Tableau I : High risk infant [21]
Demographic Social Factors
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Maternal age <16 or >40 yr Illicit
drug, alcohol, cigarette
use Poverty Unmarried Emotional or physical
stress
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Past Medical History
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Genetic disorders Diabetes
mellitus Hypertension Asymptomatic
bacteriuria Rheumatologic illness (SLE*) Long-term
medication
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Previous
Pregnancy
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Intrauterine fetal demise Neonatal
death Prematurity Intrauterine growth
restriction Congenital malformation Incompetent
cervix Blood group sensitization, neonatal
jaundice Neonatal
thrombocytopenia Hydrops Inborn errors of metabolism
|
Present Pregnancy
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Vaginal bleeding (abruptio placentae, placenta
previa) Sexually transmitted infections (colonization:herpes
simplex, group B streptococcus), chlamydia, syphilis, hepatitis B,
HIV Multiple gestation Preeclampsia Premature
rupture of membranes Short interpregnancy
time Poly/oligohydramnios Acute medical or surgical
illness Inadequate prenatal care Familial or acquired
hypercoagulable states Abnormal fetal
ultrasonography Treatment of infertility
|
Labor and Delivery
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Premature labor (<37 wk) Postdates
(>42 wk) Fetal distress Immature L: S ratio**; absent
phosphatidylglycerol Breech presentation Meconium-stained
fluid Nuchal cord Cesarean section Forceps
delivery Apgar score <4 at 1 min
|
Neonate
|
Birthweight <2, 500 or >4,000
g Birth before 37 or after 42 wk of gestation SGA***,
LGA**** growth status Tachypnea, cyanosis Congenital
malformation Pallor, plethora, petechiae
|
*SLE = systemic lupus
erythematosus;** L: S = lecithin: sphingomyelin ratio; ***SGA = small for
gestational age; ****LGA = large for gestational age.
Source: Stoll BJ, Adams-Chapman I. The fetus and the
Neonatal Infant. In: Nelson Textbook of Pediatrics 18 ed. Philadelphia(PA):
saunders elsevier; 2007
1. Principaux facteurs de risque liés aux
caractéristiques socio-démographiques
· La pauvreté
La pauvreté est une cause sous-jacente de plusieurs
décès néonataux. En effet, elle contribue à
augmenter les facteurs de risque tels que l'infection maternelle, et à
diminuer les soins effectifs avant, pendant et après la grossesse
[4].
· Le lieu de résidence
Les enfants en région rurale ont 1,7 fois plus de
risque de décéder avant l'âge de cinq ans par rapport
à ceux vivants dans les régions urbaines [18].
· Le niveau d'éducation
L'éducation de la mère reste un
déterminant important de la survie de l'enfant. Les enfants de
mères éduquées (même uniquement le niveau primaire)
ont un taux de survie plus élevé que ceux des mères sans
éducation [18]. En Amérique, la mortalité
néonatale dans les pays avec des pourcentages élevés de
mères sans éducation, est quatre fois plus élevée
que dans les pays où les femmes ont fréquenté
[6].
· La couverture sanitaire
Globalement, 56% des femmes accouchent en présence
d'un personnel qualifié. En Afrique sub-Saharienne, moins de 40% des
femmes accouchent en présence d'un personnel qualifié. Il a
été démontré une corrélation entre le taux
de mortalité néonatale et la présence d'un personnel
qualifié pendant l'accouchement et la proportion des naissances qui ont
lieu dans un établissement sanitaire [4].
2. Principaux facteurs de risque maternels
· La santé de la mère et les
complications intra-partales
La santé et les soins de la mère sont des
déterminants essentiels de la survie néonatale. Le devenir
néonatal est affecté par la santé de la mère tout
au long de sa vie, en allant de la période de jeune fille, de
l'adolescence jusqu'à l'état de grossesse. Les complications
pendant le travail déterminent la survie du foetus et du
nouveau-né. Le travail obstructif et la malprésentation
représentent les risques les plus élevés et
requièrent des interventions qualifiées et spéciales. Le
décès de la mère augmente substantiellement le risque de
décès du nouveau-né [4].
· Les grossesses multiples
La plupart des grossesses multiples se terminent
prématurément. Plus spécifiquement, les grossesses
multiples monochorioniques ont un risque accru de mortalité
néonatale. Parce que la plupart des nouveau-nés
prématurés ont un faible poids de naissance, la mortalité
des grossesses multiples est plus élevée que celle des
singletons. En effet, on note que la mortalité périnatale des
jumeaux est quatre fois plus élevée que celle des singletons
[21].
3. Principaux facteurs de risque liés au
nouveau-né
· Le sexe
Les filles ont un avantage biologique de survie bien
décrit pendant la période néonatale [4].
En effet, l'OMS en 2006 estime à environ 1,3 le ratio
garçons/filles de la mortalité néonatale dans les pays
développés. Ce ratio illustre le risque de décès
néonatal élevé chez les garçons
[20]. L'effet protecteur du sexe féminin est
attribué à la maturation pulmonaire plus rapide que chez le sexe
masculin ; et par conséquent le risque diminué des
complications respiratoires [33]. Cependant plusieurs
études n'ont pas retrouvé cette corrélation.
· Le faible poids de naissance et la
prématurité
Le poids de naissance et l'âge gestationnel sont
traditionnellement utilisés comme des indicateurs fidèles de la
mortalité néonatale [21]. Seulement la
moitié des bébés qui naissent sont pesés à
la naissance, et chez une faible proportion l'âge gestationnel est
inconnu [4]. Environ 18 millions de bébé
naissent avec un faible poids de naissance chaque année
[4]. Les enfants nés avec un poids compris entre 1501g
et 2500g ont environ 95% de chance de survie. Mais ceux ayant un poids plus bas
ont une mortalité élevée de façon significative.
Chez le prématuré, le risque biologique
associé à la faible fonction de régulation
cardio-respiratoire à cause de l'immaturité, ou des complications
des maladies périnatales contribuent à augmenter la
morbidité et la mortalité néonatales. Ainsi, la survie
à 22 SA est presque nulle ; et avec l'âge gestationnel
croissant les taux de survie augmentent à approximativement 15% à
23 SA, 56% à 24 SA ; et 79% à 25 SA
[21].
D. STRATEGIES DE PREVENTION
1. Selon l'OMS
L'amélioration de la santé
maternelle, néonatale et infanto-juvénile et leur survie est
l'une des priorités de l'OMS. Parmi les 3,1 millions de
décès néonataux, environ 1/3 sont dus aux infections, 1
million sont dus aux complications de la prématurité, et
l'asphyxie néonatale est la 3ème cause majeure. Les
mortalités maternelle et néonatale sont intimement liées.
Ainsi, le risque de décéder suite aux conditions
néonatales pourrait être éliminé par des soins de
qualité pendant la grossesse, un accouchement sain et propre par un
personnel qualifié, des soins post-nataux immédiats y compris la
réanimation, une attention à la température du
nouveau-né, le traitement du sepsis néonatal, et l'initiation
à l'allaitement maternel précoce [29].
La réduction de la mortalité maternelle,
néonatale et infanto-juvénile passe par des orientations
cliniques prouvées et des programmes établis ;
l'établissement de normes mondiales, et par un appui technique aux
états membres. En outre, l'OMS plaide pour des traitements plus
abordables et efficaces ;élabore des modèles de formation et
donne des lignes directrices pour le personnel de santé ;aide les
pays à mettre en oeuvre des politiques et des programmes et suit leur
progrès [29].
2. Selon l'UNICEF
La proportion croissante des décès
néonataux reflète deux facteurs essentiels: la difficulté
de procurer en temps voulu à beaucoup de nouveau-nés nés
à la maison des soins néonataux efficaces, et les succès
remportés par de nombreux pays dans la mise en place d'interventions
comme la vaccination qui ont nettement réduit les décès
post-nataux dans l'ensemble du monde en développement. La
majorité des décès néonataux pourrait être
évitée grâce à des interventions dont
l'efficacité a été prouvée - notamment une bonne
nutrition, une amélioration des pratiques d'hygiène,
l'accès aux soins prénataux, la présence d'un agent de
santé qualifié lors de l'accouchement, l'accès aux soins
obstétricaux et pédiatriques d'urgence, ainsi que les visites
post-natales aux nouveau-nés [10].
Les principales méthodes de réduction de la
mortalité et de la morbidité maternelles et néonatales
sont [10] :
- promouvoir l'accès aux services de planification
familiale, en fonction des politiques nationales de chaque pays
- assurer un suivi prénatal de qualité englobant
tout un ensemble de services
sanitaires et nutritionnels
- prévenir la transmission du VIH de la mère
à l'enfant et administrer des traitements antirétroviraux aux
femmes qui en ont besoin.
- mener des interventions préventives et curatives de
base comme la vaccination des femmes enceintes contre le tétanos
néonatal, les vaccins de routine, la distribution de moustiquaires
imprégnées d'insecticide et de sels de réhydratation
orale, entre autres.
- assurer l'accès à un approvisionnement en eau
salubre et un assainissement amélioré et adopter de meilleures
pratiques hygiéniques, surtout au moment de l'accouchement.
- assurer l'accès à un personnel qualifié
(médecin, infirmier(ère) ou sage-femme) au moment de
l'accouchement.
- offrir des soins obstétricaux d'urgence de base dans
un minimum de quatre établissements par 500.000habitants (en fonction
des circonstances particulières à chaque pays) pour les femmes
qui encourent des complications.
- offrir des soins obstétricaux d'urgence complets dans
au moins un hôpital par district ou par 500.000 habitants.
- assurer une visite post-natale pour chaque mère et
chaque nouveau-né dès que possible après
l'accouchement(l'idéal étant moins de 24heures après
celui-ci), avec visites supplémentaires vers la fin de la
première semaine et à quatre à six semaines.
- donner des connaissances et compétences aux femmes
enceintes et à leur famille; qui porteront sur les signes annonciateurs
de risque dans le domaine de la santé maternelle et néonatale et
sur les systèmes d'aiguillage vers des centres
spécialisés.
- offrir des conseils en nutrition maternelle et une
supplémentation alimentaire en cas de nécessité dans le
cadre d'un suivi pré-, post- et néonatal de routine.
- dispenser des soins essentiels pour tous les
nouveau-nés, notamment une initiation à l'allaitement maternel
dans l'heure qui suit la naissance, allaitement maternel exclusif,
contrôle des infections. Veiller à ce que le bébé
ait chaud et éviter les bains pendant les premières24 heures.
- donner des soins supplémentaires aux petits
nourrissons, lors des naissances multiples et en cas de malformations
congénitales graves.
- assurer la prise en charge intégrée des
maladies néonatales et infantiles (ou son équivalent) dans les
établissements sanitaires qui offrent des soins aux femmes et aux
enfants.
3. Au Cameroun
Dans le but d'atteindre les OMD, l'Union Africaine a
proposé une feuille de route dans le but de guider les gouvernements
dans le développement des feuilles de route nationales
[34].
C'est ainsi qu'une feuille de route a été
proposée au Cameroun pour la réduction de la mortalité
maternelle et néonatale. Les stratégies de cette feuille de route
sont axées sur [34] :
- Les soins maternels et néonataux et le cadre
politique et organisationnel par :
· l'actualisation et le renforcement du cadre
programmatique et organisationnel de la santé de la reproduction ;
· l'amélioration de la qualité de service
en soins maternels et néonataux, y compris la planification familiale
;
· le renforcement du système de
référence/évacuation et contre référence.
- La potentialisation du pouvoir de la communauté par
:
· l'amélioration de la communication sur les soins
maternels et néonataux.
· l'amélioration des pratiques des familles et des
soins maternels et néonataux à domicile.
E. REVUE DES PUBLICATIONS SUR LES FACTEURS DE RISQUE
DE LA MORTALITE NEONATALE
v Dans les pays développés
- Blondel et al, en 2004 en France, ont étudié
la mortinatalité et la mortalité néonatale en France. Les
principaux facteurs de risque retrouvés étaient liés au
nouveau-né (l'âge gestationnel, le poids de naissance, le nombre
de foetus et le sexe), et aux parents (la situation sociale des parents,
l'âge maternel et la parité maternelle) [35].
- En 2008, Chen et al, aux Etats-Unis ont recherché
dans une étude de cohorte rétrospective, les facteurs expliquant
le risque élevé de décès néonataux chez les
adolescentes. La grossesse chez les adolescentes (= 19 ans), était
associée à une mortalité néonatale et
postnéonatale élevées. C'est ainsi qu'ils ont pu
démontré que cette association était liée au haut
rique d'accouchements prématurés chez les adolescentes enceintes
[36].
v Dans les pays en développement
- En 2000, après une étude faite par Phan Thi
Hoan et al au Vietnam, les causes de mortalité néonatale
précoce étaient la prématurité seule ou
associée à une détresse respiratoire. Les facteurs de
risque retrouvés étaient le faible poids de naissance
(inférieur à 2500 grammes), le très faible poids de
naissance (inférieur à 1500 grammes), la
prématurité (âge gestationnel inférieur à 37
semaines), le sexe masculin, le rang des naissances, les naissances multiples,
l'âge maternel inférieur à 20 ans, le lieu de
résidence de la mère et bien d'autres [37].
- En Océanie, en Papouasie Nouvelle Guinée, Amoa
et al en 2002, ont recherché les facteurs de risque de la
mortalité néonatale précoce. Les facteurs retrouvés
étaient : l'absence de CPN, l'aspect anormal du liquide amniotique,
le sexe masculin, le très faible poids de naissance, et l'âge
gestationnel < 34 semaines.Lorsque les bébés avec un poids
< 1000g ont été exclus de l'analyse, les facteurs de risque
étaient : le célibat, le liquide amniotique anormal, et
l'âge gestationnel < 34 semaines. Les décès
néonataux observés étaient dus : au syndrome de
détresse respiratoire, la septicémie, l'asphyxie, le syndrome
d'inhalation méconiale, et les malformations congénitales.Les
facteurs qui pouvaient être evités étaient liés aux
patients, à la salle de travail, à la catégorie de
formation sanitaire ayant dispensé les soins anténataux et
postnataux, et aux soins infirmiers [7].
- Delaire et al en 2008, dans une enquête
épidémiologique prospective au Cambodge, ont étudié
la mortalité néonatale et le suivi des grossesses sur 806 femmes.
Ils ont conclu que la mortalité chez les enfants de moins de 02 mois
était en rapport avec des facteurs de la grossesse ou de l'accouchement.
Le défaut de suivi médical de la grossesse expliquait le taux de
mortalité néonatale important retouvé
[38].
- Une analyse des facteurs de risque de la mortalité
néonatale chez les bébés avec des faibles poids de
naissance a été faite par Ribeiro et al, au Brésil en
2009. Il en est ressorti que : la cohabitation des parents, le nombre de
naissances vivantes, la catégorie de maternité, le nombre de CPN,
le mode d'accouchement, le sexe, l'âge gestationnel, le poids de
naissance, le score d'Apgar et les malformations congénitales avaient un
impact sur la mortalité des nouveau-nés ayant un faible poids de
naissance [33].
- Chaman et al en Iran en 2009, ont étudié les
facteurs de risque de la mortalité néonatale dans une
étude prospective type cas-témoins. Ils ont observé comme
facteurs de risque : la prématurité, le faible poids de
naissance, l'accouchement par césarienne, un rang dans la fratrie >
3, et un espacement des naissances < 24 mois [39].
- Jehan et al, après une enquête de cohorte en
2009 au Pakistan, ont trouvé que la prématurité, la
césarienne, et les complications intra-partales étaient les
facteurs associés à la mortalité néonatale
[40].
- Au Brésil, Susana de Paula et al, ont
étudié les facteurs de risque de la mortalité
néonatale dans une unité de soins intensifs des
nouveau-nés en 2010. Ces facteurs étaient : l'utilisation de
corticostéroïdes chez la mère pendant la grossesse, les
malformations, le très faible poids de naissance, le score d'Apgar
inférieur à 7 à la 1ère et à la
5ème minute, la photothérapie et l'intubation
[41].
- En 2011, l'étude de cohorte réalisée
par Zanini et al, au Brésil, a permis de retrouver des
déterminants de la mortalité néonatale. Il s'agissait du
faible poids de naissance, du score d'Apgar inférieur à 7
à la 1ère et à la 5ème
minute, des malformations congénitales, de la prématurité
et des antécédents de décès foetal. La
césarienne élective avait un effet protecteur
[42].
- Dans une étude rétrospective en 2012 en Inde,
Upadhyay et al, ont ressorti que la mortalité néonatale
était affectée par des déterminants
socio-économiques (faible statut éducationnel des parents, la
profession du père) ; le niveau de la communauté (les
villages avec un accès difficile aux structures sanitaires, les villages
avec une population de plus de 6.000 habitants) et des déterminants
biologiques (âge maternel de conception < 20 ans)
[43].
- Imad El Awour et al, en 2012 en Palestine, ont
étudié les déterminants et les facteurs de risque de la
mortalité néonatale dans une étude cas-témoins. Le
mariage consanguin, la présence de plus de 4 partenaires pour la
mère, les antécédents de violence domestique pendant la
grossesse, un nombre de CPN inférieur à 4, la
prématurité, le faible poids de naissance, les
antécédents de décès néonatal, les
nouveau-nés inconscients après l'accouchement, et le manque
d'allaitement durant la première heure de vie étaient les
facteurs de risque de la mortalité néonatale retrouvés
[44].
· En Afrique
- Dans une étude cas-témoins faite dans une UNN
de niveau tertiaire au Zimbabwé en 1999, Kambarami et al ont
trouvé comme facteurs de risque de la mortalité
néonatale : le faible poids de naissance, l'accouchement de
siège et le mauvais suivi des grossesses [45].
- Au Kenya en 2003, Simiyu dans une étude
rétrospective a retrouvé comme causes de mortalité
néonatale : le sepsis probable ou confirmé, la pneumonie, la
déshydratation et l'hypothermie. Les facteurs prédictifs de cette
mortalité néonatale étaient le faible poids de naissance,
l'apnée, l'hypothermie et la déshydratation
[46].
- Sidibé et al, au Mali en 2006, après une
enquête transversale, ont identifié comme facteurs de risque de la
mortalité néonatale : la grossesse gémellaire, la
brûlure mictionnelle, le petit poids de naissance, l'oedème des
membres inférieurs, la fièvre pendant la grossesse, et les
présentations non céphaliques [47].
- Au Congo, Akello et al en 2008, après une
étude prospective type cas-témoins ont retrouvé comme
facteurs de risque de la mortalité périnatale : une distance
de plus de 5 km du domicile à l'hôpital, les difficultés
liés au transport, l'absence de réanimation à la
naissance, et un faible score d'Apgar [48].
- En 2010, l'étude prospective type cas-témoins
faite par Lawoyin et al, au Nigéria, avait identifié les facteurs
de risque périnataux associés aux décès
néonataux. Les facteurs prédictifs des décès
néonataux retrouvés étaient le faible poids de naissanse,
l'accouchement en dehors d'une structure sanitaire, l'accouchement en l'absence
d'un assistant qualifié, et l'accouchement en présence
d'accoucheuse traditionnelle[49].
- Au Nigéria en 2011, Adetola et al ont noté
comme facteurs de risque associés à la mortalité
néonatale intra-hospitalière : l'absence de suivi
anténatal, la rupture prolongée des membranes, la fièvre
maternelle péripartale, la prématurité, et le faible poids
de naissance [50].
- Au Congo en 2012, Ntambue et al, ont recherché les
facteurs de risque de la mortalité périnatale. Les facteurs de
risque retrouvés étaient : le travail ménager, les
grossesses multiples, le paludisme, la primigestité, la
mortinatalité et la prématurité lors de la grossesse
précédente, la fièvre et l'hémorragie
antépartales, l'absence de mouvements actifs foetaux en fin de
grossesse, les dystocies, le faible et le très faible poids de
naissance, et la macrosomie foetale[9].
· Au Cameroun
- Tietche et al en 1998, ont analysé
rétrospectivement la mortalité hospitalière des
nouveau-nés eutrophiques à terme à Yaoundé. Les
étiologies de ces décès étaient dominées par
les infections, les souffrances foetales aigues, les malformations
congénitales et les détresses respiratoires
[13].
- Au CHU de Yaoundé en 2005, Monebenimp et al ont
étudié la morbidité et la mortalité
intra-hospitalière. Ils ont noté que la mortalité
néonatale était liée à des facteurs en rapport avec
l'environnement (structure hospitalière, plateau technique et les
conditions de travail) [14].
- Eloundou en 2006, dans une étude de cohorte de Mars
à Novembre (9 mois) avait pour objectif de relever les facteurs
aggravant la morbidité et la mortalité néonatale à
l'HGOPY. Ont été notés comme facteurs de risque de la
mortalité néonatale précoce : le célibat, un
nombre de CPN < 5, un suivi des grossesses ailleurs qu'à HGOPY, la
prématurité, une anomalie du liquide amniotique, et un score
d'Apgar inférieur à 7. Aucun facteur de risque de la
mortalité néonatale tardive n'avait été
observé [16].
- Chelo et al en 2012, ont évalué les facteurs
de risque de la mortalité néonatale précoce au Centre
d'Animation Sociale et Sanitaire (CASS) de Nkolndongo à Yaoundé.
Le taux de mortalité néonatale précoce était de
0,5% ; avec comme causes de cette mortalité : l'asphyxie
néonatale et la prématurité. Le facteur de risque
associé à cette mortalité était la rupture
prolongée des membranes de plus de 12 heures [15].
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