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Les stratégies d'optimisation de l'offre en plants de cacaoyers à  la Sodecao ( Société de Développement du Cacao )

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par Alfred ETOM
Institut supérieur de management public Yaoundé - Diplôme d'études supérieures spécialisées en management public 2009
  

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I-3.2- L'équilibre partiel

L'équilibre partiel constitue le concept d'équilibre économique le plus fréquent dans la recherche économique. L'équilibre partiel est alors défini comme le vecteur de prix (en général un seul prix) qui égalise l'offre et la demande sur le seul marché considéré.

a) Le principe de l'équilibre général

L'équilibre général suppose que tous les marchés ont atteint un équilibre partiel. Pour les théories libérales, l'équilibre partiel de tous les marchés amène l'équilibre général.

La théorie des marchés contestables repose sur un argument unique : si un monopole fait des profits, il doit exister des entreprises voulant entrer sur le marché pour prendre une partie de ces profits en vendant un peu plus et moins cher que le monopole en place1(*).

Dans sa version extrême, cette théorie affirme donc que la menace que fait peser cette entrée potentielle oblige le monopole à se comporter comme s'il était effectivement en concurrence parfaite, et à vendre au coût marginal. Le monopole ne se distingue alors plus de la situation de concurrence.

Ø La production : est l'activité économique qui apporte de la valeur ajoutée par création et fourniture de biens et de service, ce qui signifie que la production est création de produits ou de services et en même temps création de valeurs. Sous cette simplicité apparente se cachent différentes réalités complexes.

Les économistes distinguent la production marchande de la production non marchande.

La production marchande peut se subdiviser en deux catégories :

- la production marchande simple où le producteur vend son produit sur le marché ou rend un service marchand à titre individuel ;

- la production marchande capitaliste où le produit ou le service créé par des salariés est propriété du capitaliste. Il est ensuite vendu en tant que marchandise dans le but de réaliser un bénéfice.

S'agissant de la production non-marchande, elle s'étend de la fourniture d'un produit gratuit à celle d'un produit dont le prix couvre moins de la moitié du coût de production. Elle regroupe la production des administrations publiques et des associations à but non lucratif et à caractère social.

Les quatre principaux facteurs de production qui semblent faire l'unanimité des experts sont les suivants :

- Le travail matériel ;

- le capital naturel (la terre) ;

- le capital physique ;

- le capital immatériel (savoir-faire, organisation, actifs incorporels s'ils sont comptabilisés, l'esprit d'entreprise, le travail immatériel, le savoir).

b) Les formes de concurrence

Il existe plusieurs formes de concurrence. Généralement conçue au plan économique, la concurrence est une situation où plusieurs agents proposent des produits ou des services équivalents ou biens dont les domaines d'utilisation se recouvrent. Les clients potentiels sont alors dans une situation de choix entre les différents produits accessibles, à moins qu'ils ne produisent eux-mêmes.

Deux formes principales peuvent être considérées à ce niveau :

- La première a trait au modèle de concurrence pure et parfaite qui permet de démonter qu'il existe au moins un ensemble de prix favorisant la réalisation de ce que l'on appelle "l'optimum de Pareto", c'est-à-dire un état dans lequel on ne peut pas améliorer le bien être d'un individu sans détériorer celui d'un autre.

- la seconde renvoie par contre à la concurrence imparfaite, qui désigne toutes les situations où les conditions de la concurrence parfaite ne sont par respectées. C'est celle de tous les jours, où les agents peuvent développer des stratégies de façon à maximiser leurs gains.

En dehors de ces deux formes de concurrence, il existe une forme classique qui renvoie au monopole. Ce terme traduit une situation dans laquelle un offreur est seul à vendre un produit ou un service donné à une multitude d'acheteurs.

* * *

*

En conclusion, ce chapitre a eu pour objectif de présenter le cadre conceptuel de l'étude susceptible de favoriser la compréhension du comportement économique des centres de décision que sont d'un côté, la SODECAO qui évolue en situation de quasi-monopole (l'offre), et l'autre les acheteurs des plants de cacaoyer (la demande).

Cette présentation faite, il y a lieu de nous interroger à présent sur les méthodes les plus appropriées pour trouver des éléments de solutions au problème de la gestion du déficit entre l'offre et la demande ainsi mis à jour.

Tel est globalement conçu, l'objet du chapitre qui suit.

* 1 BAUMOL (W.J.), PANZAR (J.) et WILLIG (B.).- Contestable Markets and the Theory and Industry Structure, H.Brace Editors, N.Y. 1992.

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