du vieillissement », extrait du livre
« Accès de tous à la connaissance, préservation
du cadre de vie, amélioration de la santé » , donne une
définition originale de la vieillesse en tant qu'une contribution
historique et culturelle, qu'un fait naturel dans la mesure où toutes
les sociétés se proposent une interprétation de
l'avancée en âge et un découpage du cycle de vie en stades
ou phases qui se succèdent de manière plus ou moins
homogène en fonction des évènements, des changements qui
jalonnent le cours de la vie.
Dans cette étude, l'auteur propose des
éléments qui renouvellent le questionnement social et culturel
sur la vieillesse dans les sociétés occidentales, tout en
insistant sur la méconnaissance de cet âge, bien que le nombre des
personnes âgées ait fortement augmenté. Elle fait une mise
en garde quant au risque de faire apparaître la vieillesse comme une
charge pour les générations les plus jeunes. Mieux, elle aborde
des points essentiels pouvant concourir à l'amélioration et
surtout au bien-être des personnes du troisième âge en
termes de droit aux soins, de formation à la gérontologie, de
solidarité familiale, de choix du lieu de vie, de prestation
spécifique dépendante et du rôle de 12 millions de
personnes âgées à travers le monde.
Selon l'auteur les questions posées par la
montée démographique du grand âge, l'inadaptation des
structures de prise en charge, de la dépendance ne doivent pas faire
l'impasse sur la signification de la vieillesse en particulier, de
l'extrême vieillesse en général qui échappe à
toute rationalisation économique et sociale. Il exhorte les
différentes couches sociales à considérer les personnes
âgées tout en les prenant en charge et en les valorisant, car
elles constituent un pilier important pour l'équilibre de la
société.
Dans notre étude, il a été d'un apport
à la compréhension du problème des personnes
âgées et les mesures à adopter pour un vieillissement
harmonieux. Toutefois, son étude présente de façon
générale à travers le monde les conditions de vie et les
mesures préventives, mais nous avons particularisé au cas
ivoirien précisément dans le District d'Abidjan.
Guillemard (1980), parle de l'amélioration des
conditions de vie des personnes âgées. Il s'est mis en place, dans
la plupart des pays européens, selon un calendrier variable, un ensemble
de programmes sociaux en direction des personnes âgées. Ces
programmes visent, non plus la sécurité économique de ce
groupe, mais la prolongation de son insertion dans son cadre habituel et la
prévention de sa perte d'autonomie. Il ne s'agit non plus de politique
de niveau de vie, mais d'action en direction du mode de vie des personnes
âgées.
Ces politiques ont permis à leurs
bénéficiaires d'accéder à des services et à
des biens (aide ménagère, soins à domicile, lutte contre
l'isolement) qu'ils ne pouvaient se procurer directement dans les services
marchands. Elles ont également permis d'éviter certaines
institutionnalisations définitives ou hospitalisations non
indispensables. L'étude a toutefois montré les limites et les
effets pervers de ces politiques. Ces structures de prise en charge ont, en
fait, eu tendance à construire toute incapacité physique, mentale
ou sociale en « dépendance sociale ». Ces programmes
de soins et de services à domicile n'ont pas, dans l'ensemble, su
préserver et développer l'autonomie des personnes
âgées auxquelles ils s'adressaient.
Cette étude nous à permis de connaitre les
programmes et les politiques qui ont un impact sur le vieillissement.
Toutefois, ils connaissent des limites devant aider à
l'amélioration des conditions de vie des personnes âgées
qui sont des stratégies de prévention au vieillissement et de la
longévité.
Anna-Maria F. Dumont (2003) parle plutôt des
« droit des personnes âgées ».
Human Rights Education Associates dans lequel intervient
l'auteur, est une panoplie de droits en faveur des personnes âgées
pour l'amélioration de leur condition de vie. Il s'agit de voir comment
se servir des moyens offerts par la loi et la réglementation pour aider
les personnes âgées à mieux vivre leurs dernières
années. Pour favoriser ces droits, il fait une analyse des droits des
aînés qui passe par la protection des droits, la participation aux
droits et l'image véhiculée des personnes âgées. En
effet, la protection se réfère à leur
sécurité physique, émotive, et psychologique tout en
tenant compte de leur vulnérabilité à l'abus et aux
mauvais traitements. La participation se réfère au besoin de
définir un rôle de plus en plus actif pour cette
génération. L'image se réfère à la
nécessité de présenter les vieux de manière
positive et sans discrimination quant à leur savoir faire. La Charte des
Nations Unies et la Déclaration universelle des doits de l'homme en son
article 25, paragraphe 1, précise que : « Toute
personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa
santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour
l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que
pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la
sécurité en cas de chômage, de maladie,
d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte
de ses moyens de subsistance par la suite de circonstances indépendantes
de sa volonté ».
Cet article nous permet de connaitre les droits et
privilèges des personnes âgées. Ce droit qui en
général n'est connu de la plupart des personnes
âgées, nous a permis, de comprendre l'orientation théorique
de notre étude. Toutefois, l'auteur n'a fait que ressortir l'aspect
juridique, les lois protégeant les personnes âgées. Par
ailleurs, il n'a pas tenu compte des autres mesures qui concourent à la
prévention sociale du vieillissement.
Selon l'étude de Kouamé Kouassi (M) (2008), sur
« la féminisation du vieillissement », la
prévention du vieillissement des femmes âgées
résidant à Abobo-doumé dans cette étude passe par
l'amélioration des conditions socio économiques des femmes de
manière a permettre d'assurer des soins appropriés à leur
état, de l'affection familiale et d'une alimentation saine et
équilibrée convenable à leur âge. Promouvoir les
femmes âgées par des journées dites de valorisation et de
célébration des femmes âgées, afin qu'elle soit bien
intégrée dans la cellule familiale, et comme objet de rejet ou de
négligence. Le vieillissement réussi passe par
l'amélioration des conditions de vie socio-économique des femmes
âgées, dans le but de rechercher leur identité au sein de
la cellule familiale, afin que les jeunes profitent de leur savoir faire et
savoir- être.
Cette étude a contribué à construire
notre cadre théorique. Cependant, elle ne permet de cerner la
réalité des autres catégories sociales de la population
âgée, en l'occurrence les personnes âgées
d'obédience musulmane.
Les mesures préventives du vieillissement et de la
longévité ont été composé de livres
expérientiels et des études scientifiques.
Les documents expérientiels présentent, d'abord,
les capitaux sanitaires qui s'expriment par des techniques et conseils
d'hygiène qui permettent d'entretenir et d'optimiser notre
énergie vitale, nos fonctions biologiques et psychologiques.
En outre, les capitaux sanitaires sont contenus dans des
articles qui présentent des programmes de préventions et
d'interventions qui peuvent retarder le processus de
détérioration physiques et mentales et certains changements qui
peuvent être associés au vieillissement. Aussi, des dispositions
sont liées à la modification de facteurs environnementaux, le
respect de règles hygiéno-diététiques, la
nutrition, la restriction calorifique, le choix des aliments, une
activité physique régulière, le dépistage des
malades et les corrections des carences hormonales.
Ensuite, les mesures sociales sont contenues dans des
rapports, des études. En effet, ces mesures sociales qui s'expriment
par les conditions de vie peuvent être améliorées par la
capitalisation des personnes âgées sur le développement, la
participation au développement, le bénévolat,
l'intervention des pouvoirs publics par la mise en place des programmes de
protection sociale, la prise en charge par les enfants, des programmes de
préparation à la retraite.
Enfin, ces mesures sont liées à
l'amélioration des conditions socioéconomiques des femmes en
favorisant une cohésion sociale, c'est-à-dire la création
d'un milieu social humain ; la promotion des femmes âgées par
les journées dites de valorisation et de célébration des
femmes âgées ; promouvoir et améliorer le droit aux
personnes âgées, aux soins, de formation à la
gérontologie, de solidarité familiale.
En outre, promouvoir un programme d'aide médico-sociale
aux personnes âgées.
Toutefois, il ressort de tous les écrits que nous avons
consultés que la corrélation religion islamique et vieillissement
ont été peu développés, car ces écrits ne
parlent pas suffisamment des valeurs, des préceptes, des pratiques
islamiques qui ont une incidence sur le vieillissement et la
longévité. Par conséquent, le mode de vie n'a pas fait
objet d'étude préalable sur le vieillissement et la
longévité en Côte d'Ivoire et particulièrement dans
le District d'Abidjan.
Des outils théoriques proposés aboutissent au
choix des théories ou paradigmes qui orientent notre recherche. En
effet, les théories ou paradigmes sont des champs explicatifs du fait
social étudié.
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