2- Les gestionnaires des puits à
pompe
Les gestionnaires des puits à pompe
doivent :
- décider de commun accord avec les populations des
jours et des horaires d'ouverture et de fermeture des puits à pompe et
leur imposer des heures. Ceci permettrait de réduire les conflits
nés de l'ouverture et de la fermeture des puits à pompe. A
Mebomo, par exemple, le puits n'est ouvert que deux jours par semaine ;
- intensifier les collectes de frais d'entretien des puits
à pompe lors des campagnes cacaoyères. A cause de la situation de
manque dans laquelle vivent les populations, elles sont de plus en plus
réticentes à contribuer mensuellement. Or, pendant les
périodes de vente de cacao, les populations brassent de nombreuses
sommes d'argent. D'où la nécessité de rentabiliser le
« surplus » de cette vente ;
- envisager d'autres investissements sociaux à partir
de ce « surplus » lié à la production
cacaoyère. J.C. Devèze (1996 : 150) relève l'impact
d'une telle action dans les associations villageoises en zone cotonnière
au Mali. Ceci a pour avantage d'initier un développement
véritablement impulsé par la base ;
- promouvoir des activités de productions,
initiés par certains bénéficiaires, à partir des
puits à pompe. De l'utilité de l'eau, un seul représentant
de ménage nous a avoué que l'eau était utilisée
pour le développement des activités agricoles, élevages
et/ou commerciales, il est nécessaire de susciter des initiatives de
projets à base d'eau des puits à pompe.
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