II.2. SYSTEME EDUCATIF CONGOLAIS
Le système éducatif
congolais est géré par
trois
ministères : le
ministère de
l'enseignement
primaire,
secondaire et professionnel
(MEPSP), le
ministère de
l'enseignement
supérieur et
universitaire (MESU) et
le ministère des
affaires sociales
(MAS).
II.2.1. APERCU HISTORIQUE
Lorsque la République
Démocratique du Congo était
encore Congo Belge,
l'enseignement était
semblable à
l'enseignement
officiel de
Belgique. Ce qui
demeure presque toujours identique
de nos jours. Les six
premières années sont
appelées «
primaires ». Le
cycle secondaire à
l'époque était
subdivisé en deux
fois trois ans. Les
trois premières années
étaient dites «
inférieures »,
les trois autres
supérieures. Ce cycle
offrait trois
orientations, à
savoir : humanités
classiques (grec,
latin,
mathématique),
humanités modernes
(techniques,
scientifiques,
commerciales) et
humanités «
professionnelles ou
familiales ». Un
diplôme
sanctionnait la
fin de chaque cycle de trois
ans. Le terme des six années
secondaires offrait, comme
c'est toujours le cas
actuellement, le choix aux
études dites « supérieures
» (enseignant non
universitaire- entre 2 et 4
ans) ou «
universitaires » (2
années de candidature,
trois et plus
d'années de licence,
suivies d'un
doctorat). Le diplôme
d'Etat était parfois
compensé par un examen
d'admission qui
portait sur la
capacité d'entreprendre
les études
choisies.34
33 Idem.
34
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II.2.2. NIVEAUX D'ENSEIGNEMENT
Il existe tous
les niveaux
d'enseignement en
République Démocratique du
Congo. Ainsi au
niveau des écoles
primaires et
secondaires, il y a
respectivement comme
finalité, le
certificat d'études
primaires (6 ans
d'école
primaire) et le
diplôme d'Etat (6ans
d'école
secondaire-humanités).
Concernant l'enseignement
supérieur et recherche, il y a
successivement le graduat (3ans
d'université),
la licence (2 ans
d'université
après le graduat), le
D.E.A. (2 ans à
l'université de
Kinshasa et
l'université de
Lubumbashi, après un certains nombre
de critères) et la soutenance de
thèse de doctorat.
- Le
diplôme d'Etat
sanctionne six années
d'études de second degré,
après avoir obtenu le
certificat d'études
primaires ;
- Le
diplôme de graduat (grade de
gradué), est un
diplôme qui
sanctionne, les
trois premières années
d'études
universitaires ou
supérieures ;
- Le
diplôme de licence
(grade de licencié),
est le
diplôme qui
sanctionne, cinq
années d'études
universitaires
c'est-à-dire trois
années de graduat, plus deux
années de licence (première et
deuxième).
En RDC, la durée du
cycle
universitaire total
retenue par le
ministère de
l'éducation
nationale est encore de cinq
sans compter que certaines filières
ont une année préparatoire
préalable et mis
à part les études en
médecine. Cependant,
malgré des
multiples
réformes, l'enseignement
supérieur reste encore sur- dans
certaines choses- le schéma
hérité de la
Belgique. A
titre illustratif,
bien qu'il y a des
changements, les titres dans
le corps professoral
universitaire et
supérieur sont restés
identiques : professeur
(ordinaire,
visiteur,
associé,
émérite), chef des
travaux, assistant de
premier mandat et de deuxième
mandat, recteur (de
l'université),
doyen (de la faculté) et
directeur général (de
l'institut
supérieur).
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CONCLUSION PARTIELLE
Ce deuxième chapitre
vient de passer en revue le cadre où
est observé le phénomène sous
étude,
l'université de
Lubumbashi ensuite
l'organisation du
système éducatif
congolais pertinent dans ce
chapitre par le fait que
certains facteurs expliquant
le circuit,
évoqués précédemment, ne
relèvent pas directement de
l'université,
mais d'autres
niveaux de
l'enseignement.
C'est par exemple
la qualité
d'étudiants recrutés à
l'université
: certains d'entre eux ont
un bagage intellectuel
moins suffisant et sont de ce
fait promptes à recourir au
circuit une fois
admis à
l'université.
Ceci est un problème
issu du
`'secondaire»
voire du
`'primaire»
qui sont des passages obligés
prévus dans le système
éducatif
congolais, pour
arriver aux études supérieures
ou
universitaires.
Cependant tout ceci ne
relève que de la
partie non empirique de
notre travail. La
partie suivante
consistera en la
vérification de
la véracité de tout ce
qui, précédemment a été
affirmé.
L'université
de Lubumbashi étant vaste,
c'est à la
faculté des lettres et
sciences humaines que nous nous sommes
limités.
La création de
l'université
nationale du Zaïre en 1971,
groupa à Lubumbashi toutes
les facultés des
lettres du pays. Cela donna
un éclat particulier
à la
faculté,
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