F) Le contexte temporel :
Cette dimension est souvent
alliée à la
précédente : le temps et
l'espace. Toute
communication
s'inscrit
nécessairement dans le contexte de ce
que nous avons déjà communiqué ou
auquel nous faisons
référence, le contexte
historique. Et il
est évident qu'une
communication faite à
un moment T n'aura pas la même
signification
que celle faite à un moment
T'. La notion de
temporalité est
intrinsèque à toute
existence, la vie et
la mort, rien
n'échappe au temps qui
passe.
28 MUCCHIELLI, A., communication interne,
op.cit, P.75
29 Idem, Etudes des communications : Nouvelles
approches, Op.cit., P. 182
29
Le circuit se
fait souvent sentir ou se
déroule aux moments d'examens
c'est-à-dire la
période qui vient
juste avant, pendant et après les
examens ou mieux les
sessions.
Après avoir passé son examen
d'une manière peu fameuse,
un(e) étudiant(e) tenant à tout
prix à la
réussite, va chercher à
le faire autrement : trouver
l'enseignant et passer à
ladite transaction,
si ce dernier est
l'un de ceux qui sont avides
d'argents ou d'autres
ambitions.
Cela peut se faire avant
l'examen et dans ce cas
l'étudiant peut soit
posséder à l'avance des
questions qui seront posées
soit s'assurer de sa
réussite
prochaine.
g) Le contexte physique et sensoriel :
La dernière
dimension est le contexte
physique et sensoriel. Il
stipule que les
communications prennent sens en
fonction des éléments
physico-sensoriels
perçus par nos différents sens (vue,
ouïe....)
Un étudiant tenu au courant
d'un « circuit »
pour un cours donné, s'il est
intéressé, il saura
d'office comment s'y
prendre.
j
Cependant cela n'est pas
toujours à son bon gré. Si
c'est de l'argent dont a
besoin l'enseignant,
l'étudiant pourra lui
en donner mais cela
malgré lui. Tout
comme une étudiante peut être
voulue par un supérieur
; elle peut se
laisser faire
malgré elle, uste
pour les points, les bonnes
côtes. L'état
sensoriel de
l'étudiant(e) se verra
modifié par
le fait
d'avoir dépensé de
l'argent qui lui
servirait à autre chose de
plus profitable
soit encore de s'être offerte à
une personne qu'on n'aime
pas en réalité. Il peut y
avoir regret, souci...
Voilà fini
le parcours des sept contextes caractérisant
toute situation de
communication. Dans ce cas
qui est le phénomène
circuit observé à
l'université de
Lubumbashi.
Contextes en
interrelation composent
chaque situation de
communication. Le sens
d'une situation pour un
acteur résulte de
l'ensemble de ces sept contextes qui
influent sur leur
manière
d'agir, de se
conduire et par là même de
s'informer et de communiquer.
La théorie
sémio-contextuelle
consiste ainsi au
repérage et à l'analyse
30
des différents
éléments porteurs de sens ou contextes
d'une situation de
communication
lesquels sont
employés par les acteurs
afin de résoudre une
situation qui en tant que
telle ne peut être que
problématique. Ces
contextes ou dimensions sont présents
dans toute situation de
communication et les acteurs
qui participent à
cette situation sont de fait
confrontés à ces contextes,
lesquels influent
consciemment ou
inconsciemment sur les
opérations
mentales.
Appliquée au phénomène
circuit à
l'université de
Lubumbashi, cette théorie
vient de nous permettre d'une part,
d'en faire une
analyse qui se veut être
sémio-contextuelle et de
l'autre, d'en comprendre
le déroulement à tous
les contextes tels que
stipulés précédemment
dans l'hypothèse de travail.
31
CONCLUSION PARTIELLE
Les cadres conceptuel et
théorique posés ;
cela constitue un
balisage de chemin pour la
suite du présent
mémoire, qui
consistera en son deuxième
chapitre, outre la
présentation de
l'université de
Lubumbashi, en un regard tourné vers
le système éducatif
congolais en ce sens que ce travail
traite d'un fait
relevant du domaine
l'éducation en
République Démocratique du
Congo.
32
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