4. LES PATHOLOGIES EN HOSPITALISATION
La détresse respiratoire influençait de
manière statistiquement significative le devenir des TFPN de l'HGOPY.
Nous avons enregistré 24 cas de détresse respiratoire
isolée. Seuls 2 de ces TFPN ont survécu, soit un taux de survie
de 9%. L'existence d'une détresse respiratoire était
significativement associée à une augmentation de la
mortalité. D'après Ogunlesi et al, l'existence d'une
détresse respiratoire, augmentait le risque de décès chez
les TFPN au Nigéria (10). Nous pouvons faire une
analogie entre ce résultat et ceux de certains auteurs, qui
décrivent une augmentation de la mortalité, au sein des TFPN
ayant bénéficié d'une assistance respiratoire. La
principale cause de décès par détresse respiratoire dans
ces études était la maladie des membranes hyalines (4,
6). Ceci nous amène à dire que, les pathologies
respiratoires constituent un facteur de mortalité important au sein de
TFPN.
Comptant pour 34% des cas d'hospitalisation, l'asphyxie
néonatale avait un impact significatif sur le devenir des TFPN. C'est
ainsi que le risque de décès était accru chez les TFPN
ayant présenté une asphyxie. Ogunlesi et al ont également
établi que l'absence d'asphyxie néonatale était
associée à une augmentation de la survie (10).
Notre résultat est superposable à celui de Basu et al, qui
décrivait une augmentation de la mortalité pour un score d'Apgar
inférieur ou égal à 5 à la 5ème
minute (33).
Cet impact de l'asphyxie néonatale s'explique sans
doute par notre démarche diagnostique, qui utilise le score d'Apgar
à la 5ème minute. Or nous avons
précédemment établi le lien entre ce score et le devenir
des TFPN.
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