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Impact de la structure sur la performance des entreprises. Etude théorique

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par Thomas André/ Bosson Mages TCHAMGA NTICHI/ AMA FATOU
Institut privé polytechnique des sciences avancées de Sfax ( Tunisie ) - Maà®trise en sciences de gestion, option management  2011
  

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3-L'approche du Gestionnaire :

L'approche contingente : décrit comment le choix des variables structurelles pour la conception d'une organisation dépend d'une ou de plusieurs variables de contexte appelées « facteurs de contingence » :

· La technologie (Wooward (1965))

· La taille (Blau (1970))

· L'environnement extérieur de l'entreprise (Laurence et Lorsch (1967))

Elaboré par : Tchamga Ntichi Thomas André ntichithomas@yahoo.fr & Ama Fatou Bosson Mages

mages1@live.fr Sous la direction de M. Mohamed Zghal IPPSAS 2010/2011

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Thème : Impacts de la structure sur la performance des entreprises : Revue de la littérature

Le Programme d'Aston (Pugh et Alii (1968)) : est de découvrir la manière dont les entreprises structurent leur activité, d'identifier les différences structurelles entre les organisations et d'examiner les contraintes que le contexte de l'organisation impose sur sa structure

Mintzberg (1981) affirme que la structure d'une organisation rassemble l'ensemble des moyens utilisés pour diviser le travail entre taches distinctes et pour assurer la coordination entre ces taches.

4- Mesure de la Performance :

La performance de l'organisation demeure un enjeu central pour la recherche en gestion. Dans de nombreuses analyses, la justification principale de l'objet étudié repose sur son lien supposé, voire simplement postuler, avec la performance de l'entreprise. Cependant, les données économiques ne sont pas toujours accessibles et les évaluations subjectives de la performance deviennent alors le seul recours pour les chercheurs.

Hormis le caractère équivoque du terme même de performance, E.M. Morin et al. [1994] recensent quatre grandes approches théoriques de l'efficacité ou performance : une approche économique, une approche sociale, une approche systémique et une approche politique. Le regard porté sur la performance guide les préconisations en matière de mesure de la performance. Afin de mieux présenter la mesure de la performance, nous allons nous inspirer de l'article « Mesurer la performance des entreprises en l'absence d'indicateurs objectifs : quelle validité ? Analyse de la pertinence de certains indicateurs » tiré de l'ouvrage « Finance Contrôle Stratégie - Volume 3, N° 2, juin 2000, p. 145 - 165. » de Claire GAUZENTE Maître de conférences à la Faculté de Droit, d'Économie et des Sciences Sociales de l'Université d'Angers, membre du Largo (Laboratoire Angevin de Recherche en Gestion des Organisations).

4.1 Modèles de la Performance :

a)L'approche économique repose sur la notion centrale d'objectifs à atteindre. Ces derniers traduisant les attentes des propriétaires dirigeants, ils sont donc souvent énoncés en termes économiques et financiers. L'illustration de cette approche est reflétée dans la récente étude de J. Caby et al. [1996] qui souligne les prolongements stratégiques d'une telle conception. Pour eux, la création de valeur passée ou anticipée se fonde soit sur une croissance de l'activité, soit sur une politique de dividendes raisonnée en fonction des investissements futurs soit, encore, sur une préférence pour les financements externes.

b) L'approche sociale découle des apports de l'école des relations humaines qui met l'accent sur les dimensions humaines de l'organisation. R.E. Quinn, J. Rohrbaugh [1981] indiquent que cette approche ne néglige pas les aspects précédents mais intègre les activités nécessaires au maintien de l'organisation. Pour cette raison, le point central devient la morale et la cohésion au sein de l'entité considérée. Cette conception est défendue par B.M. Bass qui, dès 1952, enjoint de considérer comme ultime critère de valeur organisationnelle, celle des hommes. Néanmoins l'acceptation de cette hypothèse dépend du postulat suivant : atteindre les objectifs sociaux permet d'atteindre les objectifs économiques et financiers.

c)L'approche systémique est développée par opposition aux approches précédentes, considérées comme trop partielles. Elle met en exergue les capacités de l'organisation : « l'efficacité organisationnelle est le degré auquel une organisation, en tant que système social disposant de ressources et moyens, remplit ses objectifs sans obérer ses moyens et ressources

Elaboré par : Tchamga Ntichi Thomas André ntichithomas@yahoo.fr & Ama Fatou Bosson Mages

mages1@live.fr Sous la direction de M. Mohamed Zghal IPPSAS 2010/2011

Thème : Impacts de la structure sur la performance des entreprises : Revue de la littérature

et sans mettre une pression indue sur ses membres. » [B.S. Georgopoulous, A.S. Tannenbaum 1957, p. 535].

L'harmonisation, la pérennité des sous-systèmes au regard de l'environnement du système entreprise sont alors cruciaux.

d) L'approche politique par E.M. Morin et al. Repose sur une critique des précédentes. En effet, chacune des trois approches précédentes assigne certaines fonctions et certains buts à l'entreprise ; or, d'un point de vue distancié, tout individu peut avoir ses propres critères pour juger la performance d'une organisation. Cette conception consacre le règne du relativisme. Plusieurs exemples l'illustrent [R.G. Eccles 1991 ; T. Connolly et al., 1980 ; R.F. Zammuto 1984 ; M. Keeley 1984].

En réalité, R.H. Hall [1980] distingue deux voies majeures pour concevoir la performance : l'approche par les buts (goal achievement model) et l'approche par les ressources (resource acquisition model).

Un troisième modèle, dit de la satisfaction des parties prenantes, est évoqué mais considéré comme marginal. Bien que ce clivage soit nié par certains auteurs [A.C. Bluedorn 1980], il apparaît utile pour appréhender la mesure des performances.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille